Alain Gorius

La fin d'année aura été particulièrement délicate pour les salons du livre français : dès le mois d'octobre, les mesures sanitaires se renforçaient, bientôt suivies par des couvre-feux, et enfin un second confinement. À Paris, plusieurs événements ont dû renoncer à une partie ou la totalité de leur programme. Et certains pourraient aussi dire adieu à des subventions versées par la Mairie de Paris, selon nos informations.

Du 16 au 18 novembre se déroulera le salon l’autre LIVRE, réunissant des éditeurs indépendants – depuis maintenant seize années. Un instant de partage qui « cultive la bibliodiversité » et une réflexion profonde sur la société. 

Le 15e salon international des éditeurs indépendants se déroulera du vendredi 17 au dimanche 19 novembre, à la halle des Blancs-Manteaux. Trois journées, en centre-ville de Paris, et toujours revendiqué un esprit frondeur et libre. Alain Gorius, président de l'associaiton, livre ici son sentiment personnel.

Salon entièrement consacré à l’édition indépendante, L’autre livre s’ouvrira aux Blancs Manteaux mi-novembre. Alain Gorius, Président de L’autre Livre, signe un éditorial intitulé « De nouveaux défis », présentant cette prochaine édition.

Du 25 au 27 novembre prochains se tiendra à l'espace Charenton (Paris XIIe) la quatorzième édition du Salon Page(s), consacré à la bibliophilie. Entretien avec Alain Gorius, éditeur indépendant et membre du conseil d'administration du salon.

Cette année, la Foire de Francfort profitera à de nouveaux arrivants, qui n'auraient probablement pas envisagé de se rendre outre-Rhin sans le précieux accompagnement du MOTif.

Les éditeurs indépendants ont fini par en venir aux mains. Ou plutôt à la plume. Après que les tarifs du Salon du livre de Paris ont été définitivement clarifiés par Reed Expo, ces derniers ont décidé d'en appeler à Serge Eyrolles, président du Syndicat National de l'Édition (SNE) pour l'« alerter sur l'orientation que semble prendre l'édition 2010 ».

En effet, nous dévoilions que les tarifs pour l'édition indépendante avaient été revus globalement à la hausse, provoquant ce qu'il était permis de nommer une véritable « censure économique ».

C'est donc dans une lettre ouverte, signée par par plus de 70 éditeurs, libraires et autres professionnels impliqués dans l'édition (signalons le MOTif... ou encore ActuaLitté), que les indépendants interpellent le président du SNE, mais également le ministre de la Culture, « dans l'attente de [leurs] éclaircissements sur une situation que nous jugeons alarmante ».

Nous nous sommes procuré copie de la lettre que nous reproduisons ici dans son intégralité. Cette dernière a dû arriver sur les bureaux de MM. Eyrolles et Mitterrand aujourd'hui même...