Elena Kats-Chernin

L’Italienne Elena Ferrante, connue pour ses romans napolitains, aura les honneurs d’une adaptation télévisée, dans une coproduction entre FremantleMedia’s Wildside et Fandango Productions. Les ouvrages racontent les aventures d’Elena et Lila, dans les années 50, dans les quartiers pauvres en périphérie de Naples. Deux décennies couvertes dans la vie de ces femmes et de leurs familles, avec en option classe ouvrière et histoire du mouvement féministe en Italie.

Il a vu de la lumière, alors il est entré... et il a chipé un bouquin. Ce n’est pas à un enfant que cette histoire est arrivée, mais à un chien, dans une librairie du Brésil. L’affaire se met à tourner, filmée par les caméras de sécurité, et soudainement, internet prend feu...

À la manière du Père Noël, l’identité véritable d’Elena Ferrante a été dévoilée au terme d’une enquête menée par un journaliste italien (L'amie prodigieuse, chez Gallimard). Mal lui en a pris, les lecteurs internationalement lui tombent dessus les uns après les autres pour dénoncer son article. 

Tout juste embarqué dans la rentrée littéraire, ActuaLitté dévoilait en avant-première l’arrivée d’un nouveau roman d’Elena Ferrante. La vita bugiarda degli adulti allait sortir le 7 novembre en Italie, et désormais, on l’attend en piaffant de l’autre côté des Alpes. En Italie, en revanche, c’est un excès de livres qui actuellement fait paniquer l’éditeur Edizioni E/O…

Chaque nouvelle publication demeure un événement dans le Bel Paese : Elena Ferrante publiera son prochain livre ce 17 novembre. Mais la romancière napolitaine se détourne un moment de la fiction pour évoquer le plaisir de lire et d’écrire. Des textes qui se présentent comme des conversations — lesquelles seront également jouées du 17 au 19 novembre à Bologne par Manuela Mandracchia, au Teatro Arena del Sole.

Pour ceux qui n'auront pas eu accès à la diffusion de la série par Canal +, France 2 propose une séance de rattrapage : à partir du 1er juillet prochain, la chaine du service public programme L'amie prodigieuse, saga tirée des livres d'Elena Ferrante.

Depuis 1992, le nom d'Elena Ferrante agite les critiques et rédactions littéraires : chacun de ses livres est salué, et paraît en France chez Gallimard, précédé d'une réelle attente. Malgré cette réputation, l'auteure, qui se présente en fait sous un pseudonyme, parvient à garder l'anonymat dans un monde de leaks et autres fuites de documents.

L'actrice et réalisatrice américaine Lena Dunham, créatrice de la série Girls, est devenue la coqueluche des médias, outre-Atlantique, depuis le succès de la série et de son livre Not That Kind of Girl. À 30 ans, Dunham incarne d'ailleurs un symbole de la femme moderne, indépendante, drôle et sympa : l'éditeur Random House n'avait pas hésité à dépenser plusieurs millions de dollars pour son premier livre.

L'art de s'inventer des ancêtres est une tradition littéraire en soi. La gens Iulia, dont Jules César fut le représentant suprême, avait bien des origines divines. Et que dire d'Enée, ou d'Achille, et ainsi de suite. Mais revendiquer des ancêtres écrivains, c'est assez original.

Lors d'une conférence à Montréal, organisée par les éditeurs anglophones, Mike Shatzkin a prédit une coupe sombre dans les bibliothèques, au profit de la lecture sur écran. Sur son blog, il déclare : « Il sera difficile de trouver une bibliothèque publique d'ici quinze ans » !

En vacances, les rats de bibliothèque lézardent

Malgré l’atmosphère tendue des négociations autour de la modernisation de l’accord de l’Aléna, l'accord de libre-échange nord-américain, cinq des principales associations d’éditeurs américains, canadiens et mexicains ont adressé une lettre hier, afin de plaider pour la protection renforcée de la propriété intellectuelle et du copyright.  

