journ%C3%A9es livre russe

Le groupe d'édition Rosmir, constatant la tendance actuelle qui voit les lecteurs du monde entier se détourner du papier au profit du numérique, a réalisé un sondage auprès d'un échantillon du lectorat de Russie. Tandis que selon l'étude 70 % des Russes préféreraient l'ebook à l'imprimé, les experts interrogés par

Un protocole d'accord réunissant la société d'édition russe Atticus Publishing et l'éditeur Hachette Livre vient d'être signé. Autant dire que depuis le début du Salon du livre de Paris - hasard des calendriers ? -, le groupe français a une actualité intense.

De la Sibérie à Iasnaïa Poliana, départ sur les routes de province de la Nouvelle Russie. Les « Journées du Livre Russe », qui se tiendront les 5 et 6 février 2016 à Paris, ont pour but de faire découvrir à tous le talent de la nouvelle génération des auteurs russes et de valoriser une culture littéraire marquée par le grand retour de la littérature de la province russe.

L’annonce prévue ce 7 juin a fait des heureux chez Christian Bourgois éditeur. Le roman de Hugo Lindenberg, Un jour ce sera vide, a non seulement fait l’unanimité, mais surtout, l’a emporté en un seul scrutin. Du jamais vu depuis La petite marchande de prose de Daniel Pennac assure la radio. Il fallait l’Académicien Dany Laferrière en président du jury pour que ce petit morceau de miracle se produise.

Vladimir Aniskin, un scientifique russe, a passé 5 ans à créer une technologie permettant de fabriquer ce qu’il revendique comme étant le plus petit livre au monde. Il mesurerait 0,07 mm sur 0,09 mm. En un mois, il s’est évertué à fabriquer deux versions manuellement. 

Un livre à paraître chez Biteback promet son lot de révélations : l'un des hommes les plus mystérieux et controversé de l'espionnage britannique, Kim Philby, agent double au service du KGB, a été longtemps défendu par ses propres collègues de l'agence britannique, alors que les soupçons pesaient sur son intégrité. Tim Milne, officier du MI6 aujourd'hui décédé, raconte dans ce livre posthume l'incroyable relation développée entre Philby et les hommes de l'agence.

Les âmes croiséesPierre Bottero

On voit de temps en temps l'objet livre détourné en cale pour un éventuel meuble, mais en Russie, une bande d'esprits créatifs est allée encore plus loin. Elle aura misé sur la pile de vieux bouquins pour colmater les fissures dans les murs d'une bibliothèque. Ici, le livre sert de pilier à l'institution publique, au sens propre comme au figuré.

La question du jour : Mais qu'est-ce que ça peut bien être ?

Une heure à peine avant que ne soit inaugurée la 38e édition du salon Livre Paris, l’information tombait : Emmanuel Macron allait bel et bien politiser l’événement littéraire, plus que de raison, et boycotterait le stand de la Russie, pourtant invitée d’honneur. La visite, en compagnie de la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, aura jeté comme un froid.

La Russie sera donc l'invitée d'honneur du salon Livre Paris, et sa littérature à découvrir. Pour l'occasion, un document exposant l'ensemble de ce que le pays propose. Avec 5800 éditeurs recensés en 2016, le pays était en plein essor – 401 maisons de plus qu’en 2015. Mais l’évolution du chiffre d’affaires est en diminution depuis 2011, passant de 80,9 milliards de roubles à 75,27 milliards (de 1,15 milliard € à 1,07 milliard €).

Vladimir Poutine vient de déclarer publiquement qu'il fallait lutter contre le piratage du livre qui met en danger l'industrie. Déclarations sûrement de façade pour un pays qui a accédé au numérique en piratant largement Microsoft, et n'a généralement guère de respect pour les licences. Serait-ce le traité ACTA qui pousserait la Russie à se montrer de bonne volonté ?

 On arrive sur le stand de la ville invitée du Salon du Livre 2012, Moscou, un peu comme dans un café : le comptoir, les tables rondes façon-terrasse et l'odeur entêtante du Kusmi Tea y sont probablement pour quelque chose. Andrey Gelmiza, PDG de Knigabyte, une maison d'édition numérique, s'y installe pour partager sa vision du marché russe, sans verser dans la discussion de comptoir.

Dans le cadre de l’Année France-Russie 2010, La Russie est très présente cette année au 30e Salon du Livre avec différentes propositions. L’occasion de rencontrer auteurs et éditeurs russes mais aussi de découvrir une exceptionnelle collection de livres de la première partie du XXe siècle illustrés par des peintres russes.

