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Seyhmus Diken

Extraits

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Littérature étrangère

Diyarbakir. La ville qui murmure en ses murs

Diyarbakir, le Tigre, la Mésopotamie : cinq mille ans pour une histoire d’amour qui s’est perpétuée jusqu’à nos jours. Aujourd’hui, au XXIe siècle, Diyarbakir – « Amed » de son nom kurde – est la métropole du sud-est de la Turquie, une agglomération en extension permanente que les Kurdes de cette région tiennent pour leur capitale. Dans cet ouvrage, publié en français pour la première fois, Seyhmus Diken se fait la voix de sa ville natale – une voix douce et amicale, une voix apaisée. Voix de son passé, de ses murs antiques et monumentaux, de cet anneau de pierre noire qui lui offre les plus longues fortifications urbaines de la planète. Au fil des pages s’impose le caractère basaltique d’une cité que dévorent le présent, les souffrances et les vagues de l’exil des hommes. L’auteur donne la parole aux lieux enfouis, détruits et oubliés, aux sensations, aux amitiés envolées, à cette nostalgie que distillent chants et poèmes où se rêve Diyarbakir. À mille lieues de tout discours urbanistique, il se livre à un essai de géographie intime, conviant en ses lignes un assemblage unique de souvenirs personnels, d’anecdotes et d’airs populaires qui donnent une chair si singulière à cette ville fugitive. Suivre le sillage du guide Seyhmus Diken, c’est plonger – par le texte et ici par l’image – dans la mémoire d’une Turquie « turque » mais aussi kurde, juive, arménienne, syriaque et chrétienne, d’une Turquie bien plus complexe et bigarrée que ne le dit, que ne le veut le présent. C’est en redécouvrir les promesses.

02/2011

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Littérature étrangère

Diké

" Désespéré, il alla discuter de sa situation avec un ami de son quartier. Confronté au même problème, ce dernier lui expliqua qu'il avait tout essayé sans le moindre succès. Pour lui, il ne restait qu'une solution, partir en Europe - là-bas, les choses sont beaucoup plus faciles, dit-il ". Après un échec scolaire qui lui ferme les portes du baccalauréat, Kolooh, un jeune camerounais de vingt ans décide d'aller tenter sa chance en France. Alors que rien ne l'y prédisposait, il s'engage alors dans un parcours périlleux et plein d'enseignements passant par la Guinée Equatoriale et l'Espagne. Le voyage éprouvant de Kolooh, nous propose une réflexion sur les motivations et les circonstances qui conduisent souvent les jeunes africains à quitter leurs pays, pour se lancer dans une aventure parfois risquée pour atteindre l'Europe, le continent de tous les rêves, de tous les espoirs...

10/2006

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Poésie

De la bête et de la nuit

#MondeAnimal – On n'accède à l'humanité qu'à travers l'attention à l'autre, qu'il soit humain, animal, végétal, minéral. Ecrire permet de cerner cet autre, le serrer au plus près de son être, et de sa nuit. De la bête et de la nuit est issu de cette attention, de ce regard.

01/2021

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Littérature française

Diên Biên Phù

"Depuis vingt ans mon esprit erre en ce lieu, qui me hante. J'y reviens enfin, pour retrouver des souvenirs perdus. En exil de moi-même. Je suis de retour ici pour une femme flamme, rencontrée pendant la guerre. Nous nous étions aimés, sans bruit ni fureur, avant de nous séparer, contraints. Dans la stridence du silence. J'étais jeune et mal marié, rêveur, avide de voyages et d'aventures, de douces drogues dures et d'écriture. Passions voraces et dévastatrices pour les âmes comme la mienne, en recherche d'absolu, inatteignable. En quête de moi-même, j'avais trouvé Maï Lan. Frêle et mystérieuse jeune femme, qui allait s'éprendre d'un soldat en guerre contre son pays. Et contre lui-même. Il y a des êtres qu'on rencontre trop tard pour ne pas les aimer. Maï Lan." Vingt ans après la défaite des troupes françaises à Diên Biên Phù, en mai 1954, Alexandre, un ancien soldat, revient au Viêtnam sur les traces de Maï Lan, la femme qu'il a follement aimée. L'horreur et l'absurdité de cette guerre sont vite apparues au jeune homme qui, pour échapper à un mariage de convenance, avait cédé à la propagande colonialiste. Au coeur de l'enfer, il va pourtant faire la connaissance des deux êtres qui modèleront celui qu'il est devenu, un journaliste engagé dans les luttes anticoloniales : Maï Lan, et " son sourire aux éclats d'arc-en-ciel ", et Alassane Diop, son camarade de régiment sénégalais, qui lui a sauvé la vie lors de l'attaque d'un pont et dont il épaulera la lutte pour l'indépendance de son pays. Avec ce roman vibrant, intense, rythmé par les poèmes qu'Alexandre a pendant vingt ans écrits à l'absente, Marc Alexandre Oho Bambe nous embarque dans une histoire d'amour éperdu, qui est aussi celle de la rencontre d'un homme avec la vérité de ses sentiments et de ses combats.

03/2018

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Histoire internationale

Diên Biên Phu 1954

La bataille de Diên Biên Phu, qui se livre du 13 mars au 7 mai 1954, est la dernière de la guerre d'Indochine. Elle est aussi la plus longue du conflit et l'une des plus meurtrières. Environ 8000 soldats vietminh sont tués, ainsi que 2293 soldats de l'armée française, qui perd aussi 11 721 prisonniers, dont seulement 3290 reviendront des camps de prisonniers. Le camp retranché de Dién Bien Phu n'a pas pu contenir les assauts de l'armée vietminh du général Giap. Cette défaite sans appel sonne le glas de la présence française en Indochine. En juillet 1954, après les accords de Genève, le Vietnam est partagé en deux et les Français quittent le Tonkin, devenu Nord-Vietnam.

09/2019

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Histoire de France

Lettres de Diên Biên Phu

Diên Biên Phu est la dernière bataille livrée par la France avec les soldats de notre vieil empire colonial. Pour la dernière fois, des Nord-Africains, des Africains (qu'on appelait alors Sénégalais, sans doute à cause de notre collusion vieille de quatre siècles avec le Sénégal), des gens de tous nos comptoirs et îles épars, Yanaon, Karika, Mahé, Chandernagor, Pondichéry, les Antilles, les Glorieuses et autres territoires de l'océan Indien, les galaxies du Pacifique ; pour la dernière fois, ces jeunes hommes au service de la France vont se battre, et mourir, côte à côte avec nous, les Gaulois, avec nos cousins européens de la vieille Légion, et surtout avec nos frères indochinois : les Vietnamiens d'abord, déchirés par leur guerre civile, les Cambodgiens, les Laotiens et toute la multitude des peuples de là-haut. Et, chose surprenante, tous ces jeunes hommes pressentent confusément que c'est l'ultime bataille et qu'elle est déjà perdue. Peu ont rechigné. Il y a là un mystère ! Il y a un autre mystère : pourquoi tous ces hommes se sont-ils battus là-haut, au fond d'une vallée perdue du bout du monde, au bord de la Nam Youn, sur le sol du Vietnam, pays indépendant qui n'était plus une possession de la France, avec la même foi, le même acharnement, le même esprit de sacrifice que nos grands-pères sur les bords de la Meuse, sur le sol de France ? Oui, il y a là un grand mystère ! Pierre Schoendoerffer, préface.

04/2004

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