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Vodun Xèvioso

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Religion

Vodun Xèvioso

Cette étude s'inscrit dans la dynamique de dissipation des préjugés erronés qui ont été vilipendés sur Vodun : la religion endogène des peuples du Golfe du Bénin (en Afrique occidentale). Xèvioso (encore appelé Shango) - sa figure mise en exergue ici - célèbre le culte du Principe cosmique transmetteur du Feu. Il s'ancre profondément dans la spiritualité universelle. Pour vous en convaincre, l'auteur se fonde sur l'ésotérisme pour transcrire une part importante du Savoir Initiatique enseigné par traditions orales dans les couvents. Cet ouvrage revêt une importance évidente pour l'anthropologie magico-religieuse et la littérature orale sacrée. Il participe de la collecte et de l'analyse de la documentation orale pour alimenter une réécriture correcte de la théologie endogène africaine.

08/2014

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Histoire de l'Eglise

L'église et le vodun. Représentation et histoire

Pourquoi le vodun a-t-il été diabolisé ? Est-ce à tort ou à raison ? Ce livre examine la vision ecclésiale sur le vodun, au sud Togo-Bénin, dans la Religion traditionnelle africaine de 1945 à 2005. Il se focalise sur la diabolisation de ces cultes des divinités, surtout des divinités que l'on appelle plus tard vodun, ce qui conduit ensuite à parler de la Religion traditionnelle africaine (RTA) à partir de 1961 au colloque d'Abidjan. Or, à partir de 1960, grâce au Concile Vatican II, la tendance à voir le vodun comme démoniaque commence à changer. On parle désormais de l'inculturation. Et il y avait eu le travail du père Francis Aupiais. L'auteur souligne donc dans un premier temps un conflit et un combat spirituel invisible aux yeux du monde entre chrétiens et vodouisants. Puis il s'attache ensuite au mot ''Dieu'' : les chrétiens et les vodouisants n'appellent pas le même Dieu

03/2023

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Ethnologie

La formation du Candomblé. Histoire et rituel du vodun au Brésil

En conjuguant les traditions orales et les rituels aux documents manuscrits et imprimés, Luis Nicolau Parés a rédigé une remarquable histoire des esclaves amenés au Brésil, originaires de la région où se situait le puissant royaume du Dahomey, dans l'actuelle République du Bénin. Ces Africains, dénommés Jeje à Bahia, constituent une identité ethnique dont la formation, pourtant connue, n'avait jamais fait l'objet de l'étude approfondie que le lecteur trouvera dans ce livre. Parmi les processus culturels qui contribuèrent à établir la nation jeje, il faut souligner la religion des vodun, les dieux dahoméens. C'est précisément l'étude du Candomblé jeje qui est au coeur de ce livre. Sa thèse la plus polémique soutient que les prêtres des vodun, outre le modèle rituel comprenant le culte de multiples divinités dans un même temple, ont fourni le modèle d'organisation de la famille de saint du Candomblé de Bahia. Cet argument remet en question le rôle primordial des traditions nago, jusqu'alors attribué à ces aspects par la tradition orale et les études anthropologiques sur le Candomblé de Bahia. Nicolau Parés a reconstitué l'histoire de deux communautés religieuses jejes, de la seconde moitié du me siècle à nos jours. L'ouvrage s'achève avec une ethnographie du rituel jeje qui permet d'identifier les changements survenus au fil du temps au Brésil et en Afrique. Ce livre renouvelle et enrichit ainsi l'histoire culturelle du Brésil.

11/2011

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Histoire des religions

Une histoire du vodoun. L'acte de vivre

CNLAfrique – Au début du XVIIe siècle, alors que le commerce transatlantique des esclaves est en plein essor, une cité-Etat voit le jour en Afrique de l'Ouest : le Dahomey, actuel Bénin. Au fil des décennies marquées par de profonds bouleversements, ce petit territoire va prospérer et s'imposer comme royaume important et redouté. Mais à quoi tient cette ascension ?

Très certainement à la mise en oeuvre d'une idée politique sans précédent, pouvant être désignée par la notion d'assemblage. Dans la culture dahoméenne naissante, cette conception radicalement nouvelle détermine aussi bien la représentation de l'individu, la structuration des rapports sociaux, que l'art et la religion.

Ainsi, des dieux venus de toute part sont intégrés, assemblés et réinterprétés au sein d'une organisation parfaitement adaptée à l'époque instable que le royaume traverse. Cette réinterprétation a pour nom le vodoun.

