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Benhar Abdelkader

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Littérature française

Jerada, ce lieu

Jerada est une ville minière située dans le Maroc oriental, à 60 km au sud de la wilaya d'Oujda, près de la frontière algérienne. La région a hérité des charbonnages d'un patrimoine d'une valeur inestimable. La ville elle-même est témoin d'une histoire industrielle et sociale particulière qui remonte au protectorat français. Au début des années 1950, Jerada était divisée en quatre parties distinctes : la cité européenne, le quartier des ingénieurs, la cité des agents ou "cité des évolués" (chefs porions, contremaîtres, ingénieurs assimilés...) et le village ou "cité marocaine" , celle des ouvriers et des mineurs. Jerada est composée de petites maisons cubiques et uniformes, alignées le long des rues tracées au cordeau. Selon qu'ils étaient mariés ou célibataires, zoufria , les ouvriers logeaient dans la zone qui correspondait à leur statut familial. Les mineurs et les ouvriers marocains venaient de différentes régions du pays. A la jonction des quatre zones est fondée la "cité indigène" à côté des bâtiments des Affaires indigènes ou zai et des Kissaria, des galeries dans lesquelles s'organisait l'espace commercial. Les Européens - encadrement et maîtrise - habitaient une résidence à part, avec ses pavillons et ses immeubles aux toits à doubles pentes en tuiles rouges rappelant l'architecture et l'urbanisme des villages européens. Cette juxtaposition des quartiers renforçait leurs caractères différenciés, ce qui en faisait des villes dans la ville. En 2000 la mine fut fermée et la cité ouvrière entièrement démolie. Frappée par la crise Jerada s'est peu à peu vidée de sa population (environ 60. 000 habitants). Parmi ceux qui n'ont pu quitter la ville, beaucoup sont astreints à des pratiques dangereuses de survie comme l'exploitation clandestine du charbon. A travers ce récit, Abdelkader Benhar décline l'importance de cette cité minière particulière par une ballade en son coeur et en son histoire : Hassi Blal, la Maison des mineurs, le Cercle des ingénieurs, le hammam, le four de Moussa, le cinéma... comme il s'interroge sur les conséquences de la fermeture de sa mine. Jerada, ce lieu est une mine d'information importante pour ses enfants, tous ceux qui ont vécu et travaillé dans cette cité, et tous ceux qui s'intéressent à ce patrimoine et plus généralement au Maroc. Ouahib Mortada (traducteur)

09/2017

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Littérature française

Adieu Béchar

Aux confins du Sahara, les habitants juifs de Colomb-Béchar quittent leur ville dans la panique. C'est l'indépendance de l'Algérie qui les chasse. Ils laissent tout derrière eux : des siècles de vie partagée avec les musulmans, la plupart de leurs biens et, surtout, des souvenirs. Qui pense encore à Sara ? Qui se souvient de son amour impossible pour Thomas, un jeune appelé ? Sélim, le jardinier arabe, ou Anne, l'Européenne. Sa famille, bien sûr, vouée à l'exil. Sara a refusé la tradition des mariages arrangés et va payer cher sa rébellion. Les témoins et les acteurs de cette folle passion sont emportés dans le tumulte d'une guerre cruelle. Au fil de la mémoire, la cité revit avec ses femmes juives, ses matrones et ses veuves. Elles sont le chœur qui chante la tragédie d'un amour condamné, d'une révolte qui flambe au cœur d'un livre inspiré par une communauté oubliée, par une sorte d'Age d'or, à jamais perdus.

05/2000

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Beaux arts

Abdelkader. L'émir de la résistance

Les collections du musée de Roubaix conservent un très beau portrait d'Aïcha, une femme d'Abd-El-Kader (1866), par Constant Brochart (1816-1899). Ce pastel très fragile et rarement montré est un exemple parfait des choix esthétiques de l'art orientaliste du XIXe siècle mais son modèle supposé permet surtout d'évoquer la grande figure de la résistance algérienne à la conquête française, l'émir Abdelkader (1808- 1883). L'exposition, organisée autour de portraits de l'émir prêtés par le Château de Versailles, présentera l'itinéraire et l'héritage de l'émir. Considéré depuis 1962 comme le fondateur de l'Etat algérien moderne, il reste une figure très vivante dans l'Algérie contemporaine et sa présence dans le projet de Printemps algérien de La Piscine constitue un élément symbolique fort de cette saison inédite.

03/2019

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Histoire internationale

Abdelkader. Isthme des isthmes (Barzakh al-barazikh)

L’émir Abdelkader (1808-1883) est l’un des personnages les plus extraordinaires du XIXe siècle. Héros de la résistance à la colonisation française, il fut le bâtisseur d'un Etat moderne, avant d'être défait par Bugeaud et d'être emmené en captivité en France. C'est Napoléon III qui tiendra finalement la promesse de la France de le laisser repartir en Syrie, où il pourra se consacrer à la mystique, pour être enterré près de son maître Ibn Arabi. Ainsi, ce petit marabout lettré du fin fond de l’Algérie a-t-il inventé l’État moderne, comme il a été le protégé et l’ami de Napoléon III et de Ferdinand de Lesseps, un grand cavalier et un grand amoureux, mais aussi un auteur majeur de l’Islam moderne. Cette biographie originale, exceptionnellement riche et vivante, est le résultat de dix années de recherches et propose un itinéraire spirituel qui nous amène à pénétrer la pensée du plus grand mystique arabe du siècle dernier.

02/2012

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Religion

L'émir Abdelkader, apôtre de la fraternité

Savant, guerrier, mystique, l'émir Abdelkader est un être hors du commun. Ayant tenu tête aux armées françaises de 1832 à 1847, il épouse le destin de l'Algérie indépendante tout en devenant un trait d'union entre l'Orient et l'Occident. Initiateur du droit humanitaire et fondateur d'un Etat moderne, pourfendeur du colonialisme mais ami de Napoléon III, défenseur d'un islam moderne et d'une spiritualité de la fraternité, il est une figure rare de l'ouverture aux autres, de la conciliation et du respect des religions. C'est la vie de cet homme d'exception, de ce visionnaire magnanime, maître spirituel alliant rationalité et résistance, foi et réformes, que Mustapha Cherif nous invite ici à redécouvrir. Son oeuvre et ses combats sont un modèle à méditer pour nos temps troublés. Loin des compromis sans consistance et plus loin encore des affrontements dans la violence, l'émir Abdelkader a perpétué l'héritage soufi de l'islam, la voie universelle du Prophète, de la juste mesure et du "bel-agir", sans exclusion aride ni concession facile. Plus que jamais, il est temps pour nous, hommes du XXIe siècle, de retrouver l'enseignement vivant de ce héros moderne.

01/2016

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Art contemporain

Abdelkader Benchamma. Rayons fossiles, Edition bilingue français-anglais

Exposition à la Collection Lambert.

11/2021

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