« Dans treize ans, je serai centenaire. On ouvrira grande la porte du salon et les contemporains viendront me toucher. » Quand René de Obaldia publie Le Centenaire, en 1959, il a à peine quarante ans. Arrière-petit-fils du deuxième président de Panama, fils d’un consul et d’une mère Picarde, cousine de Michèle Morgan, né à Hong-Kong en 1918, Obaldia est surtout connu pour ses pièces de théâtre, Du vent dans les branches de sassafras ou Monsieur Klebs et Rozalie. Il est également poète, a écrit des chansons pour Luis Mariano, et depuis 1999, est entré à l’Académie française.