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Monique Chemillier-Gendreau

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Sciences politiques

Régression de la démocratie et déchaînement de la violence. Conversation avec Régis Meyran

Alors que tous les régimes s'en revendiquent, l'idée de démocratie est aujourd'hui vide de sens. Réduite à un ensemble de recettes, la démocratie laisse le champ à des pouvoirs populistes qui n'hésitent pas à se montrer favorables à l'armement des citoyens. Qu'a-t-il donc manqué à la démocratie telle qu'elle a été théorisée et mise en pratique jusqu'ici, pour que les peuples s'en détournent et remettent leurs destins à des dictateurs ou des aventuriers ? Mobilisant La Boétie, Clastres, Abensour, Monique Chemillier-Gendreau nous rappelle que le seul titulaire du pouvoir est le peuple dans sa diversité. Mais toute perspective seulement nationale est insuffisante. Les institutions internationales imaginées au sortir de la Seconde Guerre mondiale, n'ont pas réussi à garantir aux peuples ni la sécurité collective, ni la justice sociale, ni la sauvegarde de leur environnement. L'auteure réfléchit dans cet entretien à une nouvelle architecture mondiale à même de reprendre l'idée de paix, non comme la seule absence de guerre, mais comme la recherche d'une société juste et bonne.

09/2019

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Droit

Un autre droit pour un autre monde. Comment sortir des impasses du droit international contemporain ?

Monique Chemillier-Gendrean n'a cessé de développer une approche critique du droit international, construisant sa réflexion sur la longue durée pendant que l'essentiel de la doctrine française développait une vision positiviste et formaliste du droit international. Courageusement, elle n'a cessé de montrer les faiblesses et impasses de cette branche du droit et du système juridique international dans son ensemble, révélant notamment les ambivalences du texte si fondamental que constitue la Charte des Nations Unies, porteuse de tant d'espoirs mais également de déceptions par son appui à la souveraineté des Etats. C'est certainement la compréhension commune de ce concept de souveraineté de l'Etat, altéré de butes parts dans le cadre de la mondialisation, qui est au mur de la réflexion de l'auteure en ce qu'il constitue selon elle l'ultime obstacle à une réelle pacification du monde et à une pensée de l'universel. Il ne s'agit pas de nier que le droit international est en soi un progrès par rapport à l'anomie qui caractérisait naguère les relations internationales soumises au seul jeu du rapport de forces. Il n'en demeure pas moins qu'il est marqué par un certain nombre de lacunes et de fortes contradictions qui minent son application et son efficacité. La segmentation des sociétés en Etats souverains comme leur organisation au sein de l'ONU sont en voie d'être englouties parle monde nouveau qui émerge. Nous serions en effet parvenus à la fin d'un cycle historique qui révèle l'inadaptation du droit international à régir les rapports interétatiques et le développement des actions d'un certain nombre d'acteurs non étatiques. Il ne s'agit toutefois pas de déplorer la situation et d'attendre le grand effondrement comme si l'ordre du monde actuel était inéluctable. Il faut au contraire faire un saut logique considérable, imaginer les bases sur lesquelles doit être construite une société mondiale différente, un monde commun, en tirent les leçons des échecs du droit international. Il convient, pour cela, de recourir à une démarche utopiste assumée, l'utopie constituant l'indispensable renouvellement de l'horizon politique qui repose sur la conviction qu'un autre droit pour le monde à venir sera fondé sur le principe d'une entre-connaissance universelle. Il faut donc notamment réactiver le politique a tous les échelons, briser le principe de domination, assurer le pluralisme juridique, ouvrir une nouvelle page de l'idée de démocratie repenser à nouveaux frais la question du cosmopolitisme. Cela exige un nouvel imaginaire politique et juridique qui puisse faire vivre ensemble des communautés d'êtres humains libres. Alors, l'alliance des Etats se trouvera heureusement complétée et dépassée en se métissant d'une alliance directe des citoyens dans une ère post-nationale, donc post-souveraine, articulée sur une pensée politique du bien commun a l'échelle du monde. Il est en somme question de changer le monde par un nécessaire bouleversement.

