La Havane. Dans les rues et dans le temps

Bientôt Chalon dans la rue, au sens propre ? Le festival, qui vient de s’achever après 5 jours et un millier de spectacles, est dans une situation critique. Si le directeur artistique de l’édition 2015 était confiant quant à la programmation, le Off et l’inauguration de « Chalon dans la rue » ont essuyé les plâtres. À présent, c’est l’avenir du festival qui semble dans la balance.

Une mobilisation qui cherche à s’étendre :

C'est dans l'air du temps : s'emparer de la signalisation publique pour véhiculer des messages. Et la ville de Los Angeles s'est amusée de découvrir une fois de plus dans ses rues, des panneaux signalétiques avec un message épatant : « READ A FUCKING BOOK. » Difficile de croire que cette injonction émane directement du Ministère des Transports, cela dit.

Installez une boite dans la rue, placez quelques livres à l'intérieur, incitez à l'échange et au partage, et vous ferez des heureux : c'est en substance le message qu'a réussi à faire passer Todd Bol en quelques années. Cet entrepreneur américain décide, en 2009, d'installer une bibliothèque de rue pour rendre hommage à sa mère décédée quelques années plus tôt. Aujourd'hui, le phénomène est mondial.

Avec le temps : un ouvrage pris dans la tourmente judiciaire

Après avoir salué le « geste fort » de Nicolas Sarkozy, qui a décidé d'installer une plaque au Panthéon, en avril prochain, pour commémorer la mort du poète Aimé Césaire, SOS Racisme en appelle maintenant à la mairie de Paris.

Elle a connu plusieurs déménagements, mais c’est au cœur de Vienne qu’elle a élu domicile, quoi qu’il advienne. La librairie Lucioles a été fondée voilà plus de 40 ans, mais elle reste toute jeune encore. Le projet est celui de deux enseignants, Michel Bazin et Norbert Parazon, qui cherchaient à œuvrer pour le développement de la culture et le goût de la lecture.  

Selon une poignée de scientifiques, la machine à remonter le temps existe déjà.

Une librairie proposant des oeuvres spécialisées pour gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres s'est vu interdire l'utilisation du service Paypal. Située à Anvers, ‘t Verschil n'a pas compris le problème immédiatement, mais le motif est tout ce que l'on peut faire de plus américain. La librairie vend des oeuvres destinées à des personnes de 18 ans et plus. Parfum de scandale.

Frankenstein, Dracula et Beigbeder sont à une terrasse : qui commande un jus détox au sang de vierge, à s’injecter en intraveineuse ? La réponse n’est pas si simple, d’autant que si les deux premiers sont des personnages fictionnels, le troisième aime plus que tout se mettre en scène. Son dernier roman, Une vie sans fin, donne le tournis comme un des brins hélicoïdaux dextrogyres… (mais si, la double hélice…)

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti l'avait déjà souligné devant la Commission Finances du Sénat, en janvier : la culture, dont le poids dans le PIB (57,8 millards €, 3,2 % du PIB) est égal à celui de l'agroalimentaire, a largement pris sa part dans l'effort de réduction des dépenses publiques. Une volonté d'économie qui a généré des « Marches pour la culture » dans plusieurs villes de France.

Un nouveau drame pour la liberté d'expression

Voilà quelques jours que le Japon est témoin de scènes atypiques, qui ont bien vite envahi la toile, via les réseaux sociaux. Un individu masqué circule dans les rues de Chiba, vêtu de la cape du célèbre homme chauve-souris, faisant des courses illégales dans la banlieue de Tokyo. La police n'a pas encore mis la main sur Bruce Wayne.

Les surtitreurs, traducteurs en temps réel dans les théâtres

Vilnius en Lituanie, mai 2014 : une série de coïncidences troublantes conduit François-Henri Désérable devant le n° 16 de la rue Grande-Pohulanka, là où le petit Roman Kacew qui deviendra Romain Gary, a habité avec sa mère entre sept et onze ans.

La communauté des lecteurs des environs d'Empire Road, dans Johannesburg, s'est trouvé son souverain. Depuis une intersection faisant face à de l'Université de Wits, Philane Dladla trône sur une pile de bouquins et drague bruyamment les automobilistes. Son fief est marqué par un panneau d'interdiction de demi-tour, et sa mission comme il l'entend consiste à lire et diffuser la connaissance en vendant des bouquins aux passants.

« Intelligence artificielle, biotechnologies, algorithmes : quels sont les changements qui nous attendent ? » Pour répondre à ces questions, ou en poser d’autres, scientifiques et romanciers se donnent rendez-vous dans la Grande librairie de François Busnel.

Chaque mois, des personnalités ultramarines se livrent sur leur parcours, leur construction et sur ce qui les guide au quotidien. Cécile Baquey, journaliste à la rédaction du pôle Outre-mer de France Télévisions, a accueilli les écrivains Raphaël Confiant et Dany Laferrière.

Les 20 et 21 mars prochains, la page Improbables Librairies, Improbables Bibliothèques et la Fête du Livre Jeunesse de Villeurbanne, font voyager les livres. Et les lecteurs. Dans le cadre des Journées internationales du livre voyageur, les lieux publics se changent en immenses bibliothèques. Chacun pourra piocher un roman, un recueil de poésie, une bande-dessinée ou encore un album jeunesse.

A Nancy, le livre est dans la place le temps d'un week-end

Intéressante étude qui a été présentée durant le sommet sur les médias, qui se déroulait à Toronto. Les experts de l'industrie réunis ont pu faire chacun le constat suivant : la tablette, outil de convergence, gagne du terrain, de tous côtés...

Cité 19Stéphane Michaka

BANDES DESSINEES - Bien connu des amateurs de science-fiction, L'orphelin de Perdide est à l'origine un roman de Stefan Wul, paru en 1958, qui inspira René Laloux et Moebius pour le film d'animation Les maîtres du temps. Régis Hautière et Adriàn ont adapté à leur tour cette histoire en BD, sous la forme d'un dyptique dont les deux premiers tomes sont sortis chez Comix Buro.

Initiative artistique autant que livresque en perspective : ce 23 octobre, Liberty Street, dans la ville de Ann Arbor (Michigan) sera littéralement pavée de livres. Plus de 10.000 ouvrages lumineux recouvriront le bitume, dans le cadre de l’installation Literature vs. Traffic. Hmm.. comme un air de déjà vu ?

Fin décembre, le député Adrien Quatennens s’inquiétait du devenir des Maisons des Jeunes et de la Culture. Il évoquait en