Mon secret flamboyant

On a beau être le journal qui est le plus aidé en subsides publics – loin d’être le cas de ActuaLitté – on a toujours besoin d’un coup de pouce supplémentaire. Et si on ne le reçoit pas, au besoin, on peut toujours trancher ledit pouce. Avec 16,1 millions € perçus en 2013 et 15,2 millions € en 2014, Le Figaro est le média qui profite le plus des aides accordées à la presse. Et voici comment on peut, sans même déposer de dossier, profiter d’une tout autre manne, non moins intéressante.

La Différence réédite, en format poche, les Improvisations sur Michel Butor, initialement publiées en 1993 et reprises dans le volume IX des Œuvres complètes. 

En marge de son intervention à la maison d'Aquitaine, la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, de retour de Bruxelles, a rappelé quelques évidences. La première d'entre toutes serait que la culture n'a pas vraiment une place de choix dans la politique que la Commission compte mener ces prochaines années. Cependant, les politiques du livre semblent faire consensus, entre les États membres.

En explorant les listes de lecture d'un certain nombre de personnalités du livre, et la manière dont ces lectures ont eu une influence sur leurs écrits, Bid4Papers a réalisé une infographie intéressante. Elle illustre les liens entre la lecture et l'écriture. Chose amusante, puisque de grands noms sont présents, comme Goerge R.R. Martin, Oprah Winfrey, mais également Bono, John Lennon, ou Vladimir Poutine, Marilyn Mansion ou Bill Clinton.

Comme chaque vendredi, journée consacrée à Venus, Clochette vient prendre ses quartiers dans la rédaction. La fée s’installe confortablement – d’autant plus que l’on a désormais un canapé – et nous fait l’inventaire de ses découvertes BD de la semaine...

On ne les remarque pas, au premier coup d’œil. Ils vont pourtant jouer un mauvais tour, très mauvais. Vous pensiez qu’il était possible de travailler paisiblement dans la bibliothèque ? Eux ont choisi de vous mener la vie dure, parce qu’ils sont d’humeur taquine. Voici le retour des insupportables.

Si chacun changeait ses habitudes de vie, il nous serait possible de lire au moins 200 livres par an. C’est du moins ce qu’affirment les calculs menés par un certain Charles Chu, qui livre ses calculs et ses conseils pour atteindre cet objectif.

L’écrivaine turque, Aslı Erdoğan, arrêtée à son domicile dans la nuit du 16 au 17 août, est toujours incarcérée à Istanbul et risque la prison à vie, son procès débutera le 29 décembre. Les actions de solidarité se multiplient en France et dans le monde, des lectures dans des théâtres, des librairies, à la Maison de la poésie à Paris…

La maison d'édition Gallimard, par la voix de son président Antoine Gallimard, a finalement réagi à la polémique autour de la réédition des pamphlets antisémites de Louis-Ferdinand Céline, prévue à une date encore incertaine. « On n'a pas à pousser les éditeurs à s'autocensurer », a affirmé Antoine Gallimard à la Foire internationale du livre de New Delhi, en Inde.

Ce n’est pas la première fois, cela pourrait être l’une des dernières : Joann Sfar s’est lancé dans un exercice de pédagogie dystopique, expliquant ce qui pourrait pourrait être le futur de notre pays. « Si demain on ne peut plus vivre de la littérature, nous vivrons dans un pays fort différent. »

Accueillis avec un petit chocolat sur l’oreiller du lit, c’est un classique qui se raréfie dans l’hôtellerie. Mais trouver une pile de livres, que l’on peut même embarquer chez soi, voilà qui devient plus intéressant. La structure Beside Reading s’efforce de fournir des hôtels de luxe en livres, pour mieux emballer les clients.

Il y a bien plus que des livres dans les bibliothèques, et les cinéphiles en auront bientôt la preuve. En effet, l’établissement de Morinville (dans l’Alberta, Canada) intéresse la compagnie Landmark Cinemas, chaîne de cinéma canadienne. Filiale de Kinepolis Group, elle a gracieusement proposé une campagne de spots publicitaires à la bibliothèque.

Les Rendez-Vous, c'est aussi la rencontre de la bande dessinée et du spectacle vivant ! Cette année, les Rendez-Vous de la Bande Dessinée d'Amiens ont développé de nombreux partenariats à travers la ville pour permettre à la bande dessinée de sortir de la planche, investir la scène et rencontrer les univers de la performance, de la musique et du graphisme pour la mettre à l'honneur et le transmettre autrement à tous les publics.

Le poids des mots, le choc des kilocalories ? Dévorer un livre, toujours avec plaisir, mais le dévorer pour de vrai... voilà qui est étrange. Admettons : si l’on en venait à manger un bouquin, littéralement, combien de calories avalerait-on alors ? Quelqu’un s’est posé la question. Mieux : il a tenté d’y répondre.

L’été se passera en lecture, le vœu est pieux, pour l’ensemble des enfants qui profiteront de Partir en livre. La manifestation dédiée à la lecture, au cœur de l’été, devrait compter plus de 6000 événements, comme en 2018, à travers la France. Sous l’égide du Centre national du livre, le coup de feu est presque lancé : rendez-vous du 10 au 21 juillet pour l’événement.