Le politologue français et professeur à l’université Panthéon-Assas, Philippe Raynaud, a été désigné ce vendredi 18 octobre pour remporter le Prix Elina & Louis Pauwels pour son ouvrage La laïcité: Histoire d’une singularité française, paru en février dernier chez Gallimard. 

#WeekEndEst - Pour sa sixième édition le festival Un Week-end à l'Est met Odessa à l'honneur, en soutien à l'Ukraine. Le samedi 26 novembre à 17h, le salon propose une rencontre avec Ilya Kaminsky, l’une des grandes voix de la poésie contemporaine, et Yelena Yemchuk, photographe, peintre et vidéaste. Animé par Damien Aubel, journaliste à Transfuge, le rencontre aura lieu à la Librairie polonaise (Paris VIe).

Institution indépendante fondée en 1841 par Thomas Carlyle, la London Library est ouverte à tous, moyennant finances tout de même, puisque l'inscription annuelle coûte de 262 £ à 525 £, soit de 300 à 600 €. Parmi ses adhérentes, l'actrice britannique Helena Bonham Carter, qui vient d'en être élue présidente par le conseil d'administration.

Annoncé voilà maintenant trois ans, le premier projet cinématographique en tant que réalisatrice pour l’actrice américaine Maggie Gyllenhaal se précise. Après avoir dévoilé certains membres du casting, Netflix offre à présent une date de sortie. The Lost Daughter fera sa première mondiale à la Mostra de Venise en septembre, puis sortira en salles le 17 décembre, avant d’être disponible sur la plateforme de streaming dès le 31 décembre.

Sur les trois œuvres dramatiques que Büchner a écrite, La Mort de Danton et la pièce inachevée Woyzeck sont les plus célèbres. Pour celle de Léonce et Léna, rédigée durant son exil, silence radio. La Nouvelle Compagnie lui redonne voix.  L'intrigue, très proche de la dramaturgie marivaudienne, s'articule autour de deux jeunes premiers : un prince d'une contrée inconnue, en proie à la dépression et une princesse, elle-même d'un royaume non-mentionné, sans psychologie particulière. Léonce et Léna sont destinés l'un à l'autre par leurs parents, mais sans le savoir, ils se refusent mutuellement à ce mariage forcé. S'ensuivent alors fugues pour chacun des protagonistes. Et durant ce périple, une rencontre entre eux deux au clair de lune va déclencher leur amour et leur mariage futur. En bref, un destin amoureux refusé qui se réalisera tout de même.

Le mois prochain va avoir une vente d'une miniature représentant le poète britannique John Keats. Les images originales représentant ce génie du romantisme sont rares, il est mort à l'âge de 25 ans. C'est un collectionneur américain qui va se séparer du tableau lors d'une vente chez Bonhams le mois prochain. 

Mademoiselle chante pas le blues, mais…

John Keats retrouve sa maison de Londres propre

Kate Mosse représentera la semaine des librairies indépendantes

Ça Kass entre Patricia et l'Eurovision 2009

Le Prix Elina et Louis Pauwels, créé en 1997 par Elina Pauwels sous le nom Prix Louis Pauwels, récompense chaque année un essai « qui manifeste un esprit d’ouverture dans le débat d’idées, faisant place à la morale, l’esthétique, la philosophie, la science, la spiritualité et les questions de société, dans le monde contemporain ou dans l’Histoire ».

Sylviane Agacinski recevra ce 29 novembre le Prix Elina & Louis Pauwels 2018. Il récompense son ouvrage Le tiers-corps Réflexions sur le don d’organes, paru en mars dernier au Seuil. 

Les éditions Elenya, spécialisées dans les littératures de l'imaginaire, viennent de lancer un appel à contribution, au travers du service de crowdfunding, KissKissBankBank. Fonctionnant sur un mode associatif, à compte d'éditeur, la maison est avant tout gérée par quatre bénévoles. Nouvelle, conte, roman bref, autant de format pour un genre à soutenir.