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Frankétienne

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Littérature française

La marquise sort à cinq heures

Jubilatoire. Rafraîchissant. Frankétienne emporte la langue à la poursuite d'une femme imaginaire. Femme-symbole, femme-rôle assignée à la seconde place par l'homme supérieur. Tout cela pour un appendice, une excroissance et avec la religion, l'histoire et la paresse de l'esprit. C'est un hymne à la vie, une déclaration d'amour, un feu, un hommage au sexe. C'est l'énergie et la force de la femme, de toutes les femmes de tous les siècles. C'est la marquise de Paul Valéry, c'est un texte poétique, sonore, tonitruant, pétaradant à la langue inventive, habillant le mâle et l'homme de toutes les situations, démontant toute exclusion, attaquant misogynie et pouvoir construits sur la "tige souvent rabougrichonne et glumollasque" de la supériorité mâle. C'est Frankétienne. Somptueux. "Je me proclame totalement libre. Je sens. Je sais. Je suis. Et je clame ma musique en totale liberté. Je suis foutrement libre". Frankétienne livre ici un combat paroxysmique, secouant tous les indifférents, tissant le fil littéraire contre l'ignorance, la bêtise, la brutalité et le pouvoir imbécile de tous les mâles en rut. Féministe, Frankétienne ? Peut-être. Surtout contre tous les pouvoirs abusifs, la force du mot, la force de l'imagination et de la création et la force du sexe prétendument faible.

10/2017

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Littérature française

Et la voyance explose. Huitième mouvement des métamorphoses de l'oiseau schizophone

Et la voyance explose est le dernier volume des Métamorphoses de l'oiseau schizophone : il vient clôre cette oeuvre monumentale et essentielle écrite dans un seul souffle gigantesque, en moins de deux ans. "L'esthétique spiraliste m'a conduit progressivement à l'élaboration de l'écriture quantique. Que de mondes avortés pour un seul grain de vie, aux turbulences des noeuds de l'oeil raturé de violences, au sida de la langue saturée amèrement de ne pouvoir se taire ! Au vertige de ma terre soûlée de catastrophes, au naufrage de mon île suspendue sans réchappe au balancier de la mort, je chevauche ma chute, mes abîmes insondables. Inachevablement, j'allume des paradoxes aux brûlures de mes mots, propulsant tous mes rêves aux nageoires de ma voix. Chrysanthème de cris en fleurs à travers les morpholunes de l'art et les gravures de l'âme. Elle croît ma crise en t'aime aux glauques récits du vice. Elle croise mon île en rut ma chienne récidiviste. Rienne rive hors de saison, de pure raison, la mort active la dérision que rien ne meurt quand tout arrive en paradoxe. Et d'y naître par mes lèvres, à l'étreinte de mes reins, au si crime de mes rimes, au réflexe de mon sexe en déroute, la queue au feu du risque. Aux coups d'éclats du coeur, le texte à mienne violence qui me dévore tout nu. Et flamme soudaine dans ma douleur n'eût été quoi par ma blessure vers le sang vif des échos longs à rayures bleues de pierres fortuites. J'écoute encore les ratures de ma voix qui vire et chavire jusqu'au pourpre de l'ivresse aveugle. Je crise en thèmes !".

10/2013

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Littérature française

Les échos de l'abîme. Septième mouvement des métamorphoses de l'oiseau schizophone

Les échos de l'abîme est le septième et avant-dernier volume des Métamorphoses de l'oiseau schizophone : avec Et la voyance explose, le huitième volume, il vient clôre cette oeuvre monumentale et essentielle écrite dans un seul souffle gigantesque, en moins de deux ans. "L'esthétique spiraliste m'a conduit progressivement à l'élaboration de l'écriture quantique. Que de mondes avortés pour un seul grain de vie, aux turbulences des nœuds de l'oeil raturé de violences, au sida de la langue saturée amèrement de ne pouvoir se taire ! Au vertige de ma terre soûlée de catastrophes, au naufrage de mon île suspendue sans réchappe au balancier de la mort, je chevauche ma chute, mes abîmes insondables. Inachevablement, j'allume des paradoxes aux brûlures de mes mots, propulsant tous mes rêves aux nageoires de ma voix. Chrysanthème de cris en fleurs à travers les morpholunes de l'art et les gravures de l'âme. Elle croît ma crise en t'aime aux glauques récits du vice. Elle croise mon île en rut ma chienne récidiviste. Rienne rive hors de saison, de pure raison, la mort active la dérision que rien ne meurt quand tout arrive en paradoxe. Et d'y naître par mes lèvres, à l'étreinte de mes reins, au si crime de mes rimes, au réflexe de mon sexe en déroute, la queue au feu du risque. Aux coups d'éclats du coeur, le texte à mienne violence qui me dévore tout nu. Et flamme soudaine dans ma douleur n'eût été quoi par ma blessure vers le sang vif des échos longs à rayures bleues de pierres fortuites. J'écoute encore les ratures de ma voix qui vire et chavire jusqu'au pourpre de l'ivresse aveugle. Je crise en thèmes !".

10/2013

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Littérature française

Mûr à crever

La naissance d'un géant. Un immense cri de révolte et de souffrance, à faire s'effondrer les murailles, qui emporte tout dans sa fureur, bouscule la langue, la réinvente, porte les mots jusqu'à leur point d'incandescence. Dans une Haïti de cauchemar, sous le joug de Duvalier, où des hommes à bout de désespoir préfèrent se jeter dans une mer grouillante de requins plutôt que de retourner à l'enfer quotidien tandis que les envahisseurs "yankees" multiplient les atrocités, comme en écho à celles perpétrées au Viêtnam sous le napalm, deux hommes se croisent, se sauvent, se retrouvent après s'être perdus : Raynand l'activiste, lancé dans une course folle contre la mort, la misère, l'exil, condamné à l'échec, et Paulin l'écrivain, enfermé dans sa création, que les circonstances précipiteront sur le devant de la scène, transformé en tribun - Raynand et Paulin, les deux visages de Frankétienne, jusque-là connu comme poète et qui, par ce roman publié en 1968, s'affirme d'un coup comme un romancier de génie.

03/2013

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Littérature française

Les affres d'un défi

Dans un village de la campagne haïtienne, Saintil et Zofer sont les exploiteurs sanguinaires d’une armée de zombis. Ils recrutent les beaux parleurs et les malheureux de toutes bordées pour nourrir leur terre de la violence des aubes tropicales. Ne sachant rien des odeurs du temps ni des couleurs de la vie, Sultana, fidèle aux vieilles traditions de la maison, prépare la nourriture quotidienne des zombis, selon le même rituel qui interdit absolument le sel. Entre la démence et la lucidité, un grain de sel suffit à faire basculer les âmes.

09/2010

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Poésie

Quand des griots rendent hommage à Joe Damas

Ce recueil d'hommage à Joe Damas est l'initiative du Regroupement des poètes Haïtiens Engagés, membre du Regroupement des Poètes Francophones Engagés pour la Liberté et la Paix et du Cercle Universel des Ambassadeurs de la paix. Trois griots unissent leur plume pour rendre hommage à un homme, une voix, un musicien, une légende, l'un des plus grands animateurs Haïtiens de tous les temps : Joe Damas. Frankétienne, Serge H. Moise, Frantz Grandoit harmonisent leur énergie pour défendre la vie, celle d'un homme qui a consacré des décennies à son pays, sa passion, ses fans.

05/2016

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