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Pallaksch, Pallaksch

Extraits

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Littérature française

Pallaksch, Pallaksch

Pallaksch est un mot d'une langue inventée, bégayée par Hölderlin dans sa tour à Tübingen. Pallaksch, Pallaksch est le titre de cet ensemble de récits où se mêlent personnages et animaux pour dire à la fois oui et non, j'y suis et je n'y suis pas à un monde qui, lorsqu'il n'a pas prévu leur destruction, a cessé de prendre en compte leur existence. Au centre du livre, comme au coeur de ce monde en proie à la violence, un écrivain s'entaille la main en coupant un morceau de bois. Bientôt il ne supportera plus le chant des oiseaux et se fera couler de la cire dans les oreilles...

03/1990

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Littérature française

Vaisseaux brûlés. Tome 2, Killalusimeno

Ce livre est la deuxième livraison sur papier du site Vaisseaux brûlés (perso.wanadoo.fr/renaud camus). Il se présente sous un faux nom. Son vrai titre est («Pallaksch, Pallaksch»). Mais ce titre était déjà pris, par un recueil de nouvelles de Liliane Giraudon, paru aux mêmes éditions P O L. «Pallaksch, Pallaksch» est le dernier vers du poème de Paul Celan, Tübingen, Janvier. Ce sont les mots que prononçait Hölderlin dans sa tour, à Tübingen, quand il voulait signifier à la fois oui et non. Dans le même temps il refusait qu'on l'appelle Hölderlin et demandait qu'on le nomme Killalusimeno. Lors de leur dernière entrevue, le jeudi saint de 1970, Heidegger proposa à Celan, pour l'été, un voyage en commun «sur les sites hölderliniens du haut Danube». Mais Celan se jeta dans la Seine, le 20 ou le 21 avril, du haut du pont Mirabeau. Un Roman, si l'on veut. On y croise aussi Ungern von Sternberg, Héraclite l'Obscur, «je», W, Warhol et le chien Horla.

04/2001

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Lecture 6-9 ans

Le garçon de passage

Ils sont trois. Non, en fait quatre avec le grand, absent, celui qui a forgé la légende, inventé la langue et fixé les règles de vie sur Pallakch, leur île secrète. Le temps d'une journée et d'une nuit d'été, le garçon et la fille emmènent le garçon de passage dans ce lieu mystérieux au milieu de l'eau. Mais pour avoir accès à ce repaire idyllique où les arbres ont des noms de sages, il faut réussir plusieurs épreuves initiatiques. Une fin d'été pour une fin d'enfance. De la perte de l'innocence et du voyage sans retour au pays du sérieux et de l'imaginaire bridé. Dominique Richard décrit avec pudeur et sensibilité ces âges transitoires, dans une forme théâtrale où dialogues et récit s'entremêlent.

11/2009