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9782246827672

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Cancer

Celles qui ne meurent pas

Anne Boyer vient d'avoir 41 ans lorsqu'on lui diagnostique un cancer du sein. Poétesse, mère d'une jeune fille de 14 ans, elle doit suivre une chimiothérapie extrêmement lourde et subir une double mammectomie. Mais plus que le témoignage poignant d'une femme face à la maladie, Celles qui ne meurent pas est un véritable cheminement littéraire, philosophique et politique qui prend racine dans l'Antiquité avec Aelius Aristide, sophiste grec hypocondriaque, et se prolonge avec une réflexion sur la douleur et les traitements médicaux. Puis, au fil des pages, nous plongeons avec Anne Boyer dans la folie de l'information immédiate et quasi-infinie produite par notre monde ultra-connecté, ainsi que dans les affres d'une société capitaliste qui a envahi les systèmes de santé et rationalise à outrance l'intimité des malades. Un modèle qui nourrit toujours plus les inégalités liées au genre, à la couleur de peau, et aux origines sociales. Celles qui ne meurent pas est le récit d'un esprit cultivé, délicat, confronté à l'épuisement du corps. Il s'agit d'un ouvrage inclassable - entre parcours intime, critique littéraire, pamphlet et échappée poétique - déjà considéré comme un classique de la littérature sur la maladie, au même titre que les oeuvres de Susan Sontag ou de Joan Didion. Celles qui ne meurent pas a été récompensé par le très prestigieux Prix Pulitzer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Céline Leroy

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Cancer

Celles qui ne meurent pas. Douleur, vulnérabilité, mortalité, médecine, art, temps, rêves, données, éreintement, cancer et soin

"Si ce livre devait exister, je voulais qu'il soit une forme mineure de magie réparative. Je voulais que les morceaux de nos corps perdus se régénèrent via ses phrases et que l'élégance de ses idées amplifie nos cellules. Si je pouvais ouvrir la terre par l'écriture je le ferais, et je ramènerais à la vie une armée de ces femmes mortes insurgées". Anne Boyer a quarante et un ans lorsqu'on lui diagnostique un cancer du sein. Débute alors un cheminement littéraire, philosophique et politique pour penser la douleur et la survie. Celles qui ne meurent pas est le récit d'un esprit cultivé, confronté à l'épuisement du corps et à la folie de notre société consumériste qui a envahi nos systèmes de santé. Entre parcours intime et pamphlet, cette échappée poétique est déjà considérée comme un classique de la littérature sur la maladie, à l'instar des oeuvres de Susan Sontag ou de Joan Didion. Une cartographie littéraire du cancer du sein, dont la traversée dépasse la seule trajectoire intime. Thomas Stélandre, Libération. Intenses, ses mots agissent bel et bien comme un contrepoison, un puissant sérum de vérité littéraire. Elisabeth Philippe, L'Obs. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Céline Leroy PRIX PULITZER 2020.

03/2024