A l'angle sud-est du terrain se dressait un grand bois - noir qui planait, large et solide, au-dessus des buissons. Son tronc était si gros qu'on ne pouvait l'étreindre des deux bras ; il paraissait d'un grand âge. Tel un vieillard considérant avec sérénité les vicissitudes de l'existence, il donnait une impression de force et d'équilibre tranquille. Sur ses flancs s'enroulaient et se mêlaient les lianes, elles montaient en spirale, s'agrippant à lui, mais aux changements de saison, quand arrivait la fin de l'été, la plupart d'entre elles perdaient leurs feuilles, glissaient de son tronc et mouraient sur la terre.
Par
Collectif Chez
L'Asiathèque - maison des langues du monde
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