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Marianne Rubinstein

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Décoration

Helena Rubinstein

Si les femmes d'aujourd'hui disposent de produits performants pour améliorer leur apparence ainsi que de salons de beauté, elles le doivent à une femme de caractère, Helena Rubinstein. Du haut de son mètre cinquante, la taille plutôt fine malgré un soupçon d'embonpoint, les cheveux très noirs tirés en arrière, cet être de caractère au profil d'aigle s'est hissé, en partant de rien, au sommet d'un empire colossal. Une créatrice dont la vie est une saga fabuleuse, le roman d'une ambition au service de la grâce des autres. A partir d'archives inédites et d'entretiens avec les dernières personnes l'ayant connue, l'auteur dénoue le fil de l'existence hors normes de cette Polonaise aux origines modestes qui quitta son pays pour partir à la conquête du monde et révolutionner l'esthétique féminine. Avant elle on " soignait ", avec elle on a appris à " embellir ". De la crème Valaze qui l'a faite connaître à ses batailles avec Elisabeth Arden, de la destruction de ses biens en Europe par les Allemands aux saisies opérées par les communistes après la guerre, de l'invention de produits révolutionnaires aux nouvelles techniques de traitements des outrages du temps, de ses amitiés avec Picasso, Dali, Van Dongen aux drames familiaux qui ont marqué sa vie, rien n'est oublié dans cette grande biographie d'un monstre sacré.

11/2003

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Littérature française

Le journal de Yaël Koppman

Si Yaël Koppman n'avait pas croisé, à la faveur de ses travaux universitaires, la figure de John Maynard Keynes, sa vie serait probablement restée celle qu'avec un brin de complaisance et beaucoup de dérision, elle dépeint dans son journal intime : la vie d'une trentenaire désœuvrée, cultivant une relation conflictuelle avec sa mère, vivant en colocation avec son meilleur ami, collectionnant les hommes et s'en remettant en général à sa brillante cousine, Clara, éditrice de son métier. Quand cette dernière lui suggère de se désennuyer en écrivant de la Chick Lit, de la littérature de poulette - genre qui lui conviendrait parfaitement, glisse la perfide -, Yaël est piquée au vif : elle écrira, oui, mais sur la filleule de Keynes, son économiste préféré, qui était aussi la nièce de Virginia Woolf, son écrivain préféré. Bien consciente que la figure d'Angelica Garnett, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, lui tend un étrange miroir, elle se lance à corps perdu dans des recherches sur cette petite fille qui a grandi solitaire parmi les grandes figures de Bloomsbury, qui a vécu bien malgré elle la vie quasi communautaire de ces fantasques intellectuels des années vingt et assisté à leurs expériences sexuelles. À travers la vie d'Angelica, c'est bientôt la sienne propre que contemple Yaël, celle de ces enfants des années soixante-dix curieusement frustrés que leurs parents n'aient pas renoncé à leurs utopies. Le constat est acide et sans illusion. Le Journal de Yaël Koppman devient alors, sous couvert d'un aimable récit autobiographique, le roman au vitriol d'une génération qui, si l'on en croit l'exemple de Yaël, finira par trouver son équilibre.

08/2007

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Littérature française

Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin

"Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin. " C'est ainsi qu'un père orphelin, survivant de la Shoah, s'adressait à sa fille. Des années plus tard, Marianne Rubinstein, l'adolescente d'alors, a voulu sonder la complexité généalogique de cette antiphrase caustique. Mêlant sa propre histoire à celle d'une quinzaine de fils et filles d'orphelins juifs de la Seconde Guerre mondiale, l'auteur esquisse le portrait d'une génération hantée par l'histoire familiale et la quête d'identité. " Non seulement la lecture est rapide et captivante, mais le soubassement du travail de recherche de Marianne Rubinstein est solide. Elle ne retient que l'essentiel du récit de ses interlocuteurs et ce sont eux-mêmes qui, dévoilant et découvrant leur histoire personnelle, expriment avec force et lucidité la spécificité de leur cas. " Serge Klarsfeld (extrait de la préface)

10/2002

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Littérature française

Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel

"C'est quoi, pour toi, la quarantaine ?" demande-t-elle obstinément à ses amies. Elle pour qui le "milieu du chemin de la vie" a commencé par une rupture et la garde alternée de son petit garçon. Après l'effondrement, vient pourtant le temps de la reconstruction, des amitiés fondatrices, des amours éphémères, et d'une certaine douceur de vivre. Dans Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, Marianne Rubinstein évoque tout en subtilité cet ébranlement intime de la quarantaine. D'un ton juste et lumineux, l'auteur de Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin et du Journal de Yaël Koppman, analyse les découvertes, les effrois, les bonheurs et la liberté qui peut en résulter.

08/2012

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Littérature française

C'est maintenant du passé

Qu'écrire encore sur la Shoah qui ne l'a déjà été ? Peut-être son empreinte sur le présent. Comprenant que toute trace de l'existence de ses grands-parents paternels n'a pu disparaître, Marianne Rubinstein décide de savoir ce qu'il reste d'eux. Elle exhume de rares documents d'époque conservés dans une " boîte en fer bleue " et finit même par esquisser un arbre généalogique. Mais alors qu'elle fouille dans te passé, sa recherche ne cesse de déborder sur le présent, de " travailler " sa relation avec son père, de renouveler sa perception de la place et des origines. Récit en forme d'enquête fragmentaire, C'est maintenant du passé récolte les bribes d'une histoire forcément incomplète, ces destins brisés par la Shoah. Et c'est en s'adossant à la tradition littéraire japonaise du haïku que l'auteur parvient à restituer un peu de la vie des siens, pour recueillir la douleur et trouver l'apaisement.

10/2009

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Littérature française

Nous sommes deux

Ils ont trente ans, ils sont jumeaux et vont se marier en même temps, dans un an. D'ici là leur vie va être bouleversée, celle de leurs parents et de leurs beaux-parents aussi. Pas si simple de former un couple quand d'autres se défont, quand on a été perçu toute son enfance comme une seule entité, quand on est confronté à ce qui restreint le désir de liberté.

01/2016

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