Recherche

Abderahim Ahmat

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Un parcours difficile

Après une enfance et une adolescence heureuses au sein d'une famille très unie, Abderahim Ahmat voit tous ses rêves se briser lorsque la guerre éclate au Darfour en février 2003. Le village de son grand-père est attaqué puis incendié par des milices armées, et la population massacrée. Lui-même gravement blessé est évacué au Tchad. L'auteur nous raconte le périple dangereux et précaire de sa famille qui cherche à sauver sa vie, fuyant les conflits qui ont ensanglanté le Darfour puis le Tchad et enfin la Libye, dépassée par des raisons d'Etat qu'elle ne comprend pas. Diplômé en comptabilité et gestion, Abderahim Ahmat réussit à monter une entreprise de plaquiste en Libye. Mais le conflit qui ravage le pays à partir de 2011 ruine à nouveau tous ses efforts et le décide à traverser la Méditerranée avec femme et enfants, espérant ainsi laisser derrière eux les horreurs de la guerre... Leur arrivée en Europe au prix de toutes ces souffrances nous incite à réfléchir sur les conditions d'intégration qui y sont faites aux personnes qui, comme eux, sans abri, ni terre, ni patrie, viennent s'y réfugier.

02/2016

ActuaLitté

Poésie

Ahmad Shamlou. La passion de la recréation

Dessiner le portrait d'Ahmad Shamlou (1925-2000), un monument de la littérature contemporaine iranienne, exige de rassembler les innombrables fragments d'un puzzle qui ne suffit pas à restituer sa véritable image. Jeune enfant, il a séjourné dans plusieurs villes d'Iran, où il a suivi un parcours éducatif chaotique et incomplet. C'est grâce à ses efforts personnels, mais surtout à son talent ainsi qu'à ses rencontres heureuses avec des gens de lettres, qu'il a pu consolider les bases d'une connaissance vaste et approfondie dans ses domaines d'activités futures. Il a connu, durant une grande partie de sa vie, la misère, la solitude, les poursuites, les incarcérations, le vagabondage et l'horreur : la violence inouïe exercée à l'égard d'un soldat par ses supérieurs et ses pairs qu'il n'oubliera jamais, ce qui explique peut-être son opposition farouche à toute forme d'oppression et d'injustice. Fasciné par la musique de Chopin, jouée au piano par deux jeunes voisines arméniennes, il aurait voulu être musicien. N'ayant pas les moyens, il guérit cette blessure par la poésie. Beaucoup plus tard, une autre jeune femme arménienne, Ayda, elle aussi amoureuse de musique et de poésie, le séduira à tel point qu'il la considérera comme l'incarnation de la femme idéale chantée dans son long poème de jeunesse, Roxana. Il la sacralisera dans sa poésie tardive. Parlons aussi de sa chance de rencontrer Morteza Keyvan, qui orientera ses tendances politiques vers l'idéal socialiste, Nima Youshidj, qui lui inspira sa nouvelle vision poétique et enfin Fereydoun Rahnama, qui l'initiera à l'univers des poètes modernes européens. Le résultat de ces initiations sera la publication d'une quinzaine de recueils de poésie considérés comme les fruits d'une école de poésie innovatrice, évolutive, lyrique et épique, engagée, humaniste, et inimitable. Alchimiste de mots, il créera une synthèse étonnante de prose ancienne, de langage populaire et de littérature moderne, en abandonnant les règles de la prosodie classique, en exploitant la musique intérieure inhérente à la langue et en développant un courant de vers blancs. Certains le considèrent même comme le plus grand poète persan après Hâfez.

01/2022

ActuaLitté

Littérature française

Chronique d'une orpheline

Je m'appelle Zina Abderahim, et j'ai perdu mes deux parents quand je devais avoir six ou sept ans. Le chagrin de cette vie exerce une pression et déforme parfois la conscience. Personne ne peut remplacer un père, une mère ou des frères. C'est un manque absolu. Cependant, l'existence permet quelques fois de rencontrer des gens qui nous servent de tuteurs et sur lesquels on peut s'appuyer (un enseignant, un ami, un parent éloigné, une grand-mère). Et puis, l'on est en âge de construire sa propre famille et d'avoir des enfants. Cela nous permettrait de réagir et de ne plus vivre dans le passé, mais dans le présent et dans l'avenir. Le temps des larmes et des douleurs est usé, il nous faut tourner la page et penser un peu à nous. Cela permet d'être productif et de réparer en donnant aux autres ce que l'on a reçu. Le sentiment d'être en manque de famille est quelque chose de très douloureux, qui s'insinue très profondément jusqu'aux racines de l'existence humaine. On se demande d'où l'on vient, qui l'on est, qui faut-il aimer ? Cela donne une tonalité étrange à la vie. Ce livre raconte ma vie.

