Merveilles du Lyonnais et du Beaujolais

Le Conseil des Industries Créatives britannique a récemment publié un rapport sur ce que la culture peut apporter au PIB du Royaume-Uni. Pour soutenir et relayer les chiffres auprès du grand public, il a simultanément mis sur pied une campagne de promotion autour des différents produits phares venus de l'autre côté de la Manche. Et le sorcier à la cicatrice y figure en bonne place.

Parce qu'en vilain garçon je n'avais pas eu le temps de vous parler des trois premiers tomes, je vais profiter de la sortie du quatrième pour attirer l'attention générale du public sur Macanudo, de Liniers. Si l'éditeur, La Pastèque, se vante d'avoir trouvé un titre exceptionnel avec Macanudo, la vérité est qu'il est encore loin du compte. 

À tout seigneur, tout honneur, ce sera donc Zeus qui ouvre la marche de la nouvelle série, en 7 tomes - fort logiquement - que les éditions Delcourt vont commercialiser. Sept épisodes, consacrés aux historiques 7 Merveilles du Monde, dans la collection Conquistador. Les couvertures sont toutes assurées par Matthieu Rebuffat et l'ensemble est dirigé par David Chauvel, et le concept de 7 tomes sur un sujet ciblé est déjà décliné depuis un moment.  

C’est en publiant Alice au pays des merveilles que Lewis Carroll connut le succès. 2015 marque les 150 ans de cette histoire qui a fait le bonheur de millions d’enfants mais aussi d’adultes. En Angleterre, de nombreuses festivités sont organisées pour célébrer le père spirituel d’Alice.

Merveille des Merveilles, voici Alice et son blanc lapin, accompagnés d'un fou chapelier et d'un lièvre de mars en rut. C'est un jour d'été 1862, c'était un mardi, d'ailleurs, et la Lune était encore lointaine, Charles Lutwidge Dodgson se promène dans le courant d'une Tamise pure. Avec lui, un collègue et les trois jeunes filles du chancelier de l'université Henry Liddell.

Qui mieux que Dali pour illustrer le chef-d'oeuvre de Lewis Carroll ? L'édition de 1969 d'Alice au pays des merveilles avait fait appel aux talents de l'artiste espagnol. Un résultat à la hauteur de ce que l'on est en droit d'attendre de l'un des grands artistes du siècle dernier. 

Ce n'est pas à proprement parler un récit d'anticipation, plutôt un conte, strictement merveilleux, au cours duquel une jeune scientifique aux prises avec notre monde déjà bien effondré, entre en contact avec des chercheuses qui ont permis des avancées majeures dans l'étude des rapports entre les êtres vivants et... avec la nature elle-même, miraculeusement préservée et artificiellement mise sous cloche. Une traversée du miroir, qui offre de lumineux éclairages sur les sciences de la vie.

Fragilisée après la perte d'un important marché public avec les bibliothèques pontoisiennes, la librairie indépendante que dirige Laurence Hurard entend néanmoins conquérir une nouvelle clientèle. La libraire, qui souligne des défauts de pertinence dans les critères de sélection ayant joué en sa défaveur, compte désormais aller de l'avant sans les 8 % de chiffre d'affaires annuel, environ, que représentait le créneau perdu pour la boutique.

Explorer de sa propre plume les aventures hypothétiques d'Harry Potter, ressusciter le temps d'une nouvelle vie pour Sherlock Holmes, ou écrire la suite des amours de Bella et Edward dans Tw-aïe-light, quel rêve ! Ces mondes parallèles, issus de l'imaginaire de fans, sont désormais des réalités protéiformes, avec l'avènement des fan-fictions. Des récits qui s'inscrivent, de manière tout à fait officieuse dans les mondes d'écrivains, quitte à les bousculer un peu.

C’est l’histoire d’une jeune fille à l’imagination très fertile, partie suivre un lapin blanc, au fin fond d’un terrier. Cela sonne familier ? Impossible d’oublier la lecture de cette œuvre infinie qu’est Alice au pays des merveilles. Et en voici une interprétation spectaculaire.

Le film sera en salles le 1er juin en France, et se dévoile progressivement : Alice au pays des merveilles, sorti en 2010, avait pu laisser un goût mitigé aux amateurs de Burton et de Lewis Carroll. À voir si la suite fera mieux, en adaptant le roman De l'autre côté du miroir, publié en 1871.

