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Omar Khayyâm

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Critique Poésie

Les chants d'omar khayam

Il y a peu d'oeuvres qui soient, autant que les quatrains d'Omar Khayam, admirées, rejetées, haïes, falsifiées, calomniées, condamnées, disséquées, et qui atteignent une renommée universelle, en restant pourtant méconnues. Sadegh Hedayat s'est découvert très jeune des affinités avec cette oeuvre et s'est proposé de faire découvrir à ses contemporains "l'homme et sa pensée à travers une poignée de quatrains en langue persane attribués à Khayam mathématicien et astronome des V et VI siècles de l'Hégire (vers 1050-1123 ap. J. -C.)". De plus, il s'est fait le lecteur critique des auteurs qui avaient entrepris, avant lui, d'analyser les quatrains, des éditeurs qui les avaient fait lire : pour Hedayat, la plupart se sont fourvoyés, les premiers en lui attribuant des réflexions ou des idées contradictoires révélant par là leur totale méconnaissance de l'oeuvre - les seconds en éditant, sous son nom, des quatrains dont il ne pouvait être l'auteur. C'est cette édition critique des Chants de Khayam, à laquelle il travailla en 1923, âgé de vingt ans, que nous rééditons aujourd'hui. Si Khayam s'était, semble-t-il, trouvé empêché de mettre ses idées en pratique, s'il avait préféré revêtir le masque de l'homme de science respecté, Hedayat s'était, lui, fait un devoir de rechercher cette parfaite adéquation entre sa vie quotidienne et sa pensée. Lorsqu'il rend hommage à son maître persan, Hedayat est un jeune homme qui possède déjà sa propre vision du monde et sa propre culture, celle-ci considérablement étendue. Hedayat utilisera donc tous moyens qui sont à sa disposition pour connaître ce que la société iranienne contemporaine contribue à rendre plus "étranger" encore aux jeunes gens de sa génération : la culture de la Perse et de l'Iran ancien d'une part, la création occidentale d'autre part, véritable laboratoire duquel sortait, de loin en loin, des oeuvres iconoclastes, peu respectueuses des formes passées, et qui répondaient parfaitement au besoin qu'avait alors l'écrivain iranien de s'affranchir des pesanteurs ancestrales. Sadegh Hedayat a entrepris, à partir d'un choix de quatrains d'Omar Khayam, un travail rigoureux, méthodique qui tranche avec les habitudes des hommes de lettes iraniens : en tant qu'essai, Les Chants ont suscité un très grand intérêt dans les milieux intellectuels iraniens et ont fait école. La traduction que M. F. Farzaneh et Jean Malaplate en ont donné devrait contribuer à mieux faire connaître en France l'oeuvre du poète persan, comme elle permettra de confirmer la place, l'une des premières, de l'écrivain iranien parmi les novateurs du XXe siècle.

04/2022

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Théâtre

Le manuscrit d'Omar Khayyâm. D'après Samarcande d'Amin Maalouf

Au terme d'un long périple à travers l'Iran, Benjamin Omar Lesage et sa femme, la princesse Chirine, embarquent sur le Titanic en direction des Etats-Unis avec pour bagage le Manuscrit d'Omar Khayyâm. Malheureusement, la destinée funeste de ce bateau entraînera la perte du Manuscrit et la disparition de la princesse Chirine. Pour surmonter ce coup du destin, Benjamin rassemble sa mémoire du manuscrit (quatrains et chroniques). Il en fait un récit dont il est le principal narrateur, et pour le traduire sous une forme vivante, il met en scène un choeur de six acteurs qui en assumeront tous les rôles. Au cours de ce récit, Benjamin revit, à travers le fantôme de Chirine, différents épisodes de la conquête du Manuscrit, mais ce n'est qu'au terme de ce récit, une fois le Manuscrit d'Omar Khayyâm reconstitué, que Benjamin Omar Lesage voit réapparaître la princesse Chirine.

