Béatrice Veillon, Emmanuelle Figueras

La grande soirée d’inauguration de Lire en poche est ouverte, et quelque 27.000 visiteurs sont attendus sur les trois journées de la manifestation. Et comme à son habitude, l’événement décerne ses quatre prix. 

Les œuvres d’Emmanuelle Arsan avaient été rééditées chez Belfond en 2013 – La leçon d’homme et L’antivierge. Avaient suivi les deux tomes d'Emmanuelle au-delà d’Emmanuelle, prolongeant les aventures voluptuo-érotiques de ce personnage. Publiés à partir de 1959, les romans avaient pris vie sous l'oeil de la caméra de Just Jaeckin. Et Sylvia Kristel, dans le rôle d’Emmanuelle…

Sylvia Kristel, qui reste pour tous l'incarnation d'Emmanuelle, série de films érotiques à succès lancée dans les années 70, vient de s'éteindre à l'âge de 60 ans des suites d'une longue maladie. Ayant toujours eu du mal à vivre avec cette image de star courtisée uniquement pour son corps, l'actrice ne put jamais sortir du rôle qui lança sa carrière.

Depuis le 31 mars dernier, apprend un arrêté signé par la ministre de la Culture, la rue de Valois n'a plus de conseillère en charge des médias, du livre et des industries culturelles : Emmanuelle Bensimon-Weiler a quitté, à sa demande, son poste auprès de la ministre.

Avec Pagny par Florent, les éditions Fayard ont réalisé un des succès de l'année 2023. Paru en avril, l'ouvrage s'est écoulé à plus de 180.000 exemplaires — voire 200.000 si l'on compte la version « collector » (chiffres Edistat). La romancière Emmanuelle Cosso, pour ce livre, a accumulé une centaine d'heures d'entretiens, bientôt au cœur d'un documentaire.

Après avoir fait ses vœux aux personnels de l'Education nationale (voir notre actualitté), le ministre Vincent Peillon évoque, dans une série de courtes vidéos diffusées sur le site du ministère, les principales questions qui l'occuperont en 2014, rapporte Vousnousils.

Ce mercredi 8 janvier s'est tenu un séminaire concernant la lutte contre le décrochage scolaire. C'était l'occasion, pour Vincent Peillon, de faire un premier bilan depuis son arrivée au ministère de l'Education nationale. Selon le ministre, sur les 140 000 décrocheurs annuels, 20 000 auraient réintégré une formation en 2013.

Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon s'inscrit à la troisième place dans le classement des ministres selon le taux de satisfaction des Français par rapport à l'action menée depuis leur arrivée au pouvoir, rapporte Vousnousils. Commandé par le JDD, ce sondage a été réalisé auprès d'un échantillon représentatif d'un millier de personnes dans le courant du mois de juillet 2013.

Comme il s'y était engagé, le ministre de l'Education nationale a dévoilé un premier plan d'actions afin d'endiguer le phénomène du décrochage scolaire qui touche chaque année 140 000 jeunes. L'objectif affiché par le ministère est de diviser par deux en cinq ans le nombre d'élèves qui quittent le système scolaire sans aucune formation.

Face aux polémiques déclenchées lors de la session précédente du bac autour de l'insuffisante sécurisation des sujets et d'une surveillance parfois défaillante en salle d'examen, des inquiétudes demeurent sur la session 2012. Alors que les épreuves démarrent lundi, Vincent Peillon a tenu à marginaliser la fraude, rapporte l'AFP.

Même si Vincent Peillon travaille encore à la rédaction de la lettre de rentrée 2012 destinée aux enseignants, L'Express a pu goûter, en avant-première, aux grandes idées qui seront développées par le ministre dans ce document.

L'illustratrice italienne Beatrice Alemagna, née en 1973 à Bologne, a remporté le Grand Prix de l'illustration 2017 pour son album Un grand jour de rien, publié aux éditions Albin Michel dans la collection Trapèze. Le Grand Prix de l'illustration est décerné par le musée de l’illustration jeunesse de Moulins, qui s’est donné pour priorité depuis sa création d’assurer la conservation, l’étude et la valorisation de l’illustration dans le livre jeunesse.

BONNES FEUILLES - Josselin, jeune lycéen, vient de finir les cours. Devant lui l’été s’ouvre : il faudra trouver un boulot en intérim comme il l’a promis à ses parents, aller aider au foin à une ferme voisine, penser à son avenir. Être fidèle à la terre ou plonger dans la modernité ? Partir ou rester ? Théo Veillon décrit à merveille le tiraillement d’un enfant des champs. 

L'International Booker Prize fait partie des récompenses britanniques les plus convoitées : le prix salue un ouvrage étranger traduit en anglais et publié au Royaume-Uni ou en Irlande. Le jury de l'édition 2020 a sélectionné 13 ouvrages dans sa première liste, dont Sérotonine de Michel Houellebecq (William Heinemann, traduit par Shaun Whiteside) et Un renard à mains nues d'Emmanuelle Pagano (Faces on the Tip of My Tongue, Pereine Press, traduit par Sophie Lewis et Jennifer Higgins).

La langue des signes était mise à l'honneur hier par le ministère de la Culture, alors qu'Emmanuelle Laborit, directrice de l'International Visual Theatre, a reçu les insignes d'Officier de l'ordre des Arts et Lettres. En parallèle, c'était le tricentenaire du créateur de la langue des signes, l'Abbé de l'Epée, qui était également célébré. 

