Robert Hunter

Homme aux visages multiples qui coule une douce retraite à côté d’Aix, Robert P. Vigouroux a pris le temps d’écrire un roman policier intitulé Le Voyageur pour Palerme. Politicien habile, il prit la succession de Gaston Deferre à la mairie de Marseille.

Cette interview permet de mieux comprendre pourquoi il en vient maintenant à l’écriture. Très grand lecteur de polars, voilà que l’envie d’en écrire un lui est venue. Réussissant dans tous les domaines où il entreprend, malgré son état de retraité, il se lance dans un nouveau défi. Vous pourrez retrouver l’intégralité de cet entretien sur les pages de nos confrères du Mague.

L'auteur de Rave et de Fairy Tail, Hiro Mashima, est de retour avec une adaptation libre du jeu vidéo Monster Hunter, en une série courte (4 tomes) intitulée Monster Hunter Orage. Pas de panique pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, le mangaka affirme avoir tenté de créer une histoire qui puisse plaire aux non-joueurs comme aux joueurs.

Shiki Ryûhô est un jeune chasseur-traqueur, élève d'un autre chasseur-traqueur Gurelee Jeskar. Quelque temps après la mort de celui-ci, il se met en route. Étant chasseur-traqueur, il a le droit de chasser n'importe quel monstre où bon lui semble mais son objectif premier reste la capture d'un monstre mythique : Miogaruna. Lorsqu'il arrive à Akamâya, il se rend à la Guilde pour trouver des compagnons d'armes mais personne ne semble intéressé. C'est là qui fait la connaissance d'Eilee qui se trouve être la fille de son défunt maître. Ayant le même objectif, ils vont commencer à faire route ensemble.

Un titre accessible à tous

Monster Hunter Orage est un bon titre d'héroïc-fantasy, l'auteur mêle habilement tous les ingrédients du genre (des monstres, un personnage avec un bon potentiel combatif, des compagnons tout aussi efficaces, des objets magiques, de l'action et bien sûr une rivalité). Ce titre se lit facilement même si l'on ne connaît pas l'univers du jeu et l'on passe un bon moment de détente. Ceux qui connaissent le jeu noteront très probablement quelques différences comme des armures plus légères ou encore l'invention du très saillant « Kelbikini » (qui n'existe pas dans le jeu) mais rien qui ne puisse les faire bondir au plafond. Dans sa postface, le mangaka explique pourquoi ces différences.

Au niveau du dessin, on retrouve bien la patte de Hiro Mashima, ceux qui connaissent son style ne seront donc pas surpris. Le charac-design est plutôt bien réussi, les monstres sont assez originaux et les arrières-plans généralement bien travaillé. Rien de bien fou cela dit, mais un travail clair, propre et agréable à lire.

On appréciera de lire les tomes 1 et 2 de Monster Hunter Orage pour se détendre. Avec un scénario facile d'abord et un dessin agréable, le titre est vraiment attirant. Si en plus, on apprécie les séries courtes on sera comblé. On attend tout de même du tome 3, une bonne avancée dans le scénario.

Il semblerait que les expositions et Harry Potter fassent des petits. Depuis mercredi 1er juillet, à New York, dans le quartier de Manhattan au Discovery Times Square, se tient la première expo dédiée à la série de films Hunger Games.

Si par hasard, vous vous rendez à New York pendant les vacances d'été, c'est l'occasion idéale pour revoir les films de la série en attendant la deuxième partie du troisième opus Hunger Games – La Révolte : Partie 2 qui sortira le 18 novembre en France et deux jours plus tard aux États-Unis. 

 Hunger Games by Actualitte

Bien entendu, comme pour celle d'Harry Potter, l'exposition proposera des centaines de costumes, des accessoires, des photos, mais également, et c'est ce qui manque cruellement dans l'exposition française encore actuellement à la Cité du Cinéma, beaucoup d'interactivité pour encore plus s'immerger dans l'histoire.

Jennifer Lawrence, la jeune actrice de 24 ans qui joue le rôle phare de Katniss depuis 2012, était présente à l'inauguration : « C'était très émouvant. Je ne m'y attendais pas. Il y a beaucoup de choses que j'aurais aimé garder. »

Au total, sept galeries qui suivent le parcours de la battante héroïne face au gouvernement oppressif, de ses débuts dans le district 12 à son émergence en tant que Geai Moqueur. Les visiteurs pourront voir le costume de « La fille du feu », l'arc de Katniss, les cartes de Panem et même la table de contrôle d'un gamemaker.

Chaque galerie rappel à la fois le film, bien entendu, mais fait régulièrement une évocation de notre monde et des différentes dictatures qui l'on jalonnées.

Les trois premiers films de la franchise ont quand même rapporté la modique somme de 2 milliards de dollars. En France, la trilogie s'est vendue à 1 million d'exemplaires. Les versions poche à emporter sur la plage viennent de paraître depuis un mois, cela va permettre aux retardataires.

