De l'alcool dur et du génie
À Milan j'ai rencontré un écrivain américain L'histoire c'est qu'il n'était pas heureux qu'il liquidait ses économies avec une copine à longues jambes mais sûr de son talent de sa culture il m'apprit qu'il parlait trois langues avait un doctorat et traduisait Dos-toy-merd-evsky mais depuis deux ans il n'avait pas écrit une ligne de son grand oeuvre de cinq cents pages il m'a demandé mon avis comment se consacre-t-on à son art. Les écrivains qui n'écrivent pas, dis-je c'est comme les putes qui ne sucent pas ils devraient changer de métier faire cuistot chez McDo ou postier en Italie. Il ne m'a pas remercié ni salué mais il a payé l'addition
09/2010