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Art contemporain

Barthélémy Toguo. Kingdom of Faith, Edition bilingue français-anglais

Barthélémy Toguo, né en 1967 au Cameroun, vit et travaille aujourd'hui entre Paris et Bandjoun au Cameroun. Il commence ses études à l'école des beaux-arts d'Abidjan en Côte d'Ivoire. Son apprentissage artistique débute avec la réalisation de copies des sculptures classiques européennes, jusqu'à ce que sa participation à un atelier de sculpture du bois en 1992 lui permette de modifier radicalement son travail. Il décide alors de poursuivre ses études en France, afin de connaître un autre type d'enseignement, et d'être plus libre dans ses recherches personnelles. Il suit les cours de l'école supérieure d'art de Grenoble et s'inscrit ensuite dans l'atelier de Klaus Rinke à la Kunstakademie de Düsseldorf. L'artiste commence à utiliser l'aquarelle en 1998 ; ce travail, naissant de ses multiples voyages et expériences, crée ainsi une sorte de journal de bord, de carnet de voyage. Il en réalise plusieurs séries Le travail de Barthélémy Toguo possède aussi une dimension politique. Il s'intéresse aux flux, de marchandises mais aussi d'êtres humains, ainsi qu'à ceux qui régulent ces flux. Barthélémy Toguo s'intéresse également à la présence de l'art en Afrique, et en particulier au Cameroun. Récemment, l'artiste s'est tourné vers le domaine du théâtre et de la mise en scène de l'espace.

10/2021

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Beaux arts

Kehinde Wiley. Peintre de l'épopée, Edition bilingue français-anglais

Né à Los Angeles d'un père Yoruba du Nigeria — absent de sa jeunesse et qu'il ne retrouvera en Afrique qu'à l'âge adulte — et d'une mère afro-américaine1, Kehinde Wiley est titulaire d'un Bachelor of Fine Arts du San Francisco Art Institute (1999) et d'un Master of Fine Arts de l'université Yale(2001) ; il vit et travaille à Brooklyn, New York. Son style se caractérise par la volonté de replacer l'homme noir au coeur de l'Histoire. Ainsi, tel un DJ qui remixerait et samplerait des grands classiques de la musique, Kehinde Wiley reprend de grands classiques de l'Histoire de l'art qu'il recompose avec des personnages afro-américains imprégnés de culture hip-hop. Sensible dès ses débuts aux enjeux de pouvoir et leur transposition aux canons de l'art, il s'insurge contre les conséquences de " l'absence du corps noir dans les tableaux " des collections muséales et la rétrogradation des Noirs dans les fonctions d'esclave ou de servant. Il se lance alors dans la représentation des jeunes hommes afro-américain — d'abord des quartiers de Brooklyn et de Harlem — en les représentant dans des postures valorisantes1. Invité à la Maison Blanche par Barack Obama en 2016, il réalise son portrait, lui qui préférait jusque là représenter des anonymes et des personnes modestes1. Le portrait de l'ancien président des Etats-Unis, President Barack Obama, est exposé à la National Portrait Gallery de Washington, celui de Michelle Obama étant confié à Amy Sherald2. En 2019, son exposition Tahiti s'ouvre à la représentation des femmes et des transgenres1. Au mois de mai, il participe au Sénagal au festival Black Rocks Senegal avec des artistes africains comme Soly Cissé et Omar Victor Diop1, nommé ainsi en référence aux roches volcaniques qui jonchent les plages de Dakar. Il ouvre une résidence d'artistes luxueusement décorée par des artistes et artisans africains Il est représenté par la Galerie Daniel Templon à Paris et à

08/2020

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Beaux arts

A rebrousse-temps

Le musée Camille Claudel propose un parcours d'art moderne et contemporain "A rebrousse-temps" qui se déploie dans les collections permanentes. Le fil rouge est celui de la collection du musée qui présente, outre les oeuvres de Camille Claudel, un riche ensemble de sculptures françaises de la seconde moitié du XIXe et du début du XXe siècle. Quels sont les échos et les dialogues possibles entre les oeuvres du XIXe et celles du XXe ou XXIe siècle ? Comment les artistes aujourd'hui interrogent-ils le monument, les canons de beauté féminins et masculins, la représentation du mouvement, de la danse ou encore la dimension théâtrale de la sculpture ? Rassemblant des sculptures, des peintures, des photographies et des performances, cette exposition et son catalogue proposent une autre histoire possible de la collection à travers la rencontre d'artistes, d'oeuvres et de pensées d'une époque à l'autre.

06/2019

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Architecture

Architectures impossibles

Comment l'architecture, gouvernée par des règles strictes et des dogmes intangibles, pourrait-elle être impossible ? Partant de cette apparente contradiction, l'exposition kaléidoscopique présentée au musée des Beaux-Arts du 19 novembre 2022 au 19 mars 2023 explore les multiples voies empruntées par les artistes, de la Renaissance à aujourd'hui, pour faire "déraisonner" l'architecture. Affranchie des codes rigides dans laquelle l'emprisonne sa seule existence bâtie, l'architecture est susceptible de porter des idées comme de sonder les tréfonds de la pensée humaine, la mémoire et l'inconscient. Telle qu'elle surgit dans notre imaginaire, elle constitue une source d'inspiration majeure pour l'histoire de l'art et a fécondé à toutes les époques l'inspiration des artistes, qui puisent dans l'imaginaire lithique un puissant potentiel d'évocation propre à surprendre, déstabiliser, questionner, dénoncer. La présentation est orchestrée en cinq chapitres thématiques placés chacun sous les auspices d'une notion (caprice, démesure, égarement, menace et perte) et offrant autant de clés de lecture possibles du thème. Certains motifs comme le labyrinthe, la tour, la maison hantée, les escaliers impraticables ou la ruine, servent de fil conducteur à un voyage dans des mondes étranges, fabuleux et inquiétants, où la présence humaine a souvent entièrement disparu. Placée dans un esprit d'ouverture, l'exposition ne se limite pas à la peinture et à l'art sur papier, deux médiums privilégiés de l' "artiste bâtisseur" comme de l'architecte (lorsque celui-ci choisit de délaisser règles et compas pour s'emparer du pinceau et du burin). Elle offre plus largement des résonances avec la littérature, la photographie, le cinéma et le jeu vidéo. Réunissant plus de 150 oeuvres de toute nature issues d'institutions nationales, internationales et de collections particulières, elle rassemble une cinquantaine d'artistes : noms éminents (Giovanni Battista Piranesi, Hubert Robert, Louis-Etienne Boullée, Victor Hugo, Gustave Doré, Maurits Cornelis Escher, Max Ernst, Wim Delvoye, etc.) ou plus confidentiels (Albert Trachsel, Wenzel Hablik, Emily Allchurch, etc.). Tous placent l'architecture au centre de leur démarche créative et de leur univers visuel. Chahutant les traditionnels discours sur l'art, les hiérarchies et les classifications par époque et par genre, l'exposition offre au visiteur une plongée sensorielle dans des univers déconcertants qui bousculent radicalement nos perceptions immédiates et nos habitudes cognitives. A travers une approche sensible du motif architectural, l'exposition se présente elle-même comme une expérience de perturbation spatiale. La promenade se transforme en errance et c'est gagné par le vertige que le visiteur déambule dans l'exposition.

12/2022

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Histoire urbaine

Chantiers au coin de la rue. Dictionnaire historique illustré des rues du quartier des Chantiers

Les Archives communales de Versailles présentent du 25 avril au 11 juillet 2020 l'exposition "Chantiers au coin de la rue" qui a pour objet de retracer l'histoire du quartier des Chantiers de ses origines à nos jours. Si le quartier est connu essentiellement pour sa gare ferroviaire à rayonnement régional, l'objectif de cette exposition est d'en faire découvrir l'histoire qui débute bien avant l'arrivée du chemin de fer, et remonte au XVIIe siècle, à travers des documents d'archives et oeuvres d'art. En parallèle de cette exposition, le service des Archives souhaite publier le 5ème fascicule de la collection du Dictionnaire historique illustré des rues de Versailles intitulé "Chantiers au coin de la rue" et portant plus particulièrement sur l'histoire des rues du quartier des Chantiers. Les quatre fascicules existant traitent des quartiers de Montreuil (2007), Porchefontaine (2010), Jussieu-Petits-Bois-Picardie (2011) et Clagny-Glatigny (2012).

02/2022

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Sculpteurs

Pierre-Alexandre Morlon. Un art au service de la République

A l'occasion du centenaire de l'installation de deux groupes sculptés qui décorent la ville de Mâcon, Les Vendangeurs et le monument aux morts, réalisés par Pierre-Alexandre Morlon (1878-1951), le musée des Ursulines consacre à cet artiste sa première rétrospective. Celle-ci réunira plus de 260 oeuvres, peintures, sculptures, médailles mais également esquisses préparatoires et matrices, provenant de collections publiques et privées, rassemblées pour évoquer la diversité de son travail. Le choix d'un sculpteur encore très présent dans l'espace public de Saône-et-Loire. Auteur de plusieurs sculptures funéraires au cimetière Saint-Brice de la ville, il travaille également à la réalisation des monuments commémoratifs de la Grande Guerre dans les communes de Saint-Laurent-sur-Saône, de Charnay- lès-Mâcon, de Charolles et de Nantua. Associé au décor de la Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire en 1911, il exécute un bas-relief à la gloire de l'agriculture locale, Le Pressoir.

06/2023

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