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Ghassan Fawaz

Extraits

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Littérature française

Sous le ciel d'Occident

Sous le ciel d'Occident. A Paris, à la fin des années 70, deux Libanais d'extrême gauche poursuivent d'improbables études universitaires. Ils ont vingt cinq ans. L'un, " Untel ", est chrétien, de famille aisée. L'autre, Mehmed, est musulman, d'origine plus modeste. Le vrai but de leurs études, ce sont les femmes. Blondes ou brunes, blanches ou noires, orientales ou nordiques, elles occupent tout l'espace de leur imaginaire, et une grande partie de leur temps. Ces " jours tranquilles à Paris " s'achèvent avec une femme, Rana, dont la rencontre bouleverse à jamais leur vie. On pourrait résumer ainsi ce livre - le deuxième - de Ghassan Fawaz, en insistant sur le côté picaresque, les rebondissements d'un récit nourri par les contradictions de la vie d'exilé ou plutôt d'apatride, la lutte entre les valeurs occidentales et les traditions orientales, etc. En rester là, ce serait passer à côté de ce qui fait l'originalité profonde de ce roman. Derrière la trame romanesque se dessine un autre livre, comme " le journal d'un fou " qui menacerait constamment de déborder le récit pour le submerger et l'y dissoudre. Car tel est, à n'en pas douter, la vraie question que se pose inlassablement Ghassan Fawaz, jusqu'au vertige final : celle des limites de l'identité.

08/1998

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Littérature française

Les moi volatils des guerres perdues

Un village au Liban, en 1972. Les yeux fixés sur une frontière mythique, des hommes regardent scintiller les lumières d'en face. Avec espoir, avec curiosité, ils attendent la guerre. L'un d'eux, Farés, se retrouve projeté à Beyrouth, au milieu d'une autre guerre, civile celle-là. De toutes les guerres, c'est elle qui libère le plus totalement les moi, laminant les causes, pulvérisant l'Etat, les lois, la morale, la famille. Et c'est chacun sa cause, sa petite guerre personnelle, où l'on est à soi-même son propre général, sa propre troupe, sa propre raison d'exister. Les sentiments vivent une vie indépendante. La religion explose en sectes fanatiques. Le sexe pousse comme une fleur sauvage dans cette tourbe. Avec ça, d'étonnantes beautés dans le macabre, comme seuls l'absence de frein et un sens inconnu du goût de vivre peuvent en produire. Sous le ciel dentelé de balles traçantes, les personnages colorés au feu se parent d'une intensité réelle : Frés, Hassan le franc-tireur, Franc le reporter, Beyrouth, Nadine, Milanie, Alicco Soda, Abou Machin... mais aussi Toufic le Phalangiste, Abou Taha le patriarche tribal, la camarade Natacha " soeur des hommes ", Solange la mouche, l'ex-ministre Bchara... De fait, ne sont-ils pas sortis de la plume d'un professeur que la guerre rendait fou et, plus tard, de la machine d'un journaliste français qui " collait " à son sujet au point d'en devenir un personnage ? Comme l'Allemagne d'Ernst von Salomon ou le Mexique de Macolm Lowry, ce Liban-là est à la fois réel et imaginaire, accoucheur d'Histoire et de fictions. Le français qu'on y entend, métissé, bousculé jusque dans sa syntaxe, se plie à tous les rythmes d'un Orient littéraire.

12/1996

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Beaux arts

Hassan Fathy dans son temps

Reconnu internationalement, Hassan Fathy (1900-1989) est un ténor de l'architecture mondiale du XXe siècle. Il doit sa renommée au fait d'avoir ressuscité les techniques constructives traditionnelles de terre crue afin de bâtir une architecture équitable pour le fellah égyptien. Le village de Nouveau Gourna, projet-pilote pionnier, a suscité autant d'éloges que de critiques. Cette expérience témoigne d'un engagement social, économique et environnemental qui fertilise encore les pratiques constructives en Afrique et au Moyen Orient. Cependant elle ne résume pas l'oeuvre et la pensée de Fathy. Le présent ouvrage aborde la diversité et l'ampleur de son travail en le resituant à la fois dans le contexte national et international. Les nombreux chapitres réunis illustrent plusieurs facettes de sa vie et de sa carrière d'architecte, artiste, musicien, écrivain, penseur, théoricien.

04/2013

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Littérature étrangère

Le Monde selon Fawad [EDITION EN GROS CARACTERES

Fawad, un garçon de onze ans, vif et malicieux, vit à Kaboul avec sa mère. Lorsque celle-ci trouve un emploi et un logement chez des expatriés occidentaux, Fawad découvre un nouvel univers, auquel il prête les couleurs de son imagination débordante. " L'Afghanistan est célèbre pour deux choses : la guerre continuelle et la culture du pavot ? " regrette Fawad, mais parcourir les rues de Kaboul à ses côtés permet de découvrir un pays aux mille nuances, ses ombres et sa lumière, un pays que l'on ne s'attend pas à aimer, mais que l'on quitte finalement à regret.

02/2010

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Littérature française

Le Kurde qui regardait passer les nuages

En partageant la vie intime de ses personnages, le narrateur lève un pan sur les drames de l'Histoire qu'elle recèle et qui n'en finit pas de se répéter. Mais loin d'être simple spectateur, il fait partie intégrante de ce récit dans lequel il se livre, sans fard et avec humour. Nostalgique de l'amour enfui, du pays perdu, de la jeunesse disparue, il reste un combattant de la mémoire et un poète, qui, tel l'Etranger de Baudelaire, aime les nuages qui passent.

09/2019

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Littérature française

Murcie, sur les pas d'Ibn Arabi

Romancier kurde devenu parisien, Faramarz Hajari est invité à Murcie pour parler de l'exil. Pendant trois jours, il s'imprègne d'une ville où se mêlent l'Espagne d'Al-Andalus et celle de la Reconquista. Un voyage qu'il place sous le signe d'Ibn Arabi, le grand mystique musulman, né en 1165 dans cette ville du sud-est de la péninsule ibérique, et mort à Damas en 1240. Le temps de ce séjour, à la fois quête et enquête, il se penche sur la personnalité complexe du maître de l'ésotérisme, sans oublier son propre tiraillement entre ses racines de poussière et de sang et sa vie d'exilé en France. A Murcie, il découvre pour la première fois des orangers et des citronniers à perte de vue, le paradis sur terre, et fait surtout la connaissance d'une certaine Elvira, incarnation de la beauté suprême et de l'éternel féminin.

09/2020

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