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Annemarie Schwarzenbach

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Biographies

Annemarie Schwarzenbach, la vie en mouvement

«La vie doit être mouvement» écrivait Annemarie Schwarzenbach, en 1930, dans un article sur la jeunesse. Ceux qui connaissent la destinée de cette écrivaine à la personnalité aussi étonnante que mystérieuse savent à quel point cette affirmation aura été, pour elle, impérieuse et programmatique. Dès son plus jeune âge, et bien avant certaines grandes figures du récit de voyage, Annemarie Schwarzenbach se met à bouger, que ce soit sur les routes ou par l'esprit. Quelles sont les raisons de ce besoin fondateur de mobilité et d'itinérance chez Annemarie Schwarzenbach ? Quelles sont les formes qu'il aura prises, quels auront été ses aboutissements, mais aussi, bien sûr, ses impasses ? Véronique Bergen s'attache à répondre à ces questions dans Annemarie Schwarzenbach, la vie en mouvement. Ce faisant, elle dresse un portrait sensible et original de l'écrivaine, et apporte un éclairage nouveau sur l'une des personnalités suisses les plus inspirantes du siècle dernier.

10/2021

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Récits de voyage

Annemarie Schwarzenbach. Ou le mal d'Europe

Thomas Mann l’appelait l’ange dévasté, Roger Martin du Gard la remerciait de « promener sur cette terre son beau visage d’ange inconsolable », Carson McCullers, qui lui dédia Reflets dans un oeil d’or (Stock, 2001), lisait dans ses traits « une indéfinissable expression douloureuse », Ella Maillart qui partit avec elle pour l’Afghanistan la présentait comme un « être noble au charme prenant ».Tout à la fois écrivain, journaliste, photographe et archéologue, issue d’une famille de riches industriels zurichois, Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) n’a cessé de fuir un milieu en complète contradiction avec ses aspirations. De la Russie à la Perse, des États-Unis au Congo, son existence fut certes marquée par la morphine et plusieurs internements, mais aussi par une lutte acharnée contre le nazisme au travers de ses écrits et de son amitié tumultueuse avec Klaus et Erika, les enfants terribles de Thomas Mann.

02/2012

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Littérature étrangère

Le Fleuve. Edition bilingue français-allemand

Traduit de l'allemand (suisse) par Dominique Laure Miermont et Nicole Le Bris Nous suivions le fleuve depuis des semaines déjà. C'était le soir, le soleil plongeait dans l'eau, et sa lumière était entraînée du côté de la mer. Des oiseaux planaient au-dessus de nous. Deux jeunes gens marchent le long du fleuve au fil des jours. Leurs rencontres de hasard - une louve, un âne, une renarde, des bateliers, les montagnes bleues - rythment le texte comme autant de symboles du monde vivant. Leur histoire peut se lire comme une séquence poétique de film à la Murnau, dans un mélange brouillé de songe et de réalité, ou comme une allégorie rêveuse de la vie et des rapports humains. Annemarie Schwarzenbach livre ici un récit qui a la saveur des contes d'autrefois, dans une écriture intemporelle, hors de tout ancrage de temps et d'espace. La quête des personnages acquiert dès lors une dimension universelle.

05/2013

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Littérature étrangère

La cage aux faucons et autres récits

1934 : Annemarie Schwarzenbach quitte une Europe en crise et part au Proche-Orient travailler sur des sites archéologiques. Ce séjour vivement désiré va vite se transformer en épreuve morale. L'expérience de l'exil intérieur est la source à laquelle puise le recueil de nouvelles La Cage aux faucons composé entre 1934 et 1935. Le malaise de la nostalgie, de la solitude, de la désadaptation, se diffracte en des personnages très divers, mais qui ont en commun le sentiment de s'être mis en marge dans un monde délétère. Ouvrage posthume, publié une première fois dans une version incomplète sous le titre Orient exils, il reparaît aujourd'hui avec son titre d'origine, et enrichi de cinq nouvelles.

01/2013

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Récits de voyage

Loin de New York. Reportages et photographies (1936-1938)

La Suissesse Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) fut tout à la fois écrivain, journaliste, photographe et archéologue. La vie de cet " ange dévasté ", selon l'expression de Thomas Mann, fut marquée par une errance intérieure qu'elle projeta dans les voyages et la morphine, par des amours saphiques malheureuses ainsi que par son amitié avec Klaus et Erika Mann, auprès de qui elle s'engagea dans la lutte contre le nazisme. Entre 1936 et 1938, elle se rendit deux fois aux États-Unis pour y mesurer les conséquences de la Grande Dépression, notamment dans les États du Sud. Au fil d'articles rédigés pour plusieurs journaux suisses, cette fille de riche industriel du textile s'attache au quotidien des gens modestes et des jeunes syndicalistes, à la misère des ouvriers et à l'exploitation éhontée des fermiers.

09/2006

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Récits de voyage

La mort en Perse. Tod in Persien

La vie d'Annemarie Schwarzenbach (1908-1942), écrivain, reporter-photographe et archéologue, fut marquée par la morphine, les amours malheureuses, une lutte acharnée contre le nazisme et une amitié tumultueuse avec Klaus et Erika, les enfants terribles de Thomas Mann. Issue d'une riche famille d'industriels zurichois, elle devint célèbre sous le pseudonyme de Christina, l'héroïne tragique du livre d'Ella Maillart, La Voie cruelle. En 1935, après une tentative de suicide, elle épousa un diplomate français en poste à Téhéran. La légation britannique les invita tous deux à camper dans la vallée du Lahr, au pied du Demavend. C'est là qu'Annemarie commence ce récit de voyage intérieur où les paysages de ces lieux extrêmes, tels d'impitoyables miroirs, la renvoient à elle-même.

05/2018

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