Quelle belle image d’Épinal que celle de l’Auteur, ce demi-dieu magnifique que l’on croise sur les salons, lors d’une dédicace où le lecteur, impressionné par l’aura de l’artiste, tend fébrilement son exemplaire encore vierge de la sacro-sainte signature ! En vérité, c’est parfois tout ce qui reste à l’auteur : l’illusion. Celle qu’il génère chez le lecteur, et les siennes, ses rêves qui le raccrochent au fil de son improbable destin.