Il y a un an l'École des loisirs ouvrait son département bande dessinée avec le retour de l'ancien patron de Casterman dans l'entreprise familiale, .
Rue de Sèvres, avec déjà une vingtaine de titres au compteur, propose à partir du 14 mai en librairie la collection Premières Bulles.
Premières Bulles a l'intention de créer des « ponts inédits entre les livres jeunesse et la BD ». Pour démarrer cette collection, trois titres, Des Canards trop bizarres, Les Tchouks et Mon Père ce Héron.
Chose amusante là-dedans, ce sont les auteurs qui ne sont pas forcément des habitués de la littérature jeunesse, par exemple le dessinateur Jul (Silex and the City) qui n'avait pas fait de livres jeunesse depuis ses deux derniers en 2004 et 2008, qui sont aux commandes des premiers titres.
Pour Mon père ce Héron, Jul explique : J'avais envie d'écrire pour la jeunesse depuis longtemps, mais mon style de dessin et ma façon d'aborder les sujets ne semblaient pas adaptés a la littérature jeunesse « classique » : trop grinçants, un peu transgressifs, trop « BD adulte ». Rue de Sèvres m'a ouvert cette porte de la BD jeunesse, en partant du principe que les enfants, même les tout petits, ont aussi droit à l'humour et à un style graphique inhabituel. Ce que je souhaite avant tout, c'est faire entrer les enfants dans un univers qui les éveille à autre chose, qui les interroge tout en les faisant rire. Dans cet album, par exemple, ils vont rencontrer Karl Lagerfeld et entendre parler de déchets radioactifs : des sujets de grands mis à leur portée.
Au casting, donc, de ce début de collection, le duo Kerascoët et Benjamin Richard ainsi que Cécile Castellucci et Sara Varon.
Allez, on les lit, et l'on vous dit ce qu'il en est, mais après un rapide feuilletage, ça sent bon, très bon…