« Si on lisait... à voix haute ! » est un grand concours de lecture à voix haute ouvert aux collégiens et aux lycéens pour l’année scolaire 2019-2020 partout en France. Il est organisé par La Grande Librairie, France Télévisions et Lumni en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Il a pour objectif de promouvoir la lecture à voix haute. 

Aux États-Unis, deux établissements du groupe hôtelier Keys Collection, le 24° North Hotel et le The Gates Hotel, tous deux basés en Floride dans la localité de Key West, proposent à leur clientèle de mêler deux activités à priori incompatibles: la lecture et la baignade.

Au cours des trois dernières années, le milieu des littératures de l’imaginaire s’est profondément modifié au Québec. Après avoir offert au Polar une place particulière en 2018, le Salon du livre de Montréal accorde toute une journée à ces mauvais genres… Au menu, science-fiction, fantasy, pour tous les âges.

Dans l'État de Floride, aux États-Unis, des membres de l'administration du comté de Citrus ont rejeté une demande de subvention pour l'achat d'un abonnement numérique au New York Times, destiné aux usagers des bibliothèques. Au moins trois des cinq commissaires chargés des finances ont approuvé cette décision, arguant que le journal diffuse des « fake news » pour discréditer Donald Trump.

Le confinement ou plutôt son pendant, le chômage partiel, laisse plus de temps libre et beaucoup se sont promis d’occuper ces heures vides intelligemment. Pour de nombreux confinés, c’est l’occasion de se lancer dans la lecture d’œuvres-fleuves qui ont marqué la littérature. Cependant la quarantaine ne rend malheureusement pas plus résilient et ces livres que vous vous étiez promis de lire et de terminer risquent fort de toujours vous tomber des mains.

60 années d'archives à parcourir

L’histoire embrase le microcosme de la presse littéraire parisienne : le nouveau Houellebecq, Sérotonine, ne sortira que le 4 janvier. Et comme il se doit, l’éditeur avait expédié des services de presse aux rédactions, pour qu’elles préparent leur papier. Un embargo qui exigeait d’attendre le 27 décembre. Mais non. Un Houellebecq, ça n’attend pas. 

Paru ce 25 novembre, le texte Ça n’arrivera pas préfigure un monde d’après, découlant « des dérives de la politique sanitaire actuelle », explique Nicolas Beuglet. Gratuitement offerte à la lecture, sa nouvelle a tout d’une crise existentielle profonde, exprimant doutes et craintes. Contemporaine et diaboliquement lucide…

Lundi 29 novembre au soir s'est clôturée la campagne d'inscriptions de la saison 3 de Si on lisait à voix haute, le grand concours de lecture à voix haute. Un concours porté par François Busnel, et organisé par La Grande Librairie, avec France Télévisions, le Ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, et Lumni.fr. Record battu : cette année, près de 150.000 collégiens et lycéens issus de 5634 classes de toute la France participent au concours.

« Si on lisait à voix haute », le  grand concours imaginé par François Busnel et organisé par La Grande Librairie, France Télévisions, Lumni et en partenariat avec le Ministère de l'Education nationale et de la jeunesse, revient pour une deuxième édition. Les lauréats de la grande finale du concours 2021 sont désormais connus !

PODCAST – Certainement l’un des romans les plus appréciés des libraires, pour son style, sa fougue et sa magie, Ténèbre, signé Paul Kawczak a fait des merveilles. Merveille, d’abord, par ce réalisme magique qui mène un géomètre à l’assaut des frontières du Congo belge, sur l’ordre du roi Leopold II. Merveille, toujours, quand il convoque Conrad, Flaubert, aussi bien que Verlaine et Baudelaire au fil de ses pages…

Mercredi 26 août en prime, ils étaient douze finalistes (six collégiens et six lycéens), venus de toute la France. L'heure du verdict a sonné pour la première édition de « Si on lisait à voix haute », le  grand concours imaginé par François Busnel et organisé par La Grande Librairie, France Télévisions, Lumni et en partenariat avec le Ministère de l'Education nationale et de la jeunesse.

Les petites controverses autour du nouveau Nobel de littérature n'en finissent pas. Depuis que l'Académie a décerné son prix au Chinois Mo Yan, celui-ci ne voit pas passer une semaine sans que son nom soit associé à un conflit d'intérêts, des compromissions avec le pouvoir communiste, ou plus récemment, une violation du droit d'auteur. Épuisant ? Oui, mais le meilleur arrive. 

Au cours de son périple au Salon du Livre, Parc des Expositions, il était un stand que François Hollande   se devait de ne pas rater : celui de la Bibliothèque nationale de France, où Bruno Racine en personne a fait acte de présence. Pour une courte présentation du site ReLIRE, qui recense les oeuvres indisponibles du XXe siècle et permet aux ayants droit et auteurs de s'opposer à sa numérisation, si telle est leur volonté.