« On reproche à Internet exactement ce qu'on reprochait à l'invention de l'écriture : de faire perdre la mémoire vive en la stockant sur des disques durs, de singer les savoirs par des copier-coller, de rendre l'esprit paresseux et imposteur, et, au fond, de tuer la culture vivante par une sorte de barbarie aliénée à la machine », nous expliquait hier Patrick Ghrenassia. Professeur agrégé de philosophie, actuellement il se trouve à l'ESPE de Paris, Université de Paris-Sorbonne. Publie chez Hachette et Hatier, et blogue sur L'Etudiant. Spécialiste de l'histoire de l'enseignement, il poursuit avec nous sa réflexion sur la dématérialisation du livre.