Vivepierre Tome 3 : Celle qui défend l'Atlantide

Cette édition 2015 du Salon du Livre de Paris aura été marquée par la mobilisation des auteurs, réunis pour le mouvement « Pas d'auteurs, pas de livres ». Préoccupés par une rémunération en berne, des relations difficiles avec les éditeurs et une réforme du droit d'auteur au niveau européen, les auteur(e)s se sont mis en marche au Salon.

Si les auteurs restent l'attraction principale du Salon du Livre de Paris 2015, les hommes et femmes politiques savent provoquer les mouvements de foule. Des visites généralement consensuelles, qui permettent de s'ériger comme défenseur de la liberté d'expression et d'une « filière d'excellence » à la française.

Ce mardi 3 mars, la ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin s'est rendue à Bruxelles, devant le Parlement européen, pour défendre une « Europe de la création » à même de permettre la diffusion des œuvres et des savoirs. La ministre a rappelé sa position vis-à-vis de la future réforme européenne du droit d'auteur : elle souhaiterait surtout que l'Europe s'intéresse à l'optimisation fiscale. 

Pourquoi écrit-on des livres ? À cette question banale, il y a sans doute presque autant de réponses qu'il y a d'auteurs, voire de textes, car pour chacun projet, idéalement, la réponse devrait être différente. Cependant, la plupart des livres se contentent de raconter une histoire, vraie ou fausse, peu importe. La plupart des albums de BD pourraient être des romans, les romans des films, voire une série télé... Peu importe le support, l'essentiel semble se réduire à l'envie de retracer le parcours de quelques personnages.

Selon une récente enquête menée par l'institut d'étude de marché

Le 35e Salon du Livre de Paris s'enrichit cette année d'une plateforme professionnelle inédite : sur quatre jours, BibliDoc propose aux bibliothécaires des rencontres autour des enjeux contemporains du métier. La programmation ainsi que les deux formules tarifaires proposées ont toutefois soulevé des interrogations dans les rangs des organisations professionnelles.

Le Projet Bradbury a six mois. Je suis arrivé à la moitié du parcours. Six mois, c'est à la fois très long et très court. En fait, à la réflexion, cela me semble horriblement court.

Comme en France, la Grande-Bretagne a mal à son service public. Depuis plusieurs années, les bibliothèques font les frais des coupes de budget dans les différents comtés, et de plus en plus d'établissements sont gérés par des volontaires. Les militants poursuivent le combat, et cela passe aussi bien par la mobilisation que par la communication.

Il faut avoir aimé, et pour cela, avoir lu, le roman Ulysse de James Joyce, pour s'amuser, quatre-vingt-dix années plus tard à en réaliser une édition si fascinante. Que le livre restera gravé dans le marbre de l'histoire littéraire, la réalisation de Charlene Matthews elle, est de ces bois dont on ne fera pas des pipes...

George R.R. Martin, auteur de la série littéraire A Song of Ice and Fire, officie également en tant que scénariste sur son adaptation télévisée à succès, diffusée et produite par HBO. Et, à l'occasion de la récente cérémonie des Emmy Awards, qui récompense les meilleures séries de l'année, il a salué le show Breaking Bad, en promettant qu'il allait faire mieux dans les prochains épisodes de Game of Thrones.

Les livres pour la jeunesse sont aujourd'hui codifiés à l'extrême. Même si certains sont des réussites indéniables, ils transgressent très rarement les codes établis par des psychologues, des comités divers jugeant ce qu'un enfant, de tel ou tel âge, peut recevoir ou aimer.

L'une des stars des éditions du Masque, Ian Rankin, vient d'annoncer qu'il allait prendre une année sabbatique. En marge du festival du livre d'Édimbourg, le romancier, âgé de 53 ans, explique, quelques semaines après la mort de son ami Iain Banks, que lui-même a des problèmes de santé. Et le besoin impérieux de se reposer.

On connaît Charles Bukowski en France, pour avoir été le premier auteur à rendre furieux Bernard Pivot, en direct de l'émission Apostrophes. Mais à l'occasion, l'écrivain ne manquait pas non plus de bons conseils pour réussir une lecture de poèmes. En octobre 1971, il envoie un courrier pour accepter un rendez-vous, sans omettre ses honoraires et les frais de déplacement. Pour un Bukowski, comptez donc 200 $...

Le Centre national du livre publie son traditionnel et annuel bilan des aides, qui couvre cette fois-ci l'année 2012. Comme de coutume, ces aides ont été attribuées sur une décision du Président du CNL, après avis d'une commission ou d'un comité d'experts. Toutes les aides sont listées dans le document à l'exception des projets finalement non conduits.

Pour sa dernière création chorégraphique Angelin Prejlocaj adapte le roman de Laurent Mauvignier. Une envolée chorégraphique 100% masculine, sombre et émotive. Une mise au tapis d'un fait divers dont la puissance de l'injustice passe par des corps en tension et en action.

Lancées depuis quelques mois et déjà remarquées au Labo de l'édition à l'occasion d'un débat sur la prescription littéraire, les soirées de la petite édition deviennent un rendez-vous immanquable pour le milieu. Réservées aux petites structures, elles leur permettent de mettre en avant leur ligne éditoriale et leurs méthodes de travail. Et bien sûr, de rencontrer leurs lecteurs.

Restons dans les études, ce matin, avec un sondage réalisé par YouGov, auprès de plus de 2000 personnes, au Royaume-Uni. Il démontre qu'un quart des adultes britanniques ont à peine pris un livre pour leur plaisir, au cours des six derniers mois. L'étude a été réalisée pour le compte de Quick Reads, organisateur d'une compagne pour l'alphabétisation.

Le Festival de Littérature de Bangalore, qui se tenait au Jayamahal Palace, samedi dernier, a démontré que les Indiens n'avaient pas encore pour priorité que de s'équiper en lecteurs ebook. Ni même de changer leurs habitudes vis-à-vis du papier, pour basculer vers des appareils en plastique pour lire leurs ouvrages.

C'est sous le haut parrainage, et probablement la grande bienveillance, de l'acteur Guy Marchand, que la romancière Danielle Thiéry a été récompensée. Le préfet de police Bernard Boucault, président d'honneur lui a décerné le prix Quai des Orfèvres 2013, pour son roman Des clous dans le coeur. 

L'Eroticon 2012 n'est pas le Salon où l'on pourra découvrir les nouvelles innovations en matière de sex-toys, mais le premier rendez-vous britannique réservé aux auteurs de récits érotiques. En plein boom, le genre se distingue désormais par son côté introspectif, largement influencé par l'écriture des blogs, sa diffusion numérique et ses auteures, jamais les dernières quand il s'agit de fantasmer.

Si en France, les autorités européennes chargées de la concurrence ne semblent pas pressées de revenir chez les éditeurs, outre-Atlantique, les organisations professionnelles continuent d'en appeler aux dernières traces d'intelligence - ou de pitié - du ministère de la Justice. 

C'est le petit nouveau, dernièrement nominé aux Oscars, James Franco, qui a déjà dirigé plusieurs courts-métrages, et d'autres petites choses, qui prendra la direction du grand classique littéraire de William Faulkner. Tandis que j'agonise ou As I Lay Dying, commencera son tournage en octobre prochain, dans le Mississippi.

Lit-on encore Marcel Aymé aujourd'hui ? On voit passer son nom dans le générique de films diffusés régulièrement à la télévision, mais guère plus...

Le Tueur, nous ne connaîtrons jamais son nom, car il change d'identité au gré de ses contrats et surtout, le récit est à la première personne (il n'a donc pas besoin de se nommer lui-même).

La sentence a pu tomber dans toutes les familles : « Lâche cette console, tu vas devenir idiot. » Ou idiote. Ça marche aussi. Et manifestement, les pressentiments parentaux sur l'abrutisation de leur progéniture sont confirmés.

Frédéric Mitterand a annoncé 2000 manifestations festives en France et dans le monde pour célébrer le français, du 13 au 20 mars 2011.
Il a tenu à rappeler l'une des fonctions essentielles de la langue qui est de donner « une forme aux liens de solidarité ».

Jérémie Clevy lance la collection « Même pas peur » en livre numérique enrichis, sur iPad (notre actualitté) nous l’avons interrogé sur ses motivations.

Avec son collier de militant communiste poivre et sel, Hector Abad a fait le point sur sa vie : « J'ai gagné plus d'argent avec le journalisme qu'avec la littérature. » Mais il espère bien finir sa vie en continuant d'écrire.

Les résultats trimestriels de Barnes & Noble montrent clairement la tendance : d'abord, le développement du Nook 2, avec écran couleur, a coûté cher, mais surtout, les ventes de livres papier chutent. Et n'en peuvent plus de chuter.

Mince alors : on peut écrire dans le Parisien et se tromper ? Faut croire. Parce que selon toute vraisemblance, quand le quotidien a annoncé que prochainement, la maison Léo Scheer publierait un ouvrage de Jean-Luc Delarue, il n'en était rien du tout.