Le Donjon de Naheulbeuk Saison 3 : Tome 1, La couette de l'oubli

Mediapart qui reprend une information de JSS News, de nombreux livres antisémites, dont Mein Kampf et Les protocoles des Sages de Sion ont été présentés, voire « mis en vedette » lors du salon du Livre de Casablanca.

Le Salon international de l'édition et du livre (SIEL), qui s'est déroulé dans la ville marocaine du 9 au 19 février 2012, a été le pire Salon du livre selon le Centre Simon Wiesenthal, un institut américain contre le racisme.

Ce dernier a d'ailleurs fait parvenir une missive en protestation au ministre marocain de la culture, Mohammed Amine Sbihi ; il proteste également contre Jürgen Books, le directeur du festival dans le monde de l'édition à la Foire du livre de Francfort, lui demandant « la « liste noire » des éditeurs des livres « de la foire d'Octobre » car ils violent les conventions de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe contre le racisme ».

Sous le thème « Un temps pour lire, un temps pour vivre », cette 18e édition a réuni quarante pays représentés et sept cents maisons d'édition marocaines avec pour invité d'honneur l'Arabie Saoudite (notre actualitté). 

Quand un écrivain n'a rien à écrire, à quoi peut-il consacrer son temps ? Une noble cause va sans dire, mais encore faut-il, en ce siècle moribond, trouver la sienne. Et il se trouve justement qu'à Edmonton, une éléphante d'Asie nommée Lucy a fourni à une quarantaine d'auteurs le motif de leur vindicte.

Edmonton, c'est une ville de l'Alberta où le record de température pour un mois de juillet
fut 34,4° et de - 48,3 pour décembre. Autant dire qu'on s'y caille les miches et qu'en absence de lainage fourni, l'éléphante n'est peut-être pas à sa place dans le zoo de la ville.

Avec Margaret Atwood en tête, les auteurs canadiens ont pris leur plus belle plume pour que Lucy soit déplacée vers un autre zoo, réclamant qu'elle soit emmenée vers un endroit plus convenable.

Mais le zoo ne l'entend pas de cette oreille : pour lui, il vaut mieux que Lucy reste là où elle se trouve plutôt que de déménager. Agée de 30 ans, ce voyage pourrait lui faire plus de mal que de bien. « C'est en contradiction flagrante avec tout ce que la science nous apprend au sujet des éléphants », s'indigne Elizabeth Abbott. Et l'organisation ZooCheck, chargée de la défense des animaux ajoute que l'intéressée a reçu plusieurs fois des soins et tomba malade à de nombreuses reprises.

La dernière en date est une dent qui est mal placée et la gêne pour respirer...

photo Flickr

L'industrie cherche. Alors, elle trouvera. Sûrement. Et une nouvelle fois, la foire du livre de Francfort a interrogé l'édition, en questionnant 840 éditeurs et acteurs internationaux (Europe, 74 %, États-Unis, 11 %, Grande-Bretagne, 4 %). La question principale, qui rejoint celle posée l'an passé, tourne encore autour du numérique, mais les réponses apportées diffèrent notablement.

En effet, pour les Européens, l'idée d'une somme forfaitaire permettant d'accéder à du contenu en ligne, sur le modèle d'un abonnement traditionnel, est sollicitée par 25 % des répondants. De même, proposer des extraits ou des bribes contre un micropaiement enthousiasme 23 % des sondés - largement Anglais et Étatsuniens.

Dans tous les cas, le point d'inflexion est placé à l'année 2018 selon 50 % des réponses : l'an passé, ils étaient 40 % à le croire, pour 2018. Pour 41 %, 2011 verra une part de 10 % des recettes liées au numérique et 58 % considèrent qu'elle sera plus importante que cela. L'évolution se fait cependant sentir : on est passé de 24 % à 38 % des personnes qui considèrent qu'entre 2009 et 2011, leur chiffre d'affaires lié au numérique ira de 26 à 100 % des revenus générés.

Les esprits évoluent : un bon point (enfin, surtout...)

Autre tendance : s'ils étaient 27 % à estimer que le numérique ne dépasserait jamais les ventes d'imprimé, ils sont aujourd'hui 22 % à le croire encore. Et pour une grande majorité, 80 % des interrogés - le changement radical que représente le numérique et la numérisation a été embrassé désormais.

« Il est maintenant temps de chercher de nouvelles stratégies, d'ausculter le marché, des se livrer à des analystes comparatives internationales », estime Juergen Boos, directeur de la Foire. Car si le modèle économique est encore loin d'être trouvé, alors les investissements ne se feront pas. Et en parallèle, la crainte de voir se propager des fichiers gratuits sur le net semble pour le moment ne plus trop obséder les esprits.

Le prix de l'ebook reste largement débattu

Aujourd'hui, on est en recherche de modèles qui vont pouvoir compléter et éventuellement éliminer l'actuelle transaction de l'argent contre le papier. Un sondage d'opinion montrera cependant que la valeur du livre numérique est encore très discutée : à la question du prix d'un ebook en regard du papier on trouve ainsi des réponses intéressantes.

L'étude, en anglais, est accessible à cette adresse

A la veille du Salon du Livre qui se tiendra Porte du Versailles du 21 au 24 mars 2014, et alors qu’1 maison d’éditions sur 4 est installée en Ile-de-France, Julien Dray, Vice-président de la Région Ile-de-France en charge de la Culture, vous invite à découvrir les éditeurs indépendants accueillis par la Région Ile-de-France au sein de son espace de 370 m².

Espace de la Région Ile-de-France - stand D 80

Porte de Versailles à Paris

Des éditeurs indépendants bien représentés sur le stand de la Région Ile-de-France

Présente au Salon du Livre pour la 10ème année consécutive, la Région Ile-de-France offre aux éditeurs indépendants un espace de 370 m² entièrement dédié à la présentation de leurs collections, avec le concours de l’Observatoire du livre et de l’écrit, le MOTif.

Pour une maison d’éditions, être présente au Salon du Livre, c’est l’opportunité de se faire connaitre, d’accroitre sa notoriété et d’aller à la rencontre de nouveaux publics. Mais cela représente aussi un coût, en particulier pour les éditeurs les plus fragiles. Pour leur permettre d’être présents tout en ne mettant pas en péril leur équilibre financier, la Région-de-France met son espace de 370 m² à disposition de 100 éditeurs indépendants qui pourront ainsi exposer au Salon du Livre gratuitement (90 éditeurs concernés) ou en contrepartie d’une somme modique (10 éditeurs).

Parmi les éditeurs présents et alors que l’Argentine est à l’honneur au Salon du Livre cette année, ne manquez pas d’aller rendre visite à Ypsilon Editeur qui publie les œuvres complètes d’Alejandra Pizarnik, écrivaine argentine encore peu connue du public français.

A signaler, la présence de nouveaux venus : cette année, 21 éditeurs participeront au Salon pour la première fois. C’est le cas en particulier de jeunes maisons d’éditions nouvellement créées telles que : Le Nouvel Attila, Le Ver à Soie ou encore Jean Boîte. 

Des rencontres à ne pas manquer

Du vendredi 21 au lundi 24 mars, toute une série de rencontres seront organisées sur le stand de la Région Ile-de-France, parmi lesquelles :

« Les éditeurs franciliens au cinéma » : les 100 éditeurs indépendants accueillis sur le stand de la Région Ile-de-France pourront rencontrer 140 producteurs français afin de favoriser l’adaptation à l’écran d’œuvres littéraires. Rencontre organisée en partenariat avec le MOTif et la SCELF.

Vendredi 21 mars, toute la journée

« Editer le regard » : comment la création photographique investit-elle l’espace du livre ?

Dimanche 23 mars, 15h30 – 17h

« Attention, librairies créatives ! » : rencontre avec les libraires indépendants franciliens

Lundi 24 mars, 14h30 – 16h

Les chiffres 2012