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Cérébralités

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Littérature française

Cérébralités

«Aux sautes d’humeur qui traduisent un caractère instable et coléreux, je préfère mes sautes d’humour agile, sautillant, scintillant, parfois primesautier, bondissant comme un enfant sautant à la corde pour la première fois. Un humour butinant d’un thème à un autre, tels qu’ils se sont présentés à leur auteur dans l’actualité et remodelés par lui qui aime jongler, avec les mots, avec les acceptions et les sens différents mais complémentaires pour des acrobaties en sémantique ; joignant la turbulence souriante à la réflexion et la surprise. Il est temps maintenant d’ouvrir les bivalves, comme le ferait, devant une centaine d’huîtres, un écailleur curieux d’en connaître les saveurs et texture de l’une par rapport à une autre de même Culture ostréicole, ayant les mêmes Marennes, en cherchant la perle plutôt que l’ostracisme.»

10/2015

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Philosophie

Correspondance. Tome 1

L'homme tout autant que le philosophe apparaît dans la Correspondance de Hegel dont le tome I va de 1785 à 1812. Il commence alors à être connu du public cultivé par la publication de La Phénoménologie et du premier tome de la Logique. Nous découvrons dans ces lettres un Hegel inconnu : le journaliste à la Gazette de Bamberg, le directeur du gymnase de Nuremberg accablé de soucis administratifs et pécuniaires, l'ami fidèle à ses anciens condisciples Shelling et Hölderlin, l'amoureux qui envoie des poèmes à sa fiancée Marie von Tucher. La lecture de ce volume aide ainsi à corriger l'image trop simplifiée que l'on se fait d'ordinaire de Hegel en qui l'on a tendance à ne voir qu'un pur intellectuel dominé par sa cérébralité.

05/1962

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Philosophie

Correspondance. Tome 1, 1785-1812

Le premier tome de la correspondance de Hegel groupe des lettres qui s'échelonnent de 1785 à 1812, c'est-à-dire jusqu'à la première année de son mariage et à la publication du premier tome de la Logique, dont une lettre nous apprend que la doctrine de l'être fut rédigée pendant les six premiers mois de la vie conjugale. La Phénoménologie avait déjà paru et il commence à être connu du public cultivé. Dans cette correspondance qui, pour mériter son nom, nous fournit le plus souvent les réponses des destinataires, nous apprenons à mieux discerner le visage de Hegel dont certains aspects n'étaient guère connus : Hegel quittant une première chaire de philosophie à Iéna pour devenir journaliste à la Gazette de Bamberg à la recherche de nouvelles et de reporters, Hegel directeur du gymnase de Nuremberg, soucieux de pédagogie, accablé de soucis administratifs et pécuniaires. Ce philosophe en qui l'on a tendance à ne voir qu'un pur intellectuel, entièrement dominé par sa cérébralité, apparaît comme un homme capable de sentiments tendres et d'attachement à ses amis, parmi lesquels on retrouve ses anciens condisciples Schelling et Hölderlin, comme un amoureux envoyant des poèmes à sa fiancée, Marie Von Tucher.

02/1990

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Religion

Il n'y a qu'un amour. Traversées spirituelles

La vie spirituelle est-elle accessible en dehors du langage qui l'énonce et surtout, de l'expérience où elle se représente sans cesse, au long des siècles chrétiens ? Quelques portraits issus de l'Ecriture sainte, puis certains visages emblématiques de diverses époques de l'histoire offrent ici de mieux entendre ce que les âges de nos vies et le jeu des rencontres donnent, quelles que soient nos trajectoires, d'éprouver de la mort et de l'amour. Commencées avec Marie et Joseph de Nazareth, ces pages s'achèvent à la résurrection : un périple intérieur, promis à qui veut bien tendre l'oreille de son coeur. On réfléchit beaucoup dans cet ouvrage, et dans de nombreux domaines. Mais tout est porté par le même courant de fond propre au christianisme : Dieu est là pour l'homme et l'homme est là pour Dieu ; le lien entre eux est indissoluble. Dr, la foi prend racine dans le terreau de la réflexion. C'est à l'Eglise - surtout l'Eglise catholique - que revient l'honneur et le mérite d'avoir toujours maintenu que la raison est le socle sur lequel nous pouvons établir notre foi et qu'en même temps, la dévotion populaire continue à nourrir la foi et l'action chrétiennes. Un livre comme celui-ci, loin d'échouer sur le rivage de la cérébralité, de se trouver immobilisé par le virus de la critique permanente, ou d'être emporté par une mystique fausse et sentimentale, est un cadeau de la théologie à l'Eglise (Cardinal Godfried Danneels, Préface).

02/2014

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Paramédical

Ethique et Handicap

Aujourd'hui plus qu'hier, parce que la technique a multiplié ses exploits, le moraliste doit fixer le cadre principal des interventions humaines. Dès le XVIe siècle l'homme cessait de se trouver au centre du monde. De nos jours, un branle-bas comparable touche les sciences de la vie, la médecine tout particulièrement. Diagnostic in utero, droit à mourir dignement, euthanasie ou acharnement, handicap ou normalité, sont les vraies questions qui vont transformer la pratique médicale et la morale de nôtre siècle. Nous commenterons plusieurs situations particulières, qui laissent apercevoir la révolution en cours. l'arrêt Perruche et la notion de handicap nous interroge sur le " pratiquement vivable " en mettant aux prises deux bases de la morale, la nature ou l'homme et ses moyens libérateurs. Autre bataille : pourquoi sommes nous hostiles au clonage reproductif ? Les mariages consanguins et l'inceste sont interdits, alors que le croisement avec un autre renforce l'unité du groupe. La vie vise la variété. Le clone ne la sert pas, il l'atténue, la fragilise. Le clonage thérapeutique en revanche est un moyen destiné à sauver l'homme, à restaurer sa " normativité ". L'observation des handicapés psychiques ou mentaux, illustre la notion de"double handicap": ces personnes souffrent autant d'une cérébralité altérée que d'un milieu qui ne les a pas protégés et n'a pas veillé à leur croissance. Le moraliste se doit de regimber et de lutter contre cette sorte d'eugénisme, fruit du naturalisme. L'embryon possède dès le ter jour tous les caractères de son originalité humaine. S'il compromet la vie des siens, s'il doit s'attendre à une vie sacrifiée, sa venue est arrêtée par l'IVG. Le handicap qui le frappe ici n'est pas organique ou biologique mais relève de la société familiale. A l'heure d'une prochaine biologie génomique, le handicap équivaut à un moment transitoire qui déjà appelle de futures répliques correctrices, précédées dès maintenant des prémisses d'un bouleversement qui tend à amoindrir le négatif et la déficience, ce qui nous réjouit.

03/2004

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