Ce livre se respire dès les premières pages. La chaleur vous oppresse et vous rend amorphe, l'air moite, les embruns salés vous collent à la peau. L'exubérance des gens, les cris des femmes d'un balcon à l'autre remontent jusqu'à vous. Toute cette agitation vous bouscule et vous fatigue mais vous avez pourtant envie de rester. Vous êtes en Italie, à Piombino dans la province de Livourne, en Toscane face à l'île d'Elbe. Une ville industrielle, « saturée de métal » et sans grand intérêt si ce n'est son port d'embarquement pour l'île.