L'exposition est visible au Discovery Times Square jusqu'au 3 janvier 2016 et sera, par la suite au Palais des Beaux-Arts de San Francisco. Jordan Hoffman fait  quand même remarquer dans son article pour Le Guardian que pour une exposition qui traite également du « prolétariat lésé », l'entrée adulte à 29,50 $ (27 euros) au moins reste en accord avec le sujet…

Photo de bannière : Red Carpet Report on Mingle Media TV ((CC BY-SA 2.0)

La ressemblance est frappante : on s'attendrait presque à ce qu'il réclame un verre de daiquiri, sa boisson favorite, le bougre. Mais voilà, si la cité de Bayamo accueille bel et bien Ernest Hemingway, ce n'est que sa statue de cire qui sera visible.
Première du genre à Cuba, cette représentation présente bien l'écrivain, regard lointain, cheveux très grisonnants et chemise noire.

On la retrouvera cette oeuvre, réalisée par les frères Rafael et Barrios Leander Milán, ainsi que leur père Rafael Barrios Madrigal, dans le musée de Cire de Bayamo, évidemment, avec bien d'autres artistes, musiciens, etc.

Notons d'ores et déjà que l'interface d'accueil s'ouvre dans une fenêtre pop-up et présentera, chose amusante, immédiatement le terme dictionnaire, quand on se connecte au Petit Robert. Des liens hyper-textes sont bien sûr intégrés, lesquels s'ouvrent également dans une fenêtre pop-up. Dans le cas présent, sur une biographie de Baudelaire, mais si l'on décide de s'orienter sur un autre lien, c'est au sein de la même fenêtre qu'il s'ouvrira. Pas de risque de profusion catastrophique à redouter.
On remarquera ensuite qu'aucun lien n'existe vers les oeuvres, par exemple. Dans le cadre d'une encyclopédie, ce point aurait été choquant, mais pour un dictionnaire, on ne pourra guère le regretter.

Bien évidemment, la vitesse d'affichage des pages est dépendante de votre connexion au net, mais il semble que sur une formule haut-débit classique comme la nôtre, cela ne prenne vraiment pas de temps, et que l'on accède à une certaine instantanéité.

L'interface proposera donc à droite les entrées alphabétiques, ou encore Formes, Locutions et Composés. Voilà pour le panneau de gauche. Au dessus de la fenêtre de texte, on trouvera différentes options particulièrement bien pensées, puisqu'elles donnent accès à diverses compositions.

On choisira alors le mode d'affichage des définitions proposées, avec ou sans illustrations ou encore les ressources étymologiques, les synonymes et contraires, une rubrique dédiée aux citations comportant le terme choisi, mais également une série d'exemple et d'expressions, ou encore la partie homonyme.

Manque d'intuitivité et d'images cependant

La navigation elle, se fera tout naturellement et l'on retrouvera, tout comme dans la version CD ou DVD du dictionnaire, toutes les fonctionnalités utiles et nécessaires, avec une recherche par mot. On pourra regretter que malgré les 60.000 mots recensés et quelque 300.000 sens, le dictionnaire ne prenne pas l'initiative de faire des propositions lorsque l'on orthographie mal un nom. Au lieu de ça, il nous entraîne vers le terme qui lui semble le plus proche. De même, on ne trouve pas non plus d'images illustrant, même avec un dessin, le terme sur lequel on a effectué notre recherche. Dans le cadre du terme banane, c'est assez évident, mais cela n'aurait pas gêné d'en disposer.

Bien sûr, on peut grossir les caractères ou les rapetisser, ou imprimer les pages concernées. La formule d'abonnement est de 3 mois pour 9 € ou 12 mois pour 24 €.

Tout a commencé il y a trois ans avec le succès de au cinéma quand Jon Feltheimer, le chef de la direction de Lions Gate Entertainement, s'est dit que « oui, ça serait bien que l'on fasse un truc comme Disney avec nos films…».

Quelques mois plus tard, c'est au tour de Tim Allen, le directeur marketing du studio de continuer dans ce sens en se disant qu'ils pourraient « créer quelque chose d'intelligent et captivant que les fans de Hunger Games aimeraient, mais également amener l'ensemble de nos franchises au travers de nouvelles formes ».

Et c'est donc là que l'idée de faire  non pas « un », mais « des » parcs d'attractions qui réuniraient plusieurs blockbusters du studio a germé. Hunger Games, mais également Twilight, Divergente et d'autres comme Insaisissables seraient donc transformé en grand 8 et autres joyeusetés que l'on trouve habituellement dans ce genre d'endroits.

Selon les envies du studio, Lionsgate et ses partenaires financiers souhaiteraient ouvrir le premier en 2019.

Ci-dessous, une première idée de ce que pourrait être l'un des parcs et ça ressemble étrangement à Jurrassic Park...

Il ne l'a pas peut-être pas dit, directement, comme ça, mais le sens y est…