10/2019

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Droit

De la guerre à la communauté universelle. Entre droit et politique

L'espoir né de la création de l'Organisation des Nations unies après la Seconde Guerre mondiale n'a pas été suivi des bienfaits attendus et la fin de la guerre froide n'a pas été l'occasion de nouvelles avancées dans la prévention des conflits. Le monde globalisé reste en proie à la violence, aux entraves à la liberté, aux inégalités grandissantes, à un usage inconscient et destructeur des ressources de la planète. Cette situation impose de penser une nouvelle organisation de la communauté universelle, ce qui ne se fera pas sans un changement de paradigme. Le principe qui préside encore à l'organisation du monde est celui de la division en États souverains. Mais il est illusoire de croire que la souveraineté puisse être la condition de la paix. Dans un nombre grandissant d'États, elle est réduite à un pouvoir de répression. Elle ne garantit pas la liberté des groupes ni la recherche du bonheur commun. Elle fait obstacle aux avancées du droit international et elle permet l'impunité des dirigeants. Partant de ce constat, Monique Chemillier-Gendreau met sa longue expérience du droit (par l'enseignement, mais aussi par la participation à des procédures internationales) au service d'une analyse critique de la situation actuelle. Elle prône l'abandon du concept de souveraineté, porteur des possibilités de guerre, au profit de celui d'association politique des hommes libres, retour à la liberté du peuple, mais aussi à sa responsabilité. Si elle défend cette idée à l'échelle des communautés nationales, elle l'élargit à toutes les communautés politiques, infra ou supra-nationales. Partout où des hommes et des femmes assemblés ont à décider d'une part de leur destin, le politique doit être réhabilité contre l'emprise de l'économique et contre les bureaucraties actuellement à l'oeuvre.

03/2013

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BD tout public

GladyS & Monique

Gladys, la rouquine, et Monique, la blonde, reviennent dans un album qui leur est dédié. Six historiettes des plus sexy pour ces jolies filles ambiguës. Dessinateur clairement autodidacte, Juan-José RYP commence sa carrière avec Jeux de Filles puis viendront GladyS&Monique et Ignominie, trois chefs-d'oeuvre de l'érotisme espagnol. Il entre en 2001 dans le staff des dessinateurs du célèbre éditeur américain Avatar Press qui lui demande d'illustrer des textes d'écrivains de la carrure d'Alan Moore, Frank Miller, Brian Pulido ou Warren Ellis et de transposer en bédé des films à succès tels que Robocop, Vendredi 13 ou Massacre à la tronçonneuse. Ryp, dessinateur obsédé par le détail et l'anatomie, prépare divers projets pour l'Europe.

12/2010

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Littérature française

Monique s'évade

Une nuit, j'ai reçu un appel de ma mère. Elle me disait au téléphone que l'homme avec qui elle vivait était ivre et qu'il l'insultait. Cela faisait plusieurs années que la même scène se reproduisait : cet homme buvait et une fois sous l'influence de l'alcool il l'attaquait avec des mots d'une violence extrême. Elle, qui avait quitté mon père quelques années plus tôt pour échapper à l'enfermement domestique, se retrouvait à nouveau piégée.

Elle me l'avait caché pour ne pas "m'inquiéter" mais cette nuit-là était celle de trop. Je lui ai conseillé de partir, sans attendre. Mais comment vivre, et où, sans argent, sans diplômes, sans permis de conduire, parce qu'on a passé sa vie à élever des enfants et à subir la brutalité masculine ? Ce livre est le récit d'une renaissance. E. L.

Edouard Louis est l'auteur de plusieurs ouvrages autobiographiques, traduits dans une trentaine de langues.

04/2024

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Régionalisme

Monique Chatelain - 1932-2014

Monique Chatelain est une artiste Lyonnaise née en 1932. Une enfance tourmentée , ainsi que des problèmes de santé la poussent à se réfugier dans le dessin et la peinture. Très talentueuse elle obtient une notoriété qui l'encourage à continuer. Fascinée par la couleur et le travail de la lumière , elle se passionne rapidement pour le travail des émaux. Elle réalise dans un premier temps de petites pièces sur terre cuite puis s'intéresse dans un deuxième temps à la technique des émaux sur lave volcanique. Celle-ci lui permet de travailler sur des surfaces plus grandes , de mieux exploiter la transparence des émaux et d'obtenir des couleurs plus vives et plus intenses par une cuisson à plus haute température. Dans les années 70, Monique Chatelain va se faire connaître par la réalisation d'oeuvres de très grande taille qui vont intéresser les architectes et les promoteurs de la région Lyonnaise pour la décoration de leurs immeubles. Elle va alors réaliser pour eux plus de 150 créations dont beaucoup s'orientent vers l'abstraction. Sa notoriété va dépasser les frontières car certaines de ses oeuvres vont être exportées aux Etats unis et au Japon. Du fait de sa discrétion ,elle ne sera jamais connue du grand public. Elle décède en 2014 après une carrière artistique prolifique.

01/2019

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