Margalida Reus

Les libraires indépendants de Montréal entendent bien faire du Festival International de la littérature et de sa nouvelle édition une grande fête de la lecture. Du 23 au 25 septembre, dans le cadre du Festival international de la littérature, les membres de l’Association des libraires du Québec se retrouveront dans trois lieux publics, pour aller à la rencontre de chacun.

Après une première mouture des projets de programmes des cycles d’enseignement 2,3 et 4 assez critiquée, le Conseil supérieur des programmes (CSP) vient de présenter une nouvelle version à la recherche du consensus.

C'est une exposition un peu particulière qui se tiendra fin avril à Rennes : la projection de la bande dessinée Danse macabre dans les rues de la ville, à l'occasion de la parution de cette dernière.

La capitale polonaise a nommé deux de ses rues pour rendre un hommage appuyé à la Terre du Milieu et à son créateur, l'écrivain britannique John Ronald Reuel Tolkien ou J.R.R. Tolkien. La municipalité a choisi, non sans humour, deux voies d'un ancien quartier industriel, Służewiec Przemysłowy, surnommé « Mordor » par les habitants de Varsovie.

Les éditions de la Bibliothèque nationale de France présentent un recueil autour des animaux. Ce beau livre rassemble des œuvres signées par les plus grands artistes. On y retrouve aussi bien Dürer que Calder, Rembrandt et Picasso, ou encore Goya, Dufy et Matisse. A chacun sa manière de réinterpréter le corps des animaux.

On déniche dans la collection Ernest Hemingway de la bibliothèque – qui accessoirement fait aussi musée – John F. Kennedy, des choses fascinantes. Et tout particulièrement ce rébus monstrueux, qui fut adressé à l’auteur de Pour qui sonne le glas, par des camarades de l’armée. Un jeu de piste sensationnel, à en donner le vertige tant il joue de complexités, de clins d’œil et de plaisanteries.

Le romancier écossais, en pleine Foire de Londres, ne se trouvait pas au coeur de la manifestation, mais dans une librairie Waterstone, au moment où il a lâché le tweet qui tue tout. 

BONNES FEUILLES - Lolita de Vladimir Nabokov : 6 refus, Harry Potter de J. K. Rowling : 12 refus, Murphy de Samuel Beckett : 42 refus, L’Affaire Jane Eyre de Jasper Fforde : 76 refus, Le Boogie des rêves perdus de James Lee Burke : 111 refus...

Terry Pratchett inaugure les rues du Disque monde

Le studio Ulises a travaillé, avec l'aide de Midjourney, à la création d'infrastructures urbaines gonflables qui fleurissent dans les rues. Parmi celles-ci, des arrêts de bus remplis de livres. Les passants et flâneurs ont désormais un nouveau lieu confortable pour lire et se reposer. 

Jon Gutiérrez et Antonia Scott travaillent comme enquêteurs pour un projet gouvernemental secret appelé Projet Red Queen, consacré à l’investigation sur des crimes. Le décès d’une femme nommée Raquel Planas, découverte à son domicile de Madrid quatre ans plus tôt serait banal… si la capitale espagnole n’était pas en proie à une série de crimes violents, répandant une véritable terreur…

En partenariat avec la bibliothèque publique d’Indianapolis, l’artiste Rachel M. Simon a conçu The Public Collection en invitant des artistes à créer des bibliothèques miniatures exposées comme des sculptures dans l’espace public, où les gens peuvent emprunter des livres librement.

Durant une interview pour l’émission britannique HARDtalk sur la BBC, l’acteur Ian McKellen a révélé les raisons qui l’ont poussé à refuser le rôle du professeur Dumbledore dans la saga Harry Potter, suite au décès de Richard Harris en 2002.

Charles Dickens, Jack London, Lewis Carrol et même Jules Verne viennent de se faire relire, traduire et corriger par un certain Vaikon. Ce dernier a publié une série de livres, reprenant des classiques de la littérature, avec une note facétieuse : les livres sont truffés d’émojis. Amusant, non ?

Écrit en 1987, Attachement féroce dissèque la relation de l’auteure, féministe alors déjà réputée aux États-Unis, avec sa mère, mais aussi avec ses amants et globalement avec tous ceux avec qui elle interagit. À travers les chamailleries, vraies disputes et éclats de rire de Vivian et sa veuve de mère, tantôt acariâtre tantôt compréhensive, on déambule dans New York à la recherche d’un apaisement général.

