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Sahraouis

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Sahraouis

Rogério Ferrari est l'une des figures majeures de la photographie sociale et documentaire au Brésil. Anthropologue de formation, correspondant de l'Agence cubaine Prensa latina . Il se consacre depuis plus de quinze ans à restituer en images après de longs mois d'immersion les luttes de libération nationales à travers le monde ainsi qu'à documenter les luttes amérindiennes et celles des paysans sans-terre au Brésil. Aux côtés du Mouvement des sans-Terre il fut à l'initiative de la création d'agence de presse autonomes du MST animés par des paysans en lutte, ces agences ont contribuées à ce que ces derniers puissent eux-mêmes documenter leur réalité à rebours des clichés véhiculés par la presse mainstream au Brésil. Ses derniers travaux portent sur les gitans brésiliens. Le sahraouis de Rogério Ferrari est le fruit d'un séjour dans les camps de réfugiés sahraouis dans le sud-ouest algérien. Séjour au cours duquel , il mis en place des ateliers d'initiation à la photographie à

05/2021

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Histoire internationale

Les chemins sahraouis de l'espérance

Au Sahara Occidental se mène depuis 1976 une guerre oubliée, ramenée régulièrement aux feux de l'actualité : celle des Sahraouis pour la libération de leur territoire occupé par le Maroc, en dépit de toutes les résolutions des organismes internationaux. Réfugiée sur la Hamada de Tindouf, balayée par les vents glacés en hiver, brûlants en été, la majorité de la population civile vit sous tente, déplacée depuis douze ans. Sur le front, les hommes pieds nus, au courage indomptable. En face d'eux, une des coalitions les plus agressives, les plus réactionnaires que l'Afrique moderne ait connues, tandis que dans les geôles marocaines des territoires occupés, des "experts" étrangers assistent les bourreaux chérifiens, auxquels de leur côté, la France, les Etats-Unis, l'Afrique du Sud et d'autres ne refusent aucune aide militaire... Ce livre d'histoire et d'actualité est écrit par un Sahraoui. De là, le ton passionné qu'on lui trouvera, et un désir constant de ne rien laisser dans l'ombre, afin que nul ne doute de la légitimité d'une lutte pleine d'espoirs où le Maroc met aussi en jeu la paix dans cette partie du monde et au-delà. Il en appelle à nos propres principes d'indépendance, de liberté, de solidarité, à notre propre sens de la dignité. De là, sans doute, l'émotion qui naît de ces pages.

07/1987

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Histoire internationale

Gdaïm Izik. Une nouvelle vague de résistance sahraouie (2010-2015)

Le peuple du Sahara occidental qui compte près d'un million de Sahraouis perpétue sa quête pour faire valoir et achever sa souveraineté (dont la région de l'Oued Noun fait partie) et faire aboutir l'application du droit international. Il a exprimé récemment les mêmes revendications par le rassemblement de 20 000 Sahraouis à Gdaïm Izik, localité dénuée de tout, proche de la ville de l'Aaïun. Ils ont tenu plus de 40 jours dans des conditions sanitaires et humaines minimales. Devant l'ampleur de cette mobilisation pacifiste le Maghzen marocain a tenté de négocier avec des représentants du mouvement sur la base de la marocanité du Sahara récupéré, à savoir l'autonomie élargie. Mais les insurgés ont maintenu leurs revendications politiques et exigé la tenue d'un référendum d'autodétermination. Cette lutte qui se voulait pacifique s'est soldée le 8 octobre 2010 par la charge de la gendarmerie du roi, le démantèlement brutal du camp, la dispersion des tentes et des campeurs et, cela, devant les observateurs internationaux notamment européens. Les Colonels et les Procureurs du Roi du Maroc ont procédé à l'investigation judiciaire de 69 Sahraouis présumés coupables. Parmi eux, 24 Pacifistes sahraouis, incriminés en tant que "bande organisée et criminelle" le 17 février 2013. Pourtant il n'y a pas de charge pénale sérieuse retenue contre eux, ni d'allusion à "l'affaire politique" du Sahara occidental. Ni non plus de faire-valoir des revendications du Comité de Coordination des Campeurs contestataires contre "le projet de l'autonomie". Cet ouvrage propose une analyse critique de ces événements qui inscrit dans le cadre de la résistance continue du peuple sahraoui.

