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Mahdi Boukhalfa

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Mama Binette Naufragée en Barbarie

Le manuscrit revient sur un naufrage, en janvier 1802, d'un navire de la flotte napoléonienne, sur les côtes algériennes. Le vaisseau faisait partie d'une expédition envoyée par le 1er Consul de France, Napoléon Bonaparte, pour ramener l'ordre et combattre la sédition de Toussaint Louverture et ses partisans à Saint Domingue. Les rescapés du naufrage seront rapatriés, après bien des malheurs et des souffrances. Mais, il y avait des femmes à bord, et, visiblement, elles n'étaient pas portées sur le rôle du navire. Elle ne retourneront jamais en France, oubliées en "Barbarie" , où pourtant, elles referont leur vie parmi les tribus des Beni Haoua, à quelque 200 km à l'ouest d'Alger, près de Ténes. En 1936, un adjoint maire de Beni Hoaua, Camille Bortolloti, construit un mausolée à la mémoire de "Mama Binett" , une des femmes qui étaient restées captives des tribus locales, après le naufrage du Banel. La légende de Mama Binette, érigée par les tribus locales en Sainte, une Marabout, est née. Le manuscrit revient sur cette tragédie, celle de Françaises ayant embarqué clandestinement sur le Banel, croyant qu'il allait aux Amériques, à la Louisiane. Elles finiront le reste de leur vie en Algérie, du temps de la Régence d'Alger.

09/2019

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Histoire internationale

La révolution du 22 février. De la contestation à la chute des Bouteflika

Le 22 février 2019, les Algériens sont sortis à travers tout le pays dénoncer la volonté d'un président grabataire de briguer un 5e mandat, en dépit du bon sens, son âge et sa santé déclinante. Les Algériens, les partis d'opposition et la société civile sont montés à l'assaut de cette intolérable volonté du pouvoir évoluant en mode prédateur, d'imposer un président pratiquement incapable de diriger le pays. Le président Bouteflika était fini. La colère du peuple contre la nomenklatura et les oligarques qui lui sont affiliés, l'a fait dégager dans un premier temps ainsi que son " clan ". Le Hirak était né, et ces belles manifestations populaires organisées maintenant chaque vendredi depuis cet historique 22 février, montrent à quel point les Algériens ont soif de justice sociale, de démocratie, de bonne gouvernance, de respect des droits de l'homme, de toutes les libertés, qui redonnent à ce peuple sa dignité et sa fierté. Celles pour lesquelles un million et demi de martyrs ont donné leur vie pour que le pays s'affranchisse du joug colonial. Et, après, de toutes les oppressions.

10/2019

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Littérature française

Makhzen. Ce Maroc que les touristes ne voient pas

Durant les manifestations du Printemps arabe qui avaient ébranlé le trône alaouite, comme pour signifier aux sécuritaires marocains qu'ils n'ont pas réussi à maîtriser le terrain et sécuriser le pays, un attentat spectaculaire frappe la capitale du tourisme marocain, Marrakech. Le 28 avril 2011, le célèbre restaurant "Argana" , une imposante bâtisse avec balcon et terrasse dominant la place de Djamaa El F'na, est soufflé par une forte explosion, la bombe ayant été actionnée à distance. Bilan : 17 morts et 20 blessés de différentes nationalités. Le Makhzen est "KO debout" : les manifestations des jeunes du M20 lui donnent, en fait, les raisons politiques et stratégiques de revoir "sa copie" dans la lutte antiterroriste en procédant à la révision de la Constitution, le 1er juillet 2011. C'est le début de la parenthèse islamiste qui sauve la couronne du roi, et la fin des attentats terroristes dans le pays. En 2021, M6 ferme la parenthèse "PJDiste" , mais n'hésite pas à remettre au goût du jour les graves violations des droits de l'homme, donnant carte blanche à ses services de sécurité pour réprimer toute contestation politique, sociale. De nouveau, le Maroc replonge férocement dans la dramatique période des années de plomb.

08/2023

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Sociologie

Bou-Saada. Caravansérails, pillards du désert et désastre urbain

C'est l'histoire d'une médina-oasis, aux portes du désert algérien. Bou-Saada. La bien nommée Cité du Bonheur, et les multiples changements sociétaux qu'elle a connus, depuis qu'elle n'était, entre le 11eme et le 12eme siècles, qu'une simple oasis verdoyante offrant le gite et le couvert aux caravaniers sur leur route vers l'Afrique noire, ou vers les pays du Maghreb central, et, au-delà, l'Orient et ses mystères. Une cache également pour les pillards du désert. Vers 1920, le cinéma pénètre dans la médina, qui devient entre les années 1940 et 1970 la Hollywood algérienne. Cecile B. De Mile, entre autres réalisateurs renommés, y avait tourné les extérieurs du péplum Samson et Dalila. Auparavant, elle était une halte obligatoire pour les peintres, dont certains ne sont jamais repartis. Comme Naceredine né Etienne Dinet. Aurélie Picard et Charles de Foucault y avaient séjourné. Voici Bou-Saada, qui a accueilli les Andalous après la chute de Grenade.

08/2023

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Contes et nouvelles

Khaouty, avancez l'Arrière. (Bons baisers d’Algérie)

" Khaouty, avancez l'arrière " est une image surréelle de l'Algérie de la seconde moitié des années 2010. Celle de la décadence vertigineuse du règne de Bouteflika. Une sorte de parodie d'un existant morne et morose, voire la description sous la dérision d'une vie pleine de stress, de handicaps sociaux ; une vie dans un pays plongé dans un désordre si parfait, tellement inouï, qu'il a engendré un état de gouvernance sociale et économique absolument ahurissant.

10/2021

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Algérie

Le Fantôme du 18 avril. (Quand les Algériens se mêlent de politique)

Au crépuscule d'une carrière politique mouvementée, sa capacité de travail fortement affectée par les effets d'un AVC en 2013 qui l'a cloué dans un fauteuil roulant, le président algérien Abdelaziz Bouteflika, mort vendredi 17 septembre 2021 à 84 ans, avait réussi en février 2019 la gageure de s'aliéner son peuple. Au bout de quatre pénibles mandats pour les Algériens, désabusées par une gestion chaotique de leur vie, leur quotidien fait de pénuries et de privations, il annonce contre toute logique, début 2019, sa volonté de briguer un 5e mandat. Le peuple algérien, scandalisé, outré, est alors sorti dans la rue lui barrer la route. C'était le Hirak populaire.

10/2021

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