ROMAN GRAPHIQUE – Les rues de Paris n’ont en vérité jamais été bien sures. On y a toujours trouvé quelque bonne raison d’avoir peur, et de se faire agresser. Mais rarement la magie n’est intervenue, contrariant les enquêtes de la police criminelle, en lui soufflant sous le nez des suspects…

ROMAN FRANCOPHONE – À quelques encablures de la gare Saint-Lazare — dont le nom était prédestiné aux plus grands miracles — s’installa en mars 1875 un certain Stéphane Mallarmé, «Prince des poètes

L’histoire des deux enfants abandonnés par leurs parents a inspiré à l’auteure Alice Zeniter une version remanée du conte. Hansel et Gretel, le début de la faim est ainsi devenu une création originale, où quatre comédiens se partagent la scène. Pour les enfants, à partir de 8 ans.

Un nouveau drame pour la liberté d'expression

Pas de mercredi sans littérature, avec La Grande Librairie. Cette semaine, François Busnel vous propose de (re)découvrir Paris, son histoire, d’arpenter ses ruelles et de (re)lire ceux qui l’ont célébrée ! Laissez-vous guider par les invités !

Il fallait y penser, et c'est Oscar Lambert qui signe Rue des Salauds (288 pages, Editions Grimal, 17,50 €), un livre consacré à la présentation de tous ces individus dont on peut retrouver le nom aux quatre coins de la capitale.

Les discussions entre le Syndicat national de l'édition et les syndicats de salariés viennent de prendre fin. Et manifestement, un concensus a été trouvé entre les deux parties, sur les salaires des employés.

Mais que se passe-t-il ces derniers temps avec le secteur Young Adult ? L'auteur Darren Shan, connu pour ses ouvrages versant allégrement dans l'horreur, est interrogé par The Independent, et livre une analyse consternante de l'édition britannique. Avec 25 millions d'ouvrages écoulés, il s'est forgé une solide réputation pour ses séquences sanglantes et ses scènes de violence.

Gertrude Stein est surtout connue pour avoir su s'entourer des meilleurs artistes de son époque. Dans son appartement de la rue de Fleurus, on pouvait notamment croiser Hemingway. Elle était elle-même écrivain, mais connut certaines difficultés pour se faire publier. En témoigne cette lettre de refus cinglante de 1912. 

Le créateur de l'inspecteur Rebus, sorte de Maigret en un peu plus classieux, s'apprête à faire son grand retour pour de nouvelles aventures. Magnifique. Ian Rankin décide de faire sortir Rebus de sa retraite, pour un prochain roman, alors que dans Exit Music, l'inspecteur avait tiré une révérence que l'on croyait définitive…

Des pamphlets antifascistes dans les rues de New York

Le Noirhomme rôde dans les rues de Paris, gare...

Depuis des mois, les syndicats de professionnels et Google books se bichonnent un accord qui devait mettre un terme à la plainte pour violation de droit d'auteur : l'Authors Guild et l'Association of American Publishers percevraient, indirectement, 125 millions $ pour que Google soit autorisé à jouir des oeuvres sous droit négligemment numérisées.

Mais vendredi, le ministère de la Justice, ou DoJ, s'est prononcé contre cet accord. « Tel qu'il est actuellement rédigé, le règlement proposé ne correspond pas aux normes juridiques que cette cour doit appliquer. »

Rejeter le règlement, certes, mais surtout inciter à discuter de nouveau pour trouver une autre solution, et selon Paul Aiken, directeur de l'AG, c'est une invitation à trouver le moyen pour que cette bibliothèque universelle puisse réellement voir le jour.

Alors, tout le monde s'en retourne à sa planche de travail, et tout particulièrement sur le problème des oeuvres orphelines, ces livres sous droit, mais dont on ne parvient pas à retrouver les ayants droit.

Or, dans ce rejet du DoJ, il ne faut pas lire un refus du règlement, attendu que le ministère souhaite véritablement que l'on parvienne à ouvrir ce centre d'accès à une somme de connaissances démentielle. Entre autres réflexions, celles qui atténueraient le risque de position dominante de Google, en donnant accès à des concurrents aux oeuvres orphelines par exemple.

Il est donc très probable que les parties revoient leur copie, encouragées par ce qui est finalement moins un refus qu'une invitation à corriger ce qui ne va pas. Reste que nous sommes probablement encore loin d'une résolution définitive.

Emily Brontë et Hurlevent, revus façon Eclipse de Meyer