#Essais

Ce qu'il faut faire pour ne plus être écrivain

Cyril Connolly

Etes-vous enclin à la rêverie ? Buvez-vous du vin en dînant ? Fumez-vous ? Faites-vous de la politique ? Avez-vous une vie sexuelle et/ou une vie de famille ? Aimez-vous la conversation, la vie mondaine, le succès ? Etes-vous pauvre ? Devez-vous travailler pour gagner votre vie ou, au contraire, administrer votre fortune ? Vous abaissez-vous à écrire pour les journaux ? Si vous répondez oui à l'une ou l'autre de ces questions, alors abandonnez tout espoir de devenir un jour un écrivain ou, si une succession de coïncidences heureuses (succès commercial de vos précédentes oeuvres dû à l'actualité des sujets traités, critiques élogieuses émanant d'amis, etc.) a pu vous donner à croire que vous en étiez un, de le rester. Implacable, irréductible, intraitable, infernal, Cyril Connolly, le plus grand critique anglais des années 1930 aux années 1970, part ici en guerre contre les "parasites du génie", les "fléaux dont aucun écrivain n'est à l'abri". Publié en 1938, révisé en 1949, Ce qu'il faut faire pour ne plus être écrivain fait partie des quelques très grandes leçons sur l'écriture. La première partie, "Le problème essentiel", tente une classification des genres et des styles ; la deuxième, "L'ombre du sénevé", la plus féroce et la plus drôle, analyse justement les "ennemis de l'écrivain" ; la troisième, enfin, "Une enfance au temps de George V", autobiographique, est une analyse minutieuse du système éducatif des public schools dont tant de grands écrivains anglais sont issus.

Par Cyril Connolly
Chez Belles Lettres

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Critique littéraire

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trad. Alain Delahaye
27/05/2011 372 pages 15,30 €
Scannez le code barre 9782251200156
9782251200156
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