Robopocalypse

Avec cette gueule d'ange en céramique poliment blanchie et ses yeux en boules rouges, modèle sapin de Noël, la couverture de  Robopocalypse sent le film Pixar. Ce ne seraient les cils en image 3D qui faussent l'harmonie du visage, cette machine aurait quelque chose de doucement sympathique. 

Steven Spielberg est un homme très occupé : malgré son titre, beaucoup attendent Ropopocalypse, mais le réalisateur américain pourrait bien s'intéresser auparavant à l'histoire d'Edgardo Mortara. Ce petit garçon de 6 ans avait été enlevé à l'âge de 6 ans par les autorités papales, en 1958, pour être converti. Un scandale, devenu un livre sous la plume de David I. Kertzer.