12/2021

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Ethnologie

Le revers de l'oubli. Mémoires et commémorations de l'esclavage au Bénin

Sur les lieux de la Route de l’Esclave dans le Bénin méridional, l’institution d’une mémoire officielle de la traite négrière a été accompagnée, dans les années 1990, d’un mouvement de réforme des cultes vodun mené par leurs dignitaires ainsi que par des élites intellectuelles et politiques. Issu d’enquêtes effectuées entre 2005 et 2012, ce livre propose une analyse de certains espaces publics et cérémoniels porteurs d’un héritage culturel et moral émanant du passé esclavagiste. A la fois sélective et projective, la mémoire de ce passé suscite des interprétations, des fictions et des récits, mais également des oublis créateurs, entre reconstitutions consensuelles et versions partiales des faits historiques. Le rappel d’événements récents, mais déjà fondateurs – tels le Festival des arts et de la culture vodun Ouidah 92. Retrouvailles Amériques-Afrique en 1993 ; le lancement de la Route de l’Esclave en 1994 ; la création de la Fête nationale du vodun en 1997 ; la tenue annuelle, depuis 1998, de la Marche du repentir – est associé ici à une réflexion sur le moment patrimonial contemporain. Au prisme des rapports entre narrations locales, savoir ethnographique et vulgates missionnaires, cette recherche interroge l’émergence actuelle d’une connexion mémorielle entre figures du passé de l’esclavage et entités vodun devenues l’expression d’une religion à la fois "endogène" et "diasporique".

03/2016

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Histoire de France

Images du Dahomey. Edmond Fortier et le colonialisme français dans la terre des voduns

Le photographe Edmond Fortier est né dans les Vosges (France) en 1862, mais s'est installé à Dakar, dans la colonie française du Sénégal, en Afrique occidentale, au cours de la dernière décennie du XIXe siècle. Il nous a laissé un corpus de plus de 4 000 images, publiées pour la plupart sous forme de cartes postales. Les négatifs originaux n'ayant pas été retrouvés pour l'instant, l'étude de sa production implique la collecte et la mise en ordre d'objets dispersés, depuis plus de cent ans, sous forme de correspondance. Ce livre s'en tient à une sélection bien précise : les clichés pris en 1908 et 1909 dans ce qui était alors la colonie française du Dahomey. Fortier, qui avait quarante-six ans, était alors un photographe expérimenté. Il avait beaucoup voyagé en Afrique de l'Ouest, visitant même la cité reculée de Tombouctou, aux confins du désert du Sahara, en 1906. Professionnel indépendant, éditeur et petit entrepreneur, il a produit ses cartes postales en France et les a vendues dans sa papeterie à Dakar aux touristes des navires transatlantiques faisant escale en ville et aux Européens vivant en Afrique. En 1908 et en 1909, Edmond Fortier a effectué deux voyages en Afrique de l'Ouest, dans la colonie du Dahomey, aujourd'hui république du Bénin. Accompagnant les autorités coloniales françaises, il quitte la capitale sénégalaise Dakar, où il réside, et se met à photographier la rencontre de la délégation avec les populations du Dahomey, y compris des rois et des ministres ; il enregistre des cérémonies, des célébrations et des scènes de la vie quotidienne. La compilation de ces images, diffusées à l'origine sous forme de cartes postales, se justifie par leur valeur documentaire, du point de vue historique et ethnographique. Bien que Fortier soit un étranger qui n'a passé que quelques jours au Dahomey, ses photographies - encore peu étudiées - contribuent à élargir notre connaissance de l'histoire du Bénin au début du XXe siècle. Il s'est probablement souvent immiscé dans les situations représentées, créant des jeux de rôle, car, détenteur d'une technologie de pointe à même de cataloguer et de classer "l'autre" , il était un représentant emblématique de la domination coloniale. D'autre part, à l'inverse, intentionnellement ou non, sa façon de travailler a eu pour effet de permettre de documenter les expressions de la culture et de la religiosité africaines, contribuant ainsi à la mémoire collective des habitants de cette région. Comme nous le verrons, grâce à des circonstances favorables, Fortier a pu photographier d'importantes cérémonies du culte vodun. En outre, il fournit des vues de divers endroits comme Cotonou, Uidá, Aladá, Abomé et Sakété. Quant à la vie quotidienne de la population, il a visité de près le marché de Porto-Novo et a documenté le passage d'embarcations traversant le lac Nokué.

10/2020