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Lauscher

Extraits

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Littérature étrangère

Lauscher

Cet ensemble de textes aux styles variés constitue une sorte de " curiosité littéraire " de document intime sur " une jeunesse merveilleuse et exaltée, mais difficile ". Dans la préface à la première édition de 1901, l'auteur attribua ces " récits et poèmes posthumes " à un ami proche, un certain Hermann Lauscher décédé prématurément. A travers le personnage du poète Lauscher (en allemand " celui qui est à l'écoute, qui observe attentivement "), le jeune Hesse, alors âgé d'environ vingt ans, trouva en vérité l'occasion de se raconter avec plus de liberté. Lauscher est sans doute une de ses œuvres de jeunesse les plus personnelles et possède en cela un charme tout particulier. Il marqua le véritable début de sa carrière littéraire.

07/1998

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Littérature française

Le signe du singe

C'est le canard - enfin le canard de la bouée en forme de canard, celui qui était près de moi à la plage. Je vous explique. J'étais allongé sur ma serviette, en train de bronzer, j'ai fait un petit somme et quand je me suis réveillé des gens s'étaient installés juste sur ma droite. Il y avait un grand parasol, plusieurs serviettes, des sacs, des pelles et un seau, et là à quelques centimètres de moi la bouée-canard, vous voyez la bouée standard avec sa couleur bien jaune, le bec orange et les deux grands yeux ronds dessinés façon BD, noirs sur fond blanc... Bruno Gauscher a écrit de nombreuses chansons sous le nom de Bruno Morelli. Un jour, il a voulu écrire un roman qu'il a terminé au bout de deux pages. Son deuxième roman faisait quatre pages, et son troisième à nouveau deux pages. C'est donc tout naturellement que le genre de la nouvelle s'est imposé à lui. On ne contrarie pas facilement un Gauscher...

11/2019

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Littérature française

La jeanbernatte

"Il semble parfois que l'on naisse. On regarde." Mireille, au fil des pages de son journal, a fait sienne cette pensée de Francis Jammes. Regarder, c'est ce qu'elle fait pour orienter ses sens vers le monde, les femmes, les hommes, les animaux, les arbres, les plantes et les fleurs et aussi "les nuages, là-bas, les merveilleux nuages". Le temps qui passe est parfois dit-elle "maussade comme mon coeur", parfois radieux "comme une matinée ensoleillée et rieuse de printemps". Elle saisit le parfum des roses rouges, les frissons de la brume, le souffle du vent dans un langage propre à elle seule, bien que parfois les intentions intérieures rejoignent pour notre bonheur, celui de la grande Colette. René Gaspin

07/2014

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Beaux arts

Lumières vagabondes

Peintre et photographe, Michel Rauscher ne compte plus ses séjours en Afrique, en Asie, en Europe et dans les pays d'Amérique. Son attrait pour l'Inde, qu'il a visitée en 2015 pour la septième fois, demeure intact. De ces sorties spontanées, il cueille les couleurs, les formes et les matières de mondes inconnus, faits d'imperceptibles mouvements et de poésies subreptices. Dans son atelier, les émotions se décantent et inspirent sa peinture. Là se réinventent les paysages et les hommes sur lesquels les lumières vagabondent. Les pinceaux de Michel Rauscher habillent les toiles d'ocres et de bleus, de terres d'ombre et de réminiscences. Touches de couleurs, tels les mots d'un poème, bataillons de fragilités, traces sensibles, marbrures du couteau et griffures arrachent ses tableaux au mystère des souvenirs. Ses sens exercés savent traduire en images la ténuité d'une maille de filet, le tintement des perles de verre, l'épi de mil qui balance au gré du vent, la transparence d'un sari. Associés en mosaïques éloquentes, ces échos rapportés de pays lointains alternent avec l'irruption soudaine d'un sâdhu grimé aux couleurs de sa divinité ou d'un farouche Mursi du Sud éthiopien. Dans le bruit du silence, tous parlent de la Terre. Après le succès de son premier livre (Hazan, 2004), les photographies et les peintures de Michel Rauscher sont une nouvelle invitation au voyage, où tout "parlerait à l'âme en secret".

10/2016

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Tourisme étranger

Reflets d'Eden

Pour de mystérieuses et heureuses péripéties, la planète sur laquelle nous vivons demeure une incroyable énigme. Mes Reflets d'Eden regroupent une collection de lieux, parfois de simples détails pour insister sur la beauté de cette précieuse étoile qui nous accueille, quand beaucoup, par appât du gain, ont décidé sa destruction aveugle. Vivant ainsi des journées sauvages aux heures indécises, entouré de plantes généreuses, de lumières vaporeuses, d'un ciel obscur et de vagues obstinées, je vis avec fascination au bord de tous ces émerveillements, à la lisière du rêve, en partance pour des destinations qui m'obsèdent, des voyages qui me possèdent. Puis, peu à peu, mes émotions, mes ressentis et mes pensées, à leur tour, se mettent en chemin pour une lente transhumance vers un lieu quelque part en nous, le continent caché, le refuge des sensations de paix portées par le bleu, les mélodies et la poésie. Peindre, c'est marcher dans la nuit qui somnole, errer dans ses propres rêves. Peindre, c'est s'éloigner de l'autoroute, du bruit des voitures pour aller là où les hommes ont leur place auprès des arbres, loin des dieux et des pantins. Peindre m'invite à aller vers la musique, les écrins de verdure, la nature sauvage, à m'éloigner du bruit des villes, vers les éclaircies et les illusions, à vivre mes désirs d'ailleurs, à transgresser les interdits du beau, dictés par les écoles. Le mystère, l'artisan du merveilleux, je l'ai croisé maintes fois. Je l'autorisais à m'entourer. J'arrivais à vivre avec des questions sans réponse, à fermer les yeux pour voir, à apprécier le silence du végétal et l'éclosion des sentiments. Derrière l'écorce de ma foi d'athée, je trouve en moi le souffle du jour. Je vous invite dans mon jardin, mon monde en couleur, avec ses instants cueillis à travers l'espace terrestre, mes parcelles d'éternité.

11/2018

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Guides étrangers

Portugal

Ancien empire colonial redevenu petit pays européen, le Portugal garde la nostalgie de son âge d'or incarné par Henri le Navigateur, Vasco de Gama et Camoens : un prince, un capitaine, un poète habités par l'aventure planétaire. Mais aussi symbolisé par un jeune roi de vingt-quatre ans qui, à l'issue d'une bataille calamiteuse, exhortait ses soldats vaincus à " mourir, mourir, mais lentement ". Depuis, chacun, même Pessoa, attend confusément le retour de Sébastien, le roi-enfant, et le Portugal rêve son présent. Le saudade et le fado expriment ce songe. Tout ici parle d'histoire : l'occupation espagnole revit dans des proverbes moqueurs ; le porto prospère grâce aux firmes britanniques établies depuis leur emprise commerciale ; l'architecture imposée par Pombal rappelle le grand tremblement de terre de Lisbonne ; les bois dorés des églises sont un souvenir du Japon, de Goa et de Macao ; les torsades de cordage sculptées dans la pierre témoignent de l'époque manuéline, les panneaux d'azulejos content, dans le moindre village, l'épopée océane d'où les Portugais ont contracté à jamais le goût des échanges, l'amour de tout ce qui est étranger, le sens de l'hospitalité, le don des langues. Un génie séculaire qui fait de ce pays une terre d'accueil sans pareille.

03/1992

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