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Pierrick Guinard

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Littérature française

Fêlés. Roman

Ils se sont retrouvés entre quatre murs. Paul, le jeune mathématicien souffrant gravement de vertiges cosmiques et par ailleurs sauteur en hauteur subissant au quotidien le terrible poids de la pesanteur. Alexandre, psychiatre de quelques années son aîné, éprouvant chaque jour un peu plus cette douloureuse impression d'être surveillé, contrôlé, quasi manipulé par des forces extérieures. Thérèse de Belleville, surnommée la Castafiore, qui elle aussi a ses voix. Et Andreï Denissovitch, dit le Prince de Sibérie, joyeux rescapé des hôpitaux psychiatriques de l'URSS... Georg Büchner écrivait dans Woyzeck : "Chaque homme est un abîme, on a le vertige quand on se penche dessus".

10/2021

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Littérature française

Ma vie avec Neymar Junior

Doit-on, parce qu'on n'est qu'une simple bactérie de l'épiderme d'un homme, se soumettre à une insupportable clandestinité et renoncer de la sorte à toute notoriété chez les humains ? Doit-on, parce qu'on est qu'un écrivaillon anonyme de troisième zone, se résigner à ne jamais défrayer la chronique littéraire qui le gratifierait de quelques miettes de considération ? Or, un jour, l'homme s'aperçoit que l'être ridicule, doté seulement d'une cellule sans noyau, est hébergé par une icône planétaire, objet de tous les regards et de toutes les ferveurs. Alors, sans scrupule, il s'empare du microbe, en crée un personnage romanesque digne d'intérêt car intimement lié à la star, afin de s'envelopper indécemment des effluves de sa réputation. Cette histoire est celle de "Petite Vie" . Elle raconte sa vie avec Neymar Junior, décryptant un à un les mystérieux tatouages qui couvrent son épiderme. Elle évoque aussi l'escroc cynique qui la sortit de l'ombre pour profiter sans retenue de la lumière de la star et ériger ainsi sa publicité.

04/2023

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Littérature française

Gabriel

A la fin du printemps 1950, Gabriel, vingt-six ans, fut retrouvé mort dans le massif de l'Adamaoua, au nord du Cameroun. Il venait de déserter sa congrégation de pères missionnaires. Suivant ses dernières volontés, son corps fut mis en terre selon la coutume païenne des Kirdis. Peu de temps avant son décès, il s'était pris en photo en pleine nature, tenant dans une main une page déchirée de son journal et sur laquelle il avait griffonné : Rien qui m'appartienne, sinon la paix du coeur et la fraîcheur de l'air. L'autre main semblait levée en signe d'adieu. Il souriait et, malgré son visage affreusement décharné, sûrement rongé par la fièvre et la maladie, ceux qui le connaissaient depuis longtemps, bien avant son départ en Afrique, lui trouvèrent un air étonnamment radieux, débarrassé de cette tristesse qu'ils lui avaient toujours connue.

06/2020

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Littérature française

Le délit d'Awa

Dortmund, Allemagne. Un fait divers en provenance du musée d'Art contemporain : Awa, une jeune femme de ménage d'origine africaine, détruit par erreur une oeuvre de Martin Kippenberger, artiste de renommée internationale, célébré par la critique. Quelque temps plus tard, l'auteur rencontre Awa et la fréquente trois mois durant : une envie de comprendre qui elle est et quels ont été la nature et le sens de son geste au regard de son propre parcours. Le désir d'aller jusqu'au bout de cette histoire, de travailler au corps cet "accident", comme l'appelle celle qui a confondu une oeuvre d'art de huit cent mille euros avec une bassine encrassée. Il entreprend alors de dérouler librement le fil de cet événement tragi-comique qui a défrayé la chronique dans le monde entier...

07/2018

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Littérature française

LE CHINOIS - Pierrick Steunou

"Le café des turfistes route de N. et devant lui, la vaste chaussée. Ca roule, ça se gare, ça fait demi-tour. Il fait trop froid pour la terrasse, on est assis dedans parmi les gens tassés dans leur anorak, les coups de Ricard et les soucoupes tachées, et aussi les télés qui tentent de coloniser l'espace au dessus des têtes. On fait quelques sourires pour être toléré. Les gens grattent, très consciencieusement ils grattent, l'âme au repos sans doute ou l'esprit, quelque chose aime ça en eux, pas uniquement l'appât du gain. Pas uniquement l'espoir qui gonfle, ou bien si ? " P. S.

09/2023

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Littérature française

La guimard

Elle se nommait Marie-Madeleine Guimard. Elle fut la danseuse la plus populaire de son temps, l'étoile incontestée de cette danse baroque qui culmina, en France, dans la seconde moitié du XVIII ? siècle. Elle fut, en outre, l'une des plus grandes courtisanes de cette époque - comptant, parmi ses amants, tout aussi bien Mirabeau que le duc d'Orléans. Elle fut le modèle et la maîtresse de Fragonard, qui décora son hôtel particulier. Dans son salon se pressaient nombre d'intellectuels des Lumières, et c'est là, d'une certaine façon, que se préparait cette Révolution qui devait lui être fatale. C'est bien un narrateur d'aujourd'hui qui entreprend de la ressusciter. Qui ne cesse de méditer sur la vie de son personnage, d'établir des contrepoints entre le présent et le passé. Qui se plaît, aussi, à rendre indistincte la limite entre ce qui repose sur des documents attestés et ce qui procède de l'imagination. Parce que la vérité visée n'est pas seulement celle des faits. Non pas, donc, une biographie romancée - mais plutôt un roman biographique.

04/2008

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