Les années folles. 2e édition

L'un des ouvrages les plus remarqués de la rentrée littéraire 2019 se retrouvera bientôt sur les écrans : Le bal des folles de Victoria Mas (Albin Michel) a vu ses droits d'adaptation achetés par la société de production Légende Films. L'actrice et réalisatrice Mélanie Laurent sera derrière la caméra, pour ce qui sera son sixième long-métrage.

La maison d’édition militante québécoise Écosociété fête ses 25 ans. Née en 1992 de la volonté de partager des idées, de proposer un recul critique sur le monde et de donner des clés pour le transformer, la maison d’édition indépendante poursuit son oeuvre. Pour cet anniversaire, Écosociété propose un catalogue décliné en douze « savoirs ».  Un retour sur les différents engagements de sa ligne éditoriale, qui s'accompagne d'un changement de distributeur.

Après cinq années de baisse, l’industrie de l’édition commence à voir le soleil. Sur l’année 2014, le chiffre d’affaires a dépassé 2,195 milliards €, soit 0,6 % de mieux qu’en 2013. Le signe d’une véritable reprise, estime la Federación de Gremios de Editores de España. Le regain d’énergie ne vient cependant pas des ventes directement faites au public. C’est notamment la hausse des manuels scolaires, qui avec 748,64 millions € pousse le marché, avec une croissance de 3,1 %.

Amazon Prime Video diffusera à partir du 17 septembre prochain le film Le Bal des Folles, adapté du livre de Victoria Mas publié en août 2019 par les éditions Albin Michel. Le film est réalisé par Mélanie Laurent, avec César Domboy et Lou de Laâge à ses côtés, à l'écran.

Edité chaque année depuis onze ans, le Dico des filles (Fleurus, 495 pages, 22 €), dans son édition 2014, a déclenché une importante polémique, en France comme au Québec où le Conseil du statut de la femme dénonce certains passages. On y retrouverait un grand nombre de stéréotypes sexistes.  

La bibliothèque de Naples, menacée comme tant d'autres, partout en Europe, de coupures budgétaires, a trouvé ses défenseurs. Une poignée d'intellectuels a lancé une pétition, désormais signée par plus de 20.000 personnes, décidées à sauvegarder ce patrimoine culturel du pays. 

Le Prix Patrimoines de la Banque Privée BPE couronne chaque année un roman de la rentrée littéraire qui célèbre la langue française et porte un regard sur la société et le monde tels qu’ils vont. Pour sa quatrième édition, il est attribué à Victoria Mas pour Le bal des folles, chez Albin Michel. 

Les imprimeurs ont fait chauffer les rotatives, et l'année 2015 sera un bon cru dans l'édition vénézuélienne. Pourtant, de multiples difficultés se posent à un secteur confronté à une sérieuse crise. C'est que 2014 n'a pas été un tournant facile à négocier, le tout sérieusement aggravé par le contexte économique.

Tous les signaux sont au vert pour l'industrie de l'édition britannique, qui se félicite d'une année record en 2019. Tous secteurs confondus, les ventes de livres imprimés atteignent 3,5 milliards £, celles du numérique 2,8 milliards £, et les ventes à l'export représentent 59 % des revenus totaux de l'industrie, selon les chiffres communiqués par la Publishers Association.

Le chiffre d’affaires de l’édition renoue avec la croissance, pour la première fois depuis cinq années, indique le Syndicat national de l’édition. On enregistre pour 2015 une hausse de 0,6 %, soit 2,667 milliards € de CA et 436,7 millions de livres vendus. Si la vente de livres à l'export recule de 1,5 %, à 133 millions €, c’est bien la vente de livres qui a tiré le marché, avec 2,535 milliards de CA. 

Bruno Chevrier — dit Nob — a proposé en 2015 le quotidien d'un père célibataire, « Dad », et de ses filles, Pandora, Ondine, Roxane et Bébérenice, dans une bande dessinée aux éditions Dupuis. Après huit albums, une série animée prend place sur M6, dès le mois d'octobre, et propose cette fois le point de vue des jeunes filles...

Le président du Syndicat national de l’édition, Vincent Montagne, a tenu à présenter des vœux à l’interprofession, voilà quelques semaines, dans ses bureaux. Soucieux de toucher le plus grand nombre, le SNE a également produit une vidéo. Sont évoqués les grands sujets de l’actualité 2015 – et l’expression des meilleurs vœux pour l’année commencée.

Sur l'année 2010 / 2011, allant de juillet à juin, le groupe d'édition et de presse Bayard vient d'annoncer que son chiffre d'affaires avait reculé de 2,2 % dans un communiqué présentant ses résultats.