12/2020

ActuaLitté

Islam

Fatima al-Fihriyya. Fondatrice de la première université du monde

Née en l'an 800 à Kairouan, c'est dans la cité des Idrissides, à Fès, que Fatima al-Fihriya passera sa vie. Elle y fonde al-Qarouiyine, modèle des universités modernes, un siècle avant al-Azhar, deux siècles avant Oxford et plus de quatre siècles avant La Sorbonne. C'est l'histoire de cette sainte dame, symbole de ce que la science a de plus noble et de plus humain, que Abderrahim Bouzelmate nous raconte ici, comme une introduction à l'âge d'or de la civilisation musulmane. Dans la constellation des esprits de son temps, Fatima al-Fihriya est l'étoile qui brille avec le plus d'éclat, une guide pour tous les sages en quête d'absolu, de transcendance, de Dieu. On ne s'adresse pas à elle comme à une femme ; elle est la mère sacrée de tout un chacun. On l'aime, on la chérit, on l'admire. Elle est la preuve vivante de la grandeur divine. Elle fait de Fès la rivale de Kairouan au Maghreb et offre le sentiment d'exister dans ce combat de l'esprit que se livrent à distance Cordoue et Bagdad. Fès n'est plus seulement la capitale d'un Etat porté par la descendance prophétique ; elle devient la patrie des gens de l'esprit, un lieu de pèlerinage pour les coeurs en quête de grandeurs spirituelles et morales. On vient d'Orient et d'Occident, de Fostât, de Kairouan, de Tahert, de Tlemcen, de Cordoue, de Séville, de Tolède, de Rome et de Germanie même pour prier, apprendre, et méditer dans la mosquée de Fatima al-Fihriya. Les professeurs les plus renommés veulent y enseigner et les étudiants les plus ambitieux veulent y étudier. Fatima a placé Fès sur la carte de l'intelligence humaine. Fatima al-Fihriya est un être exceptionnel, un rêve devenu concret et qui perdure, car comme le relève si précieusement l'auteur : Lorsque vous donnez naissance à une belle oeuvre, son empreinte demeure tenace, même en temps difficiles, même durant des siècles. Et à partir de celle-ci, tout renaît. Alors, ne soyez jamais avare de belles oeuvres, car, même si tout est voué aux changements et aux révolutions, le bien ne se perd en aucune façon

12/2023

ActuaLitté

Littérature française

Book Haram. Sortir de l'impasse

Nous mettons à la disposition des acteurs impliqués dans la lutte contre l'extrémisme violent, une sorte de cartographie des désengagés "ex combattants" de Boko Haram réalisée grâce à une mission de chercheurs diligentée par le CEDPE fin mars et début avril 2018. L'objectif principal de cette démarche est de préparer le terrain à un projet de réinsertion socioprofessionnelle des désengagés de Boko Haram puis d'inciter les acteurs à soutenir le projet qui consiste à désendoctriner la jeunesse victime de l'extrémisme. Cette démarche ne peut aboutir sans l'implication de tous les acteurs. Si la première mission n'a pas suscité l'engouement de l'Etat et des partenaires, ses retombées ont tout de même été un déclic d'une sorte d'un partenariat évolutif. En attendant les statistiques de la deuxième mission de Profiling des 2544 désengagés de Boko Haram qui interviendront en janvier 2020, le CEDPE a décidé de publier le résultat de la première mission qui a réussi à recenser 2200 désengagés en 2018. A travers ces résultats, il nous a été possible de produire les premières données sur la typologie et les parcours sociaux de cette catégorie de personnes associées à l'extrémisme.

01/2022

ActuaLitté

Littérature française

Les Confinés

Mars 2020, l'ombre d'un virus assassin plane sur toute la planète. Il contraint plus de trois milliards de personnes à se confiner. Moha et ses compatriotes en font partie. L'état d'urgence sanitaire promulguée par les autorités les oblige eux aussi à rester chez eux. Conséquence : les rapports sociaux vont être mis à rude épreuve. Car en plus de l'inquiétude que suscite le virus pour leur santé, des couples, des voisins, des collègues mais aussi des militants devront faire face à des situations inédites pleines de tension, de malheur et de désespoir. Pourtant, sous couvre-feu la ville retient son souffle sans perdre espoir...

10/2020

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté