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Krasnaïa

Extraits

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Ouvrages généraux

Krasnaïa

Rien ne va plus à Krasnaïa depuis qu'un incendie volontaire a ravagé le Bois Rouge. Le cheval prudent que les animaux se sont donné pour Régent sera-t-il à la hauteur du crime ? Ou faudra-t-il le remplacer, lors des Dragatiques, par un animal moins mou ? Et qui alors, de l'ânon furieux, de l'ourse animaliste ou du jeune loup, recevra l'onction de la horde ? Comment se conduiront les albinos ? Les femellistes ? Les enragés (si tant est qu'ils existent) ? Et les inordinaires ? Mystère. Les renards tenteront-ils de se soustraire à la loi commune ? Les hirondelles feront-elles basculer l'opinion vers la haine ? L'art de la discussion suffira-t-il à contenir la violence ? Nées trop tard dans un monde trop juste, les bêtes parviendront-elles à supporter la paix, ou céderont-elles, de nouveau, à la tentation de se faire la guerre ?

01/2023

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Littérature française

Krasnaia

Bienvenue à Krasnaia, un monde parfait... fait par les animaux. Ici, pas de guerre. Mais pas de paix non plus. Mieux : ce qu'on appelle la Concorde. Plus de délit, plus de crime : si le renard a mangé la poule, c'est qu'il avait faim. C'est qu'il est un renard... Dans cette société qui ressemble beaucoup à une jungle, un cheval féru de politique, Vladimir, tente constamment d'apaiser les esprits, et de se faire réélire... Mais un incendie, ravageant ce faux pays de cocagne, embrasse soudain les coeurs des lièvres, des tortues, des hirondelles, et des tigres. Qui a voulu détruire Krasnaia ? Qui a osé s'en prendre à ce monde parfait ? Parce qu'il s'inspire autant de George Orwell que de Jean de la Fontaine, le nouveau livre de Raphaël Enthoven déjoue toutes les interprétations, oscillant entre l'essai philosophique et le roman policier, entre l'exercice d'admiration et la dénonciation de notre propre société, qui rêve d'une universalité impossible, et qui se complait dans mille excuses sociologiques.

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Sciences politiques

Poutine et le Caucase

Le 21 mai 1864, dans la vallée de Krasnaïa Poliana, le grand-duc Michel Nikolaïevitch offrait un banquet pour célébrer la fin de la conquête du Caucase par la Russie tsariste, là même où les tribus circassiennes venaient d'être massacrées. Cent cinquante ans après exactement, en février 2014, s'ouvrent les XXIIe Jeux olympiques d'hiver à Sotchi, dont une partie des compétitions se déroulent précisément à Krasnaïa Poliana. C'est là que Vladimir Poutine, en héritier de la Russie impériale, invite le monde entier à un nouveau banquet. Quel symbole ! Car le Caucase est bien le lieu, pour Poutine, de l'affirmation de la force et de la grandeur de la Russie. La guerre en Tchétchénie, le soutien aux indépendantismes d'Ossétie du Sud ou d'Abkhazie, allant jusqu'à la guerre contre la Géorgie, et aujourd'hui les JO à Sotchi, ne visent qu'à replacer la Russie sur le devant de la scène internationale. Et, finalement, la trêve olympique de Sotchi pourrait rester dans l'histoire comme un nouvel épisode des interminables conflits du Caucase, comme une façon de poursuivre la guerre par d'autres moyens en tâchant de sceller symboliquement les victoires du passé. Spécialiste de l'ancien espace soviétique, c'est à un véritable voyage au Caucase que nous convie Régis Genté, dans les pas des grands dirigeants russes, des derniers tsars à Vladimir Poutine.

01/2014

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Littérature russe

Années de guerre

Avant d'être l'auteur mondialement connu du chef-d'oeuvre Vie et destin, Vassili Grossman a été lors de la Seconde Guerre mondiale correspondant de guerre pour Krasnaïa Zvezda, l'organe officiel des forces soviétiques, suivant l'Armée rouge au coeur des combats. L'agression nazie en 1941, l'arrivée des troupes russes à Treblinka, l'entrée dans Berlin en ruines, la capitulation en mai 1945 : l'auteur de Vie et destin a décrit tous ces événements, tirant de cette expérience quantité de récits à la lisière de la fiction et du reportage. Ce volume rassemble une partie de ces textes méconnus, hybrides, passionnants pour les liens qu'ils permettent d'établir entre documentaire et fiction. Années de guerre est en quelque sorte une version fragmentaire d'épisodes et de personnages que l'on retrouvera dans les romans Pour une juste cause et Vie et destin. C'est dans ces pages que prennent vie le soldat Gromov et son lance-roquette antichar ou les tireurs d'élite Tchékhov et Zaïtsev, d'autres encore, personnages héroïques et souffrants, figures vivantes devenues classiques de la littérature mondiale.

05/2021

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Ouvrages généraux

Carnets de guerre

La "Grande Guerre patriotique" , celle qui débuta en 1941 par une déroute dans la confusion et l'incrédulité et se termina, après quatre ans de sacrifices inouïs, avec le drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau flottant sur le toit du Reichstag, Vassili Grossman l'a vue de près. Correspondant de guerre pour Krasnaïa Zvezda, le quotidien officiel de l'Armée rouge, du début à la fin de ce conflit, il a été sur tous les fronts : la défense de Moscou, Stalingrad, bien sûr - expérience qui lui inspira son inoubliable roman Vie et Destin -, l'Ukraine, la Biélorussie, la libération des camps de la mort en Pologne, l'entrée dans Varsovie réduite au silence après l'insurrection, la chute de Berlin. Il a couché sur le papier ce qu'il appelle "la vérité impitoyable de la guerre" , constituée d'anecdotes, de détails révélateurs, de propos, de gestes ou de comportements saisis sur le vif avec un regard empreint d'une profonde humanité dans cette négation de l'humanité que fut la guerre sur le front russe. Ses carnets, par leur liberté de ton et leur préférence marquée pour la vérité profonde des hommes plutôt que pour les vérités officielles, différaient sensiblement de ses dépêches publiées dans L'Etoile rouge et auraient pu valoir de gros ennuis à Grossman s'ils avaient été découverts. Aujourd'hui, l'historien Antony Beevor les sauve de l'oubli en nous en proposant des morceaux choisis reliés entre eux par des indications précieuses sur le déroulement de la guerre, le contexte politique et le cheminement personnel de Grossman, ex-communiste désenchanté, juif athée, et avant tout écrivain, c'est-à-dire chroniqueur à la fois lucide et complice de la condition humaine à une époque qui ne voulait voir que des héros et des traîtres.

02/2023