11/2018

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Poésie

Cent un quatrains. Edition bilingue français-persan

Omar Khayyâm ('Umar ibn Ibrahim al-Khayyami) (c. 1047-c. 1122). Mathématicien, astronome (sans doute plus assuré des pouvoirs de la science que de ceux des astrologues, mais les deux termes alors se confondent), sceptique et pragmatique : "O roue des cieux, que de haine à toute ruine acharnée ! ", tel est Khayyâm. Erudit, ô combien ! il compose dans la forme usitée en poésie populaire, le robâï, un ensemble devenu l'un des livres fondateurs de la poésie persane. Proche de la tradition grecque bachique : plaisir et acceptation de l'éphémère. Toute beauté, toute pensée naît de l'argile-mère et y retourne. "Quel profond sentiment du néant des hommes et des choses", écrit Théophile Gautier. Choix, traduction originale et présentation par Gilbert Lazard.

04/1997

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Poches Littérature internation

Vivre te soit bonheur ! Cent un quatrains de libre pensée

"Gardons-nous bien des leçons qu'aux écoles on professe ; Plus sagement caressons les boucles de nos maîtresses, Et, sachant qu'un jour le Temps fera couler notre sang, Versons celui du flacon dans la coupe de l'ivresse". Dans une langue simple et sublime, une invitation à jouir de l'instant présent d'une étonnante modernité, par un immense poète persan du Moyen Age.

05/2016

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Poésie

Cent un quatrains de libre pensée. (Robâïât), Edition bilingue français-persan

Omar Khayyâm (1048-1131) est un grand mathématicien, astronome et philosophe dont les travaux comptent dans l'histoire des sciences. La tradition a aussi conservé sous son nom un abondant recueil de quatrains poétiques. Est-il l'auteur du tout ? Sûrement pas. L'est-il seulement d'un noyau originel ? C'est possible, mais non certain. Quoi qu'il en soit, les plus anciens quatrains sont l'oeuvre d'un grand poète dont l'inspiration est proche de la sensibilité moderne. Le scandale de la mort obsède le poète et obscurcit les instants les plus lumineux. "Tant d'êtres de beauté, quel amour les a créés, quelle rage anéantis ? " L'univers de Khayyâm n'est pas un monde bien ordonné dont l'homme occupe le centre et où il chemine sous le regard bienveillant de la Providence divine, en attendant, s'il est vertueux, de jouir de la félicité éternelle. L'homme n'y est que le jouet de forces incompréhensibles : comme une marionnette, on l'y fait paraître, puis disparaître arbitrairement". Bois", dit le poète. Le thème bachique est traditionnel dans la poésie persane, où il prend toutes sortes de significations symboliques. Chez Omar Khayyâm, l'invitation à boire est un appel à vivre pleinement et à chercher l'éternité dans l'instant. "A ce qui fut et s'en fut ne pensons plus, ma beauté : il n'est d'autre vérité que nos plaisirs éphémères". Cette nouvelle traduction s'efforce de faire sentir au lecteur français l'esprit de l'original persan et aussi de lui donner quelque idée de sa forme.

05/2023

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Poésie

Vin, amour, volupté

Le mathématicien et poète de génie Omar Khayyãm, hanté par l'énigme insoluble de la mort et de notre raison d'être sur cette Terre, nous offre des quatrains d'une beauté saisissante. En utilisant cette forme poétique appelée roba'f — poème "quaternaire" en persan —, l'auteur met la rigueur mathématique au service de l'art poétique pour tenter de trouver des réponses à son existence. Dans la poésie d'Omar Khayyãm, le vin est métaphore, comme la coupe, comme le grain de beauté et la royauté, comme la rose et le rossignol. Il est métaphore de la conscience éveillée, de la beauté et de l'instant devenu éternité. Et c'est cette tradition que le poète reprend et consolide en y ajoutant le noir profond de sa mélancolie. Telle une sagesse orientale, l'auteur nous emporte dans une arabesque de mots, mis en images par le pinceau de Lassaãd Metoui, calligraphe de renom qui nous livre ici d'envoûtantes calligraphies.

11/2019

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