#Essais

Mondialisation malheureuse. Onze thèses philosophiques sur le faire-monde

Diego Fusaro

L'une des tâches principales de la philosophie consiste à démasquer les idéologies : la mondialisation est, entre toutes, la plus grande idéologie du nouveau millénaire. Elle célèbre dans une rhétorique enchanteresse l'espace ouvert d'un monde sans frontières où domine la libre circulation de toute réalité. En fait, c'est le champ de bataille du capitalisme qui s'est étendu au monde entier. Grâce à l'unification du monde sous le signe de la forme marchandise et de ses pathologies, le capitalisme peut désormais exploiter toute la planète et conquérir tous les espaces réels et symboliques. Dans la nouvelle phase du capitalisme, le pôle dominant n'est plus la classe bourgeoise mais l'oligarchie mondialiste : le pôle dominé n'est plus la classe ouvrière en soi et pour soi, mais la masse informe de tous les travailleurs précarités, atomisés, mis en concurrence les uns contre les autres à l'échelle planétaire. Ce monde ouvert et sans limites nous confine en réalité dans une mondialisation qui ne peut être que malheureuse. A l'aide de concepts hégéliens et marxiens, gramsciens et heideggeriens, l'ouvrage essaie de reconstituer, d'un point de vue philosophique, la véritable essence de la mondialisation comme triomphe du capitalisme planétarisé.

Par Diego Fusaro
Chez Les éditions Ovadia

0 Réactions |

Genre

Histoire de la philosophie

Commenter ce livre

 

trad. Marianne Corvellec
29/06/2021 240 pages 20,00 €
Scannez le code barre 9782363924377
9782363924377
© Notice établie par ORB
plus d'informations