En quelques années, le tatouage a quitté son statut de marque infamante ou marginale, avant de devenir un produit de consommation courante. La société américaine Litographs, qui fait dans les produits littéraires en tous genres, a lancé un projet de financement participatif pour lancer une gamme de tatouages éphémères. Et propose parallèlement de participer à la plus longue chaîne de tatouages du monde.

Chaque lecteur doit avoir un ou plusieurs livres favoris, qu'il peut lire et relire sans jamais totalement s'en désintéresser. Le blogueur-militant de chez Boing-Boing, Cory Doctorow serait quant à lui laissé envoûter sans s'y attendre par l'oeuvre de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles, dont il partage gracieusement sa lecture avec les auditeurs. Il s'agit du livre qui selon l'écrivain, aurait littéralement changé sa vie.

Bien que n'ayant pas transcendé la critique mondiale, l'adaptation d'Alice au Pays des Merveilles par Tim Burton avait accumulé près de 1,02 milliard $ de recettes dans le monde. Une bonne occasion de poursuivre l'aventure dans un second volet, sans Burton mais avec Johnny Depp, sur le point de confirmer sa participation.

Les merveilles de l'Atelier René Simier aux enchères

Alice au pays des enchères : une merveilles à saisir

Alice passe le ballet : un autre pays de merveilles

L'Alice de Tim Burton : une bande-annonce de merveilles

À Lyon, la librairie jeunesse À Titre d'Aile est implantée dans le premier arrondissement, à l'angle de la montée de la Grande Côte dans le quartier de la Croix Rousse, depuis presque une décennie. Carole et Cédric, en juin dernier, se retrouvaient face à un banquier qui leur refusait un découvert, et la survie de leur commerce était menacée...

Sorti en 2010, la version Tim Burton d'Alice aux Pays des Merveilles avait toutes les qualités requises pour être suivie par un second volet, et en premier lieu un scénario tout prêt grâce à De l'autre côté du miroir, suite du conte original de Lewis Carroll. Si les deux acteurs principaux, Johnny Depp et Mia Wasikowska, ont confirmé leur participation, Tim Burton lâche l'affaire.

Mélanger la fée clochette et l'univers de Peter Pan avec celui du lapin blanc et de la dame de cœur, ça affiche un fameux mash-up en perspective. Les textes de J.M. Barrie et de Lewis Carroll ne se croisent en effet que peu, mais Robi Pena et Didier Criss se sont lancés dans la folle aventure avec Clochette au pays des merveilles. Ou comment faire rencontrer le monde d'Alice avec celui du garçon qui ne voulait pas grandir ? 

À l'approche de la Foire du livre de Bologne qui se tiendra du 30 mars au 2 avril en Italie, l'Associazione italiana editori présente quelques résultats sur l'édition jeunesse, spécifiquement en Italie. Cette jeunesse qui sera le levain de l'humanité a enregistré sur 2014 + 5,7 % de ventes en plus et + 2,7 % en volume. 

L'Alice au pays des merveilles de Tim Burton : Lewis Carroll revisité

En septembre 1938, le magazine Look décide de plonger ses lecteurs dans une représentation épatante du cerveau humain. Symbolisé par de petites pièces, où s’agitent des êtres empressés, il tente de figurer les différentes fonctions de l’esprit. 

Il existe presque cinq cents agents d'auteurs aux États-Unis. L'un d'eux est devenu un mythe. Si vous voulez savoir de quels mérites il est doté, lisez plutôt. L'an passé, Andrew Wylie avait passé un accord avec Amazon pour vendre avec succès une vingtaine de livres électroniques, avec l'énergie cinétique d'une libellule en vol

On n’entre pas dans Bunkitsu comme dans un moulin : il en coûte 1500 ¥ (moins de 12 €), mais, avec le concept, est offert un café. Et une expérience qui se veut radicalement différente de ce que l’on connaît de la librairie traditionnelle.

Réalisée par une équipe de développeurs indépendants suisses, cette adaptation vidéoludique de l’univers de Pierre Pevel vient tout juste d’être mise en ligne. Une première version du jeu est disponible gratuitement à portée de clic. L’œuvre se présente comme un « jeu de cartes enchanté » et met en scène le premier livre de la série.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les éditeurs faisaient paraître chaque fin d’année de beaux livres, cartonnages ou reliures généreusement dorés, volumes illustrés, grands formats, etc., à destination du jeune public. C’étaient les livres d’étrennes. La tradition s’est perdue. Le développement de la littérature jeunesse au cours du siècle suivant et les efforts des éditeurs pour réaliser de beaux livres tout au long de l’année le justifient probablement.