06/2015

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Histoire internationale

Le siècle guerrier franco-sahraoui. 1910-2010

La ville mystique de Smara, située sur le fleuve de la Saguiet El Hamra, réputée pour ses Oueds et ses richesses archéologiques qui ont inspiré plusieurs écrivains occidentaux, a attiré l'attention des coloniaux français à partir de l'installation de la zawya de Cheikh Ma El Aïnin sur les rives de la Saguiet El Hamra. Les Tribus Combattantes Sahraouies, seule force politique agissant contre les invasions, résistaient face à la présence des coloniaux français dans l'Adrar mauritanien, fraîchement acquis. La riposte des coloniaux fut l'expédition punitive et préventive dont celle du lieutenant-colonel Charles Mouret, objet de ce livre, qui a parcouru 800 km à la recherche des assaillants, poursuite qui s'est soldée par la bataille de Taguiatt, le 10 mars 1913. Le récit analytique de ces événements du début du XXe siècle donne, documents à l'appui, des éclaircissements, non seulement sur la formation politique du peuple sahraoui, mais montre aussi la profondeur historique de la résistance des Tribus Combattantes Sahraouies. Non sans lien stratégique avec la situation actuelle qui prévaut dans la région des conflits politiques et diplomatiques émergent à propos du Sahara ex-espagnol. Depuis, l'invasion illégale marocaine dans la région a pris la place des anciennes puissances coloniales (l'Espagne et la France), au détriment des résolutions de la communauté internationale qui plaide pour l'autodétermination du dernier peuple colonisé de l'Afrique.

04/2010

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Histoire internationale

Avec les Sahraouis, une histoire solidaire de 1975 à nos jours

Ce livre raconte le chemin parcouru pendant 34 ans par les Sahraouis, en quête de leur liberté aux côtés de tous ceux qui en France, en Europe et en Algérie ont soutenu et soutiennent leur revendication à l'autodétermination et à l'indépendance. Son auteur, Régine Villemont, a été de toutes les étapes de cette solidarité. En créant en octobre 1975, le comité de la Sarthe des Amis de la RASD puis en devenant en 1990, Secrétaire générale de l'Association des Amis de la RASD. Le comité de la Sarthe, créé en 1975, maintient encore aujourd'hui une sensibilisation à la question du Sahara occidental et représente un point d'ancrage important pour l'AARASD nationale, ainsi que le jumelage de la ville du Mans avec la daïra d'Haouza. Régine Villemont revendique cette fidélité de 34 ans sans complexe. La lutte du peuple sahraoui pour son indépendance a en effet valeur universelle puisqu'elle impose à la Communauté internationale une exigence de cohérence en ne cessant de lui demander d'accorder ses déclarations sur les règles du fonctionnement international et sa pratique. Cette volonté à faire triompher son droit et à ne pas se plier au droit du plus fort, le combat sans cesse recommencé de " David et Goliath ", mérite cette fidélité et appelle à ce que le monde jamais n'oublie le peuple sahraoui mais soit au contraire à son côté pour que l'histoire lui rende enfin raison.

09/2009

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Sciences politiques

Journal d'un camp sahraoui. Le cri des pierres

Lorsqu'en 1991 le Front Polisario signe après 16 ans de guerre le cessez le feu per-mettant à la mission mandatée par l'ONU, la Minurso, d'organiser un référendum d'auto-détermination au Sahara Occidental, personne n'imagine que près de 20 ans plus tard la République arabe sahraouie démocratique (RASD) sera encore une république en exil, celle du peuple sahraoui, réfugié en plein désert algérien dans ces camps de l'oubli. Pourquoi rien ne bouge au Sahara Occidental, dernière colonie d'Afrique, depuis plus de trois décennies ? Pourquoi continue-t-on à faire de l'aide d'urgence ou à mettre en place éducation et formations qualifiantes pour un avenir hypothéqué par le gel du processus de la décolonisation ? " Qu'avons-nous de moins que les espèces animales et végétales que vous protégez ? " me demandait une amie sahraouie. Humanitaire, je fais partie de ceux qui entendent ou se posent ces questions et doivent les relayer à qui de droit. J'ai choisi de le faire, avec les armes émoussées de la parole et de l'écriture. Transmettre, c'est aussi vouloir être contagieux de soi-même. Vivant depuis deux ans dans mes familles d'accueil, j'ai voulu témoigner de la vie quotidienne par le récit, par les portraits esquissés, par la poésie, de cette réalité oubliée ou ignorée depuis 35 années. De mes notes prises chaque jour est né peu à peu un journal lors de mes retours à Alger. Ce " Cri des pierres ", puisque les hommes font preuve d'un silence assourdissant, est entre vos mains aujourd'hui.

12/2010

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