Teppei Fukushima

Rencontres / Débats - Mercredi 2 mai 2012 à 20h00 - A la librairie

L'année dernière, un collectif de mangaka livrait un recueil de huit histoires sur le drame de Fukushima, Japon, un an après. Publié en France chez Kazé, l'ouvrage avait permis de mobiliser le fruit des ventes à la croix rouge japonaise.  Deux ans après le désastre nucléaire, un projet similaire voit à nouveau le jour sous le nom de Heroes Come Back.

Raconter la catastrophe nucléaire de Fukushima sous forme de tweets, « sur le vif » : voilà l'idée qui a valu au poète Ryôichi Wagô d'être récompensé par la revue française NUNC. Celui qui est considéré comme l'un des plus importants poètes du Japon raconte la douleur et le souvenir dans ses vers, rassemblés dans un recueil publié par les éditions Érès, traduit par Corinne Atlan et illustré par Élisabeth Gerony-Forestier.

Le musée du Louvre a décidé d'organiser une exposition temporaire dans la région de Fukushima, intitulée « Rencontre, amour, amitié, solidarité dans les collections du Louvre », à partir du 27 avril. Un projet qui a suscité de nombreuses critiques de la part de spécialistes, relayées par la revue La Tribune de l'Art.

Le 8 juin 2017 – certes, on s’y prend à l’avance – les éditions Ofelbe publieront dans leur collection Light Novel la saga de Tappei Nagatsuki et illustrée par Shinichirou Otsuka, Re:Zero. Succès depuis 2014 au Japon, la saga arrive en France, pour le premier des 10 tomes.

BANDES DESSINEES - Qu'avons-nous retenu de Fukushima ? Un nom de lieu, des images glaçantes, des mensonges officiels à la chaîne et l'idée, terrible, qu'une fois de plus la Nature a été plus forte que le pari des hommes. Contre les discours prétendant que l'énergie nucléaire est sûre et que les accidents du passé ne peuvent plus se reproduire, la réalité s'est imposée, forçant peu à peu les autorités à perdre la face et à admettre que le cœur de trois réacteurs de la centrale de Fukushima-Daiichi étaient entrés en fusion. Et qu'il faudra probablement attendre trente ou quarante ans pour en finir avec les conséquences de la catastrophe. À partir de l'histoire vraie de Naoto Matsumura, Fabien Grolleau et Ewen Blain revisitent les événements du côté non pas de la mort, mais de la vie qui suit son cours par-delà l'effondrement.

Trois années après la catastrophe de Fukushima, un manga dernièrement publié, et réalisé par Tetsu Kariya, provoque un véritable scandale. L'éditeur a tenté de défendre Oishinbo, la série que dessine le mangaka, mais c'est un véritable tollé qui emporte la communauté japonaise. En cause, un chapitre du manga qui présente des journalistes de presse écrite, qui enquêtent sur les radiations liées à la centrale de Fukushima, et relèvent différents symptômes auprès des habitants.

Deux ans après l'incident, la situation sur les lieux ne semble pas prête d'être stabilisée. Tandis que l'autorité nucléaire s'inquiète toujours de ce que l'exploitant de la centrale atomique de Fukushima accumule les problèmes liés à l'eau radioactive, l'AFP rapporte qu'un manga raconte la vie des ouvriers employés au sein du complexe sinistré. Publié dans l'hebdomadaire japonais Morning, le témoignage graphique d'une quarantaine de pages, signé par un nom d'emprunt, susciterait la polémique parce que jugé trop positif.

C’est par le manga que Kazuto Tatsuta a voulu parler de son expérience. Embauché après la catastrophe du 11 mars 2011, il raconte cette tâche titanesque sous les traits d’un travailleur anodin. Son manga a rencontré un immense écho au Japon. Le pays commémorait, le 11 mars, les 5 ans de l’événement tragique qui aurait causé 10.000 cancers supplémentaires, selon les rapports conjoints de deux ONG, publiées le 9 mars. 

