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Nadmian Ndadoum

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Géographie

Les conflits sociaux aux rivages du lac Tchad dus à la régression du niveau des eaux. Le cas des populations du canton de Bol, 2e édition

L'eau est l'une des ressources naturelles indispensables. Son manque est aujourd'hui source de conflits. Le lac Tchad, quatrième en Afrique et septième dans le monde, a connu une régression rapide dans les quarante dernières années. Les causes de cette régression ne sont pas seulement les sécheresses aiguës, mais aussi l'augmentation des besoins en eau. Le recul du niveau des eaux du lac Tchad a permis de récupérer d'immenses terres cultivables, d'obtenir de grandes possibilités de pâturage et d'avoir de grands espaces d'habitation. Ces immenses potentialités de la vallée du lac Tchad ont attiré beaucoup de migrants, notamment les pêcheurs et les éleveurs des pays riverains. La pression humaine conduit à la raréfaction des ressources (en terres cultivables et en eau) et se solde par des conflits entre les cultivateurs, les éleveurs et les pêcheurs. La recrudescence de ces conflits s'explique par le manque de coopération entre les différents acteurs impliqués dans la gestion des ressources en eau du lac Tchad. Qui sont ces acteurs ? Quels rôles jouent-ils ? Comment communiquent-ils les uns avec les autres ? Quelles relations ont-ils les tins envers les autres ? L'auteur propose des pistes et stratégies, comme contribution pour une gestion pacifique et durable des conflits sociaux dans le canton Bol et, au-delà , dans toute la région.

12/2014

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Economie

Mobile money en Afrique. Son rôle pour l'inclusion financière au Tchad

Initialement prévu pour le remboursement des prêts par les membres d'une association, le mobile money, qui a été lancé pour la première fois au Kenya par l'opérateur Safaricom en 2007, a pris de l'ampleur ces dernières années et se développe dans plus de 90 pays dans le monde. Le continent africain est couvert à 80% dès 2012. Au Tchad ce sont les opérateurs de téléphonie Airtel et Tigo en 2013, appuyés par les banques commerciales Orabank et Ecobank qui mettent en place le dispositif. C'est un outil stratégique qui a ses avantages. Pour l'Etat une possibilité d'optimiser les rentrées fiscales, pour les populations un nouveau moyen de paiement, et bien sûr pour les opérateurs une possibilité d'élargir ainsi leur marché. Mais cet outil stratégique peut parfois présenter des risques, en raison notamment de l'extrême rapidité des évolutions technologiques. L'auteur analyse cette révolution mobile financière et les dangers susceptibles de survenir, apporte des suggestions pour une prise de conscience et une adaptation de la réglementation de manière à ce que les droits de tous les acteurs de l'écosystème soient respectés et surtout que les risques liés au caractère mobile de ce nouveau mode de paiement soient réduits. Puis il souligne les causes d'échec de certains opérateurs. Il fournit enfin quelques pistes stratégiques de gestion et de commercialisation de ce produit. Un produit différent car il est avant tout une question de monnaie pour les opérateurs qui sont moins familiarisés à la gestion et à la réglementation financières. L'auteur mentionne également quelques lois et règlements édictés par l'UEMOA et la CEMAC pour la protection de l'écosystème contre les pratiques répréhensibles.

05/2020

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