Après quelques assassinats entrecoupés de poèmes, pour rendre hommage à François, comme il se devait, la rédaction a finalement délibéré. Le concours Je, François Villon, de Luigi Critone, d'après le roman de Jean Teulé (Delcourt) qui proposait de gagner 5 exemplaires du titre a finalement trouvé ses 5 lauréats.

Toute la semaine, François Villon est à l'honneur dans nos colonnes, avec la publication de certains de ses poèmes, pour accompagner la sortie de la BD de Jean Teulé et Luigi Critone, chez Delcourt, Je François Villon. Aujourd'hui, c'est la célèbre Ballade des femmes de Paris que nous proposons.

Même si certaines voix avaient protesté contre l'idée d'un ministère réunissant l'Education nationale et l'Enseignement supérieur et la recherche, c'est finalement cet ensemble qui arrive entre les mains de Benoît Hamon. Agé de 47 ans, il devra donc remplacer Vincent Peillon et Geneviève Fioraso.

Si l'on sait bien que l'école n'arrive plus à jouer son rôle d'ascenseur social, on n'a pas encore trouvé de solutions miraculeuses pour inverser le processus. Mais on cherche toujours. Et Vincent Peillon, qui chapeaute la grande concertation sur l'école, espère bien mettre au point une révision du système pour diviser par deux le décrochage scolaire, rapporte l'AFP.

Avec la rentrée 2013, ce sont de nouveaux rythmes scolaires qui se mettent discrètement en place au niveau du primaire. Cette réforme voulue par Vincent Peillon verra l'instauration de journées plus courtes pour les élèves avec davantage de place faite pour les activités péri-éducatives. Aux yeux de Vincent Peillon, une « révolution douce » est en marche, rapporte l'AFP.

Mi-septembre, le ministre de l'Éducation nationale était encouragé à poursuivre la réforme de la scolarité, en s'attaquant cette fois aux programmes scolaires. Les instituteurs avaient été consultés et près de 300.000 avaient pris part à une grande consultation nationale, laquelle allait servir de base à la réforme prévue pour 2015.

Les grands projets autour de l'Education, lancés par Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, à grand renfort de concertations avec des intitulés bien pompeux, semblent peu à peu laisser place au vide. Et les syndicats de s'étonner, voire de s'indigner, à l'image du SE-Unsa. Oui, certains avaient rêvé qu'au-delà des mots, il y aurait des actes.

Le nouveau ministre de l'Education nationale commence à faire passer certaines de ses positions, à commencer par celle sur la notation des élèves. Déjà, samedi, devant l'assemblée générale des parents d'élèves de la Peep, il a dit vouloir « faire évoluer la notation », rapporte l'AFP. Son but premier serait d'éviter que la note soit perçue comme une sanction. Donc, autant la supprimer.

Le ministre de l'Education, très engagé dans une massification des recrutements de nouveaux profs, a donné un entretien à nos confrères des Echos. Une occasion pour Vincent Peillon d'expliquer les concours transitoires mis en place pour recruter 43 000 enseignants en 2013 avec des entrées en fonction étalées jusqu'à la rentrée 2014.

La Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE), réunie en congrès ce week-end aux Sables-d'Olonne, avait invité le nouveau ministre de l'Education nationale à intervenir samedi. Vincent Peillon ne s'est pas fait prier et, surtout, a réussi à séduire l'ensemble de l'assistance.

Le Prix Européen de l’Essai révèle aux lecteurs des essais de qualité dans toutes les disciplines. Il souhaite attirer l’attention sur des auteurs dont l’œuvre peut avoir valeur de témoignage et qui offrent une critique féconde des sociétés actuelles, de leurs pratiques et de leurs idéologies. 

Sous la haute présidence, et ce pour la première fois depuis la création du prix, de l’auteur de BD Riad Sattouf, l’édition 2019 du prix du livre Inter a encore su nous surprendre. C’est la romancière Emmanuelle Bayamack-Tam, pour son ouvrage paru chez POL, Arcadie, qui a remporté l’adhésion des jurés.

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture du gouvernement Castex depuis le 6 juillet 2020, compose encore le cabinet qui l'accompagnera pour mener son action rue de Valois. Emmanuelle Bensimon-Weiler, précédemment directrice générale du Centre national du livre, devient ainsi conseillère en charge du livre et de la lecture, et de la presse. D'autres nominations sont publiées au Journal officiel.

Le devoir aurait finalement eu raison de l'amour. La polémique suscitée par l'éventuelle nomination de l'actrice Julie Gayet au jury de la Villa Médicis, révélée ce matin par le Canard enchaîné, a visiblement réglé le « dilemme cornélien » au bénéfice d'Emmanuèle Bernheim. La scénariste et romancière, contactée dans la matinée par le ministère de la Culture afin de se voir proposer le prestigieux poste, l'a finalement accepté au pied levé.

En 2022, le Fonds de dotation Vendredi soir entame sa deuxième année d’existence, en demeurant fidèle à sa mission d’origine : offrir trois bourses à des romanciers ou romancières, et trois autres à des artistes plasticiens ou photographes, soit six bourses d’un montant de 10 000 euros chacune. Elles porteront désormais le nom de « Bourses-Emmanuèle Bernheim », du nom de la romancière, scénariste et collectionneuse, disparue le 10 mai 2017.