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Albéric Dubouis

Extraits

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Musique, danse

Albéric Magnard

Voilà un compositeur français majeur auquel ses contemporains tout comme la postérité ont fait payer fort cher son refus hautain de toute concession vis-à-vis du monde et de ses modes, tout comme sa prétendue inactualité. A une mort tragique à quarante-neuf ans, en 1914, carbonisé dans sa propriété en feu qu'il défendait, les armes à la main, contre l'envahisseur allemand, a fait suite un désintéressement progressif jusqu'à l'oubli à l'égard d'une œuvre profondément française bien qu'empreinte également d'un certain germanisme. Et pourtant ce fils du successeur du fondateur du Figaro bénéficiait au départ, outre de fortes dispositions musicales, d'un réseau de relations et d'une considération que lui valait le rôle influent de son père. Mais ce misanthrope farouchement indépendant peu tendre pour le genre humain en général et pour nombre de ses confrères en particulier préféra littéralement se terrer avec sa famille dans son manoir isolé de l'Oise, défendant ainsi son " silence " contre les grondements d'un XXe siècle commençant. Idéaliste, il épousa cependant certaines causes et idées les plus nouvelles de son temps. C'est ainsi qu'il compose un Hymne à la justice en écho à l'affaire Dreyfus, qu'il fait créer sa 4e Symphonie par un orchestre à majorité féminine, et qu'il décide de faire graver ses œuvres par une obscure imprimerie communiste. Exigeant dans la vie, il l'est tout autant dans son œuvre. Puisant à la source beethovénienne, sa musique puissante, d'une magnifique veine mélodique, aux accents parfois brucknériens, rejoint les audaces du premier Schoenberg. Loin de l'impressionnisme ambiant, il emprunte une voie qui s'inscrit dans la tradition des grandes formes (symphonies, sonates, quatuor, opéras, dont Guercœur et Bérénice).

03/2001

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Religion

Thérèse de l'Enfant-Jésus de la Sainte-Face. Je m'élance remplie de confiance

Rejoignez sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus dans sa progression sur un chemin de sainteté, sa " Petite Voie ". Chaque montée révèle la suite de l'ascension, l'unité des étapes que l'auteur explore, goûte, partage. La mystique y a sa part dans un langage volontairement simple, puisque Jésus nous demande de ressembler aux enfants pour entrer et grandir dans le Royaume des Cieux. La petite sainte de Lisieux rejoint l'Evangile en ses racines et en son sommet. Elle nous entraîne dans sa logique d'amour et de confiance. Des sommets où elle est parvenue, elle redescend pour se placer aux côtés du lecteur et lui montrer que la sainteté est possible. Puisse-t-il désirer cette merveilleuse amitié qui l'introduira dans une relation nouvelle avec Jésus !

06/2011

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Littérature française

Les brumes d'Albérich

C'était une voix inhumaine, émise par un gosier géant hurlant dans une caverne. Plusieurs phrases résonnèrent, séparées par des intervalles irréguliers : « Cellules humaines, Attention ! Ne cherchez pas à aller plus loin, car vous seriez anéanties ». La voix, aux sons broyés et malaxés, passait à travers le crâne d'Hermann comme un fleuve en cru, charriant dans ses sonorités chuintantes une épouvantable menace. Dans le cerveau d'Hermann, aux neurones envahis d'une ivresse sauvage, une Créature trouble, impure et bouillonnante s'avança. Subissant des métamorphoses mystérieuses, des morceaux d'ombre sortaient d'elle, se détachaient, se contorsionnaient, spasmaient, se composaient on ne savait quelle forme avec l'obscurité, prenaient vie et s'en allaient à travers les éthers. C'étaient les prolongements du dieu ; c'étaient les Ases, les Nibelungen et les Profonds. Ils vivaient à l'extrémité des cercles noirs de son aura. Et du fond du sarcophage de limon, son Esprit transperça celui du naute. Ainsi se présenta Wotan, sphinx terrible proposant l'énigme terrible. L'énigme du Mal.

10/2015

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Littérature française

MARIE DUBOIS

Au commissariat de Gneugnies (Seine), chef-lieu de la circonscription policière qui comprend aussi Villejuif et Bicêtre, l'inspecteur Loup-Clair n'est qu'un gros homme, flasque, timide, peureux et excessivement sentimental. Quasiment vierge avec ça, car les femmes l'épouvantent. Aux malheureux "clients" du commissariat, il donne de belles phrases subtiles et, quand ils ont l'air trop tristes, un billet de cent francs (nous sommes dans les années 30 de ce siècle "1900"). L'amour, le grand amour, cependant touchera le grotesque et attendrissant Loup-Clair, mais sous la forme d'une jeune morte : Marie Dubois, qui s'est suicidée au gaz avec son amant, un chauffeur de taxi, dans une chambre minable de Villejuif. Marie Dubois était belle. Sa chevelure "grèbe" et sa cuisse blanche, entrevues par Loup-Clair dans la chambre du drame, le hantent. Pour son propre compte il enquête sur le passé de Marie Dubois. Il s'aperçoit qu'à son insu leurs vies ont toujours été solidaires. Marie Dubois... Ouvrière... "Intellectuelle"... Femme d'affaires... Prostituée... D'une révélation à l'autre, à travers la surprise et la douleur, il acquiert la connaissance générale des hommes et de l'univers, au point qu'il finit par assumer les traits classiques du dictateur moderne. Il devient le promoteur de nos événements historiques dans la maisonnette de banlieue où, désormais, au sein d'une gloire secrète, il règne avec Marie.

10/1952

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Histoire internationale

Maurice Dubois

Maurice Dubois / pages critiques de Henri de Régnier,... Paul Brulat,... Georges d'Esparbès,... [et al. ] Date de l'édition originale : 1927 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Littérature française

La mort d'Albéric Magnard. 3 septembre 1914

" Magnard (Albéric), compositeur français (Paris 1865 - Baron, Oise, 1914). On lui doit de nombreuses oeuvres symphoniques ainsi que des oeuvres dramatiques. Son langage musical est âpre et grave, souvent émouvant. A. Magnard fut tué par les Allemands dans sa maison de campagne. " (Grand Larousse encyclopédique) " Magnard recula de quelques pas, sans lâcher son revolver, et s'assit sur le tabouret du piano. Il resta là, immobile, dans une odeur de poudre, à regarder la fumée que striaient les rais du soleil filtrés par les interstices des persiennes. Sa tête était vide, mais il sentait qu'il avait fait la seule chose qui convînt. Une petite idée qui l'amusa lui traversa la tête : "Ma musique sera oubliée depuis belle lurette qu'on se souviendra encore de mon geste." "

10/2014

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