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Melkior

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Science-fiction

Melkior

Un enfant part en quête d’une gemme, afin de sauver le monde...

06/2012

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Collège

Guillaume ou le Chevalier au Loup

Alfonso est un loup bien étrange. Il mange des champignons, vit à l'écart de la meute... et, au lieu de le croquer, il sauve un petit enfant d'une mort certaine ! Désormais fidèle compagnon du garçon, il l'accompagne à la cour de Rome lorsque l'empereur le recueille. Guillaume ne tarde pas à s'y distinguer par sa bravoure : il devient un chevalier admiré, à qui tout semble réussir malgré son obscure naissance... Mais quand il tombe amoureux de la sage Mélior, qui est la fille de l'empereur, cette passion réciproque, désapprouvée par le père de la jeune femme, met en danger la vie des deux amants. L'aide du loup au coeur d'homme suffira-t-elle à les sauver ? Adapté du roman médiéval Guillaume de Palerne, composé au XIII? siècle par une main anonyme, ce récit convoque la figure du loup-garou pour interroger la frontière entre l'humain et l'animal. POURSUIVRE L'AVENTURE... : Le vocabulaire du Moyen Age ; Le mot de l'auteur ; As-tu bien lu ?

07/2024

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Science-fiction

Tolkien. Les racines du légendaire

Prendre Tolkien au sérieux : tel est le projet de La Compagnie de la Comté, association fondée il y a sept ans. La Terre du Milieu mise en scène par Tolkien en trois Âges est-elle le pur fruit de l'imagination ou en âge de raison ? Quelle rationalité pour la féerie ? Une mythologie ne peut-elle être que prolégomènes à un discours rationnel ou peut-on conserver le mythos auprès du logos après la fin des mythologies antiques ? Quelles racines innervent l'arbre féerique ? Pour créer la Terre du Milieu, Tolkien a puisé à deux sources : la matière du Nord (la culture scandinave qu'il enseignait à Oxford) et sa foi (catholique). Ses emprunts à la tradition patristique sont identifiables. L'étude de deux questions le prouve exemplairement. Comment nommer Dieu ? Les anges ont-ils un corps ? En outre, la féerie, telle que la pense Tolkien, n'est en riel assimilable au New Age - gnose moderne que, tels les Pères de l'Eglise hier, Tolkien, nous permet de repousser aujourd'hui. Car si Le Seigneur des Anneaus, est lui aussi un surgeon, ce nouvel arbre est enraciné, avec discernement, dans la tradition. Plus, cette féerie se pense elle-même comme tradition. Tolkien, dans la lettre à M. Waldman que nous publions, retrace la genèse complète de sa mythologie. Il apparaît comme le dernier scribe d'une tradition remontant à Eriol, voyageur anglo-saxon en contact avec les Elfes. Mais la féerie peut aussi se laisser penser non seulement comme discours sur le pays des Elfes, mais surtout par ses événements (la rencontre des créatures en ces lieux). C'est ce que suggère admirablement cet ami français de Tolkien qu'était le R. P. Louis Bouyer. Prendre au sérieux la féerie impose donc de rentrer dans son histoire propre, l'allégorie étant une facilité à laquelle il faut renoncer. L'on peut alors soutenir quelques thèses internes au légendaire. Ainsi découvrira-t-on pourquoi l'anneau n'est pas qu'instrument de pouvoir, pourquoi Sauron n'est pas qu'un nouveau Melkor, pourquoi Sauron encore n'est pas qu'un œil. Enfin, l'on verra pourquoi Númenor est un centre celtique - par où l'on rejoint l'autre source d'inspiration de Tolkien.

12/2003

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