Stéphanie Delvoye, Marguerite Soupel

Lectures - Vendredi 13 juin 2014 à 19h30 - A la librairie

L’association  propose une plongée dans l’univers de . Au cours de la lecture, nous évoquerons des thèmes chers à l’auteur : son portrait, sa jeunesse, l’amour et le désir, la vie coloniale, la guerre, l’écriture.
Nous proposons :

 un montage de textes extraits de : "L’amant", "Un barrage contre le Pacifique", "La vie tranquille", "La vie matérielle", "La douleur", "Ecrire"

 des photos

 un extrait musical d’ « India Song »
Durée : 1 heure
Intervenants : Joëlle AUBERT , Inés DALERY, Bernard JULIEN

Marguerite danse, danse, danse près de sa fontaine. Pendant ce temps, Benjamin l'observe en secret. La petite souris est tellement belle que Benjamin n'ose pas l'approcher. Victor, lui, ne fait pas tant de manières. Il flatte Marguerite avec des tonnes de compliments. Mais en réalité, ce n'est pas Marguerite qui intéresse cette vilaine souris, c'est sa fontaine. Comment Benjamin pourra-t-il aider Marguerite à ne pas souffrir et comment se débarrasser de Victor?

est un joli conte animalier qui met en valeur le courage et l'honnêteté face à la méchanceté et au mensonge. Les illustrations délicates de cet album captivent immédiatement notre attention. Marguerite est si rayonnante! Benjamin est si timide! Et Victor a un tel regard noir! Les expressions des personnages sont très réalistes et l'histoire extrêmement vraisemblable, à ce point que nous reconnaissons les proches qui nous entourent parmi cette galerie de portraits. La mise en page est dynamique, le rythme des mots envoutant et la lecture très agréable. Lisez et relisez cet album, vous ne vous en lasserez pas!

Décidément, nous nous retrouvons plongés dans Les Lumières cette semaine ! Ainsi, continuons dans la même veine avec un extrait de Zadig de Voltaire (1694-1778). Je vous propose de goûter au souper, titre du chapitre XII de ce conte philosophique.

Zadig est moins connu que ne l’est Candide mais il retient tout de même l’attention des critiques. Et pourtant, lorsque Voltaire publia ce texte en 1747, il était bien loin d’imaginer le sort que lui réserverait la postérité, lui qui se voyait bien reconnu pour ses talents de dramaturge…

Les grandes personnes ordonnent aux enfants de faire tout un tas de trucs qui semblent parfois un peu étrange. Comme par exemple manger de la soupe, pour “bien grandir”. Justement, le petit garçon de cette histoire se demande ce qui arrivera lorsqu'il aura fini son assiette et qu'il aura tellement, tellement grandi que tout aura changé autour de lui.

Quand ses copains auront la taille de fourmis et qu'il sera plus haut que les arbres, est-ce qu'il ne regrettera pas un peu de l'avoir mangée, cette fichue soupe? Et puis, comment dormir quand le lit devient tout petit? Comment se laver, comment aller à l'école, comment manger, lorsque tout est démesuré ?!

Et si je mangeais ma soupe? est un vrai régal, un délice d'album au format tout en longueur. La plume de est légère, inventive et fantasque! Vraiment exquise! Son texte remarquable est magnifiquement servi par les illustrations adorables de , dont le style épuré et joliment rétro ne pourra que vous séduire!

Un album qui envoie du bouillon (à défaut de pâté) à offrir impérativement aux boudeurs de potages en mal d'excuses, aux papas faiseurs de tambouilles ou aux mamans minestrone. Pardon, mignonnes. Bonne lecture et bon appétit !

Un rapport de la Cour des comptes met en évidence une ghettoïsation des collèges « ambition réussite » depuis l'assouplissement de la carte scolaire.

C'est Jean Picq, le président de la troisième chambre de la Cour des comptes qui a rendu ce rapport public. Même si seuls six collèges « ambition réussite » ont été étudiés, la Cour des comptes table sur une perte de 10 % d'effectifs dans 186 des 254 collèges « ambition réussite ».

Le ministre de l'Éducation, lui, envisage plutôt 7 % de perte mais « d'ici à la fin de l'année, une étude plus détaillée » devrait lui parvenir et préciser ce phénomène.

Depuis que la carte scolaire est moins stricte les bons élèves des établissements les moins côtés comme les collèges « ambition réussite », ont tendance à les fuir pour d'autres meilleurs. Certains professeurs les y encouragent même.

Chacun sa solution

Un phénomène qui avait été prévu par quelques acteurs mais qui semble donc se confirmer. Face à cela quelle attitude prendre ? Quelles solutions trouver ?

Pour le syndicat SNES, il faudrait plus de moyens pour ces collèges. Luc Chatel envisage plutôt de rajouter un critère de sélection à l'assouplissement de la carte scolaire prenant en compte le fait que l'élève était en collège « ambition réussite ».

La Cour des comptes penche pour une aide individualisée non plus fondée sur le volontariat mais rentrant dans les obligations de service. Enfin une sociologue, Agnès van Zanten, propose d'« instaurer des quotas par catégories d'élèves (bons, moyens, mauvais) dans les établissements, comme l'Angleterre qui prend des mesures contre le libre choix ».

Notre confrère François Bon, de Tiers Livre c'est procuré le nouveau reader de Sony PRS-600. Il en a bien sûr profité pour nous livrer ses premières impressions sur l'engin.

Il souligne une bonne capacité de stockage, une ergonomie et un design agréables avant de se pencher plus en profondeur sur la grande nouveauté du lecteur l'écran tactile.

S'il regrette que le film tactile fasse perdre un peu de clarté à l'écran et provoque quelques reflets de lumière, il indique qu'à la longue ses éléments ne pèsent plus bien lourd dans la balance. Il affirme même que l'on ne s'en aperçoit quasiment plus.

Loin d'être une fonction gadget pour lui, l'écran tactile permet un usage plus souple et plus intuitif du lecteur d'ebooks de Sony. Il est aussi satisfait de la possibilité de prendre des notes.

Pour lire l'intégralité de ce test du Sony PRS-600 par François Bon, il vous suffit de suivre notre lien vers Tiers Livre.