L'élixir d'amoursous forme épistolaire

Au Salon du Livre de Paris, les éditions Agone se sont retrouvées pas loin de la pire place du hall 1 : l'absence d'un stand commun pour la région PACA aura quelque peu perturbé la venue cette année. Mais n'empêche pas la maison d'édition d'afficher haut et fort la couleur et les intentions : proposer des ouvrages de qualité qui dépassent les schémas simplistes de la « pensée de crise » qui fait les recettes de la grosse édition.

Les Francofolies de La Rochelle s'ouvrent à la littérature. En dépit de quelques intempéries, la 28e édition du festival a été un succès, et cette année pour la deuxième fois la programmation comportait en sus des concerts et animations variées, une série de rencontres littéraires.

« Quitte à fêter un anniversaire, autant faire une belle fête », lance Thierry Magnier, fondateur de la maison du même nom. 20 ans, c’est chouette, et pour marquer l’événement, c’est un tour de France que l’éditeur s’offre. Camion – équipé de WiFi s’il vous plaît –, banderoles, fanions et casquettes, toute l’équipe est armée pour une traversée de 7 jours. 

Des filles plus sérieuses et plus studieuses...

Selon les premières données, qui restent encore à confirmer, l’année 2018 sera l’une des pires de l’industrie du livre. Au cours des huit dernières années, seules 2015 et 2016 n’auront pas accusé le coup d’une diminution des ventes. Avec 1,7 % de moins qu’en 2017, indique l’AFP, il est temps de se poser quelques questions...

Stan Lee et Jack Kirby se sont tournés vers le continent africain dès 1966, avec Black Panther, en provenance d'un pays fictif, le Wakanda. Mais les super-héros issus de l'imagination des créateurs locaux sont encore rares : Kwezi, un super-héros sud-africain refusé par les éditeurs traditionnels et propulsé par l'autopublication, ou encore Wale Williams, héros nigérian, posent les jalons d'une production locale.

À l’occasion d’une journée de rencontres professionnelles, ce 31 janvier à Venise, l’industrie du livre pourra se féliciter d’avoir bouclé une année hors norme. Avec un chiffre d’affaires de 1,493 milliard €, l’édition affiche une croissance de 4,9 % en valeur. Et pour la première fois depuis 2010, de 3,4 % en volumes vendus. 

Dans le tumulte de la rentrée littéraire, apparaissait en 2019 un îlot de résistance : depuis Instagram, les Kevin de l’édition ruaient dans les brancards. Un humour d’agent infiltré — des insiders, diable ?! — qui ravissait l’industrie trop heureuse de sourire de ses propres travers. Surtout quand cela tombait sur les voisins. Et puis, en janvier dernier, un chant du cygne, et tout s’arrêtait.

L'association des éditeurs américains fait état des résultats financiers du secteur pour le mois de juillet 2019, et se réjouit d'une croissance de 5,9 %, qui permet au chiffre d'affaires des éditeurs participants d'atteindre les 1,9 milliard $. Comme d'habitude, la jeunesse et le livre audio dématérialisé mènent la danse des profits et bénéfices.

Qui a parlé d'une crise ? L'Association des éditeurs américains révèle dans un communiqué les chiffres de l'année 2018, jusqu'au mois de novembre, et ils sont plutôt très bons. Le chiffre d'affaires des éditeurs de livres destinés au grand public atteint ainsi 7,29 milliards $, en hausse de 330,3 millions par rapport à l'année 2017.

The Book Edition signe une excellente première année

Adapté du roman de Victoria Mas, Le Bal des Folles, le prochain film de Mélanie Laurent sera exclusivement diffusé par Amazon Prime Video, à partir du 17 septembre prochain. Au casting, notamment, Mélanie Laurent elle-même, mais aussi César Domboy et Lou de Laâge.

Dérapage incontrôlé ? Plutôt une polémique qui enfle après qu’une adresse aux jeunes d’Afrique du Sud s’est changée en message amplement commenté. Haute responsable au ministère de la Santé, Phophi Ramathuba était en déplacement, pour évoquer notamment la prévention contre le VIH. Mais son apostrophe a tourné au calvaire, décontextualisée et tournée en ridicule.

« Si vous vous souvenez des années 60, c’est que vous ne les connaissez pas. » Parallèlement au mythe construit autour des années 60 (musicalement, cinématographiquement) et aux témoignages de ceux qui y étaient — ou prétendaient y être —, les magazines anglais et australien Oz nous en montrent une autre facette, plus provocante et incisive.