Russie : un livre sur Staline et les goulags annulé

La comédie du livre de Montpellier accueille la Russie

#UkraineUnderAttack – L’arrivée des troupes russes dans la capitale ukrainienne ne serait plus qu’une question d’heures. L’invasion globale, doublée de frappes aériennes, et désormais des chars à une trentaine de kilomètres de Kiev. Pour le président Volodymyr Zelensky, le pays est abandonné face à la puissance que Poutine déploie. Et en attendant les soutiens promis des pays européens, les sanctions se mettent en place. 

BONNES FEUILLES - Un roman sur la perte de soi, la possibilité d'une rédemption et sur le désir insatiable de vivre. Purextase plonge le lecteur dans l'underground des années 1990 et 2010 en Russie. Tolian, alias Booster, célèbre rappeur russe est en tournée en Allemagne lorsqu'une rencontre inattendue le fait replonger dans son passé.

BONNES FEUILLES - Elle sait que cette âme slave rêve d’un prince russe, un peu paysan, à la Tolstoï, et elle voudrait le lui trouver. Chroniques d’une enfance bohème et douloureuse entre une fille et sa mère, diva internationale.

Envoyé dans un établissement pénitentiaire russe, Ivan rompt sept années de silence en écrivant à sa sœur, Vera. 

UkraineUnderAttack – Le boycott de l’édition russe deviendrait une solution pour venir en aide à l’Ukraine ? Depuis le début du conflit, plusieurs institutions ukrainiennes comme internationales ont appelé ou souscrit au boycott total de l'industrie du livre russe en quelques jours à peine. Bella Ostromooukhova, maîtresse de conférences de langue et de civilisation russe à la Sorbonne Université, qui travaille notamment sur les politiques éditoriales russes et françaises, met toutefois en garde quant aux conséquences qu'un boycott inconsidéré pourrait avoir sur la bibliodiversité russe.

Ludovic RosmorducLe tertre des âmes

BONNES FEUILLES - « Chancelant, il s’éloigna à grand pas et s’assit sur une pierre à  proximité. Il vomit sur le tapis de feuilles mortes, puis s’empara en tremblant du téléphone portable que Marthe lui avait donné en cas d’urgence. Par miracle, il avait du réseau.  À côté de lui, le cadavre contemplait la canopée d’un œil vide. Il y avait un trou béant au milieu de son front. » 

La justice russe a refusé de rendre aux Etats-Unis une collection de livres sacrés juifs, rapporte l'AFP. Cette cour d'arbitrage estime au contraire que c'est aux Américains de rendre aux Russes les livres qu'ils ont en leur possession.

La bibliothèque de l'Université de Varsovie révèle que près de 80 ouvrages rares russes, datant du XIXe siècle, manquent à l'appel. L'institution juge qu'il s'agit d'un vol destiné spécifiquement au marché russe.

Les jeunes élites du parti communiste russe se sont définitivement éloignées des riches pages de la littérature révolutionnaire. À Engels et Marx, désormais, on préfère Dickens, Shakespeare, Balzac, ou encore Hugo, Flaubert et Wilde. De la littérature bourgeoise, constate à travers ses recherches un historien en résidence à Moscou.

Adoptée dans un orphelinat de Russie, la petite Wally n'est pas bien vieille quand elle quitte le territoire pour les États-Unis. Quinze ans plus tard, après avoir vécu dans une famille américaine, et new-yorkaise, aisée, l'adolescente est une rebelle qui a choisi de vivre dans la rue, avec d'autres jeunes de son âge. Comparée un brin hâtivement à Lisbeth Salander, l'héroïne de la saga Millenium, elle n'en a pas moins un caractère bien trempé. 

Ne soyons pas catégoriques avec l'ensemble des membres du clergé de l'Église orthodoxe. Tous ne sont probablement pas à mettre dans le même panier que cet illuminé qui accuse de pédophilie des Nabokov ou des Garcia Marquez.

Une note curieuse de Publishing Perspectives met l’accent sur une différence notable entre les pratiques de déclaration du nombre d’impression entre la Russie et les États-Unis. Là où les éditeurs américains exagèrent le nombre d’exemplaires imprimés d’un livre, les éditeurs russes le sous-estiment.

Voici Mona, qui cache ses émotions par couches, comme un oignon ; Nino, que ses mains abandonnent ; France, en proie à l’incompréhension face à la souffrance ; Olivier, grand enfant d’une timidité maladive...