Teppei a toujours rêvé de voir son manga publié dans le fameux magazine Jump. Sauf qu’il n’a visiblement pas le talent pour : tous ses story-boards sont systématiquement refusés. Jusqu’au jour où il trouve dans son micro-ondes un Jump des années 2030. Teppei n’a qu’à y copier la nouvelle série à succès pour démarrer sa carrière ! Entre paradoxe temporel et remords d’artiste, un manga en deux tomes délicieusement délirant.

La journée autodéclarée des enfants ne doit pas empêcher les parents de se faire plaisir. Pour ce mercredi, Sequencity balaye toutes les BD de l’instant, à découvrir, ou redécouvrir, sur tablette et ordinateur. Un choix consistant, qui réunit ce que le monde des bulles a de plus sympa pour patienter jusqu’au week-end. Et comme toujours, il vous suffit de cliquer sur les couvertures pour feuilleter librement l’intégralité de chaque BD, et en lire gratuitement les premières pages.

Depuis le début de l’accident nucléaire dans la centrale de Fukushima au Japon, le reste du monde n’ose plus diffuser les épisodes les plus critiques des Simpsons.

Le succès colossal de l'indignation revendiquée par Stéphane Hessel a donné des ailes à l'édition, qui s'embrase pour les livres courts, et pas chers du tout. Avec plus de 1,4 million d'exemplaires écoulés, les livrets contenant une trentaine de pages se multiplient sur le commerce.

Vous avez quitté la couette avec appréhension ce matin, mais c’est pour mieux retrouver la sélection de BD numérique de notre partenaire Sequencity. Aujourd’hui encore, toute une flopée de nouveautés vous attendent. De quoi charger de plaisir sa tablette ou son ordinateur, et affronter le reste de la journée sereinement. Et comme toujours, il vous suffit de cliquer sur les couvertures pour feuilleter librement l’intégralité de chaque BD, et en lire gratuitement les premières pages.

La catastrophe de Fukushima aura fait plus que réveiller des consciences environnementalistes, elle aura uni les contraires au Japon. Alors que le pays s'interroge sur le rôle de l'énergie nucléaire pour les prochaines décennies, un nouveau venu dans la lutte écologiste fait grincer des dents.

Dans son dernier roman, Les évaporés (Flammarion, 304 pages, 19 €), Thomas B. Reverdy nous invite à la découverte du Japon contemporain. Ce polar teinté d'histoire d'amour et de poésie interroge le pays du soleil levant après le tsunami et la catastrophe de Fukushima, rapporte l'AFP.

Oriza Hirata, né le 8 novembre 1962, est un des dramaturges les plus en vu du Japon, auteur d'une trentaine de pièces. Le réalisateur Koji Fukada a choisi sa pièce Sayônara comme base de son film. Après Fukushima, le réalisateur évoque la peur du nucléaire, mais aussi l'intelligence artificielle...

Avec Gen d'Hiroshima, manga souvent présenté comme l'un des exemples en matière de témoignage de l'après bombardement qui a frappé le Japon, Keiji Nakazawa était l'un des auteurs majeurs de ce monde qui a suivi. Lui-même avait amplement critiqué le comportement des autorités japonaises, après la catastrophe nucléaire de Fukushima. 

Depuis fin avril, la polémique fait rage au Japon. Le manga Oishinbo, dont deux épisodes sont parus dans l'hebdomadaire Big Comic Spirits le 28 avril et le 12 mai, est attaqué de toute part pour avoir représenté Fukushima comme une zone dangereuse de par sa radioactivité.  Après la préfecture, les réactions gagnent un niveau national.

Séduit par ce que le géant japonais du net avait réalisé suite à la catastrophe de Fukushima, le Secours populaire français a décidé de s’associer pour mener une campagne autour de la lecture. Rakuten fera ainsi circuler un Bibliobus, à compter de cet automne, « qui rendra visite aux enfants qui éprouvent des difficultés à lire ». 

Si l’accident nucléaire intervenu à Fukushima, au Japon, en 2011, a mis un coup d’arrêt à la filière, depuis, les années ont passé et, progressivement, la machine repart, malgré des risques persistants. Après plusieurs années d’enquête sur une filière aussi secrète que puissante en France, Jean Songe publie un essai inquiétant intitulé Ma vie atomique (Calmann-Lévy, 320 pages, 19 €).

Le Salon du livre accueillait ce matin un des plus éminents représentants de la littérature japonaise, Kenzaburo Oe, Prix Nobel de littérature en 1994. Etait également présent Philippe Forest, romancier et essayiste. Ce dernier a consacré un ouvrage encensé par la critique à Kenzaburo Oe. Ensemble, les deux auteurs ont discuté de la portée du Je dans les romans de Kenzaburo Oe, et de ses impressions sur l'accident nucléaire de Fukushima.

Le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars dernier ont ravagé le Japon, faisant plus de 28 000 morts et disparus et entrainant un grave accident nucléaire à Fukushima. Dans un mouvement de solidarité, des internautes se sont réunis pour publier une anthologie de témoignages, récits et photographies autours du séisme. Les revenus obtenus par la vente du livre seront entièrement reversés à l’aide humanitaire qui se mobilise au Japon.

Les élèves d'une école élémentaire de la préfecture de Fukushima ont fini par porter plainte : un professeur qui intervenait dans des classes de CM1 et de 6e menaçait régulièrement ses élèves les plus turbulents d'une inscription dans son carnet. Sauf que ce carnet était présenté comme un Death Note, et la référence au manga n'a échappé à personne : toute personne dont le nom y est inscrit ne tarde pas à rendre l'âme...

BONNES FEUILLES - 1200 pages, une œuvre en quatre romans et un manga, qui, à travers cinq histoires personnelles toutes liées les unes aux autres, tourne autour d’un seul et même thème, la fin de notre monde : un projet romanesque hors norme qui nous conduit du XIXe siècle français au Japon du XXIe siècle, de la Commune à Fukushima, des premiers pas de la libération de la femme à la réalité virtuelle et à l’humain augmenté. 

En récompensant l'auteur des Evaporés, la Scam honore l'héritage spirituel de Joseph Kessel. Ce livre se lit à la fois comme un roman policier, une quête existentielle et un roman d'amour. Il nous parle, d'une façon sensible, poétique et sous une forme audacieuse, du Japon contemporain de Fukushima et des yakuzas, mais aussi du mystère que l'on est les uns pour les autres, du chagrin amoureux et de notre désir, parfois, de prendre la fuite. 

Le phénomène qui a secoué le Japon débarque en manga : Re:Zero – Re:Life in a different world from zero paraîtra en France à la fin du mois, et les éditions Ototo vous proposent d’en découvrir le début.

On est en France, quelque part au centre du pays. Des montagnes, de belles forêts, des villages tranquilles nichés dans la vallée. La vie y est douce, paisible, simple. Et puis, tout bascule : l’accident a obligé les habitants à évacuer, à tout quitter, pour échapper aux radiations. On parle d’un Fukushima, en bien pire. Mais certains d'entre eux ont refusé de partir. Impossible de quitter cette terre et les souvenirs qui lui sont propres. Le choix est simple : vivre ici, coûte que coûte. 

Quand la réalité rejoint la fiction. Tandis que ce 7 septembre la ville de Tokyo a été désignée organisatrice des JO 2020, les fans des aventures de la bande motorisée de Kaneda et Tetsuo ont dû être saisis de visions apocalyptiques. Car dans la série anticipatrice et culte de Katsuhiro Otomo, la capitale japonaise, rebaptisée Néo-Tokyo après une catastrophe nucléaire, se trouve en plein chantier dans l'optique d'accueillir cet événement sportif international. Avec les ennuis de Fukushima en toile de fond, pourvu que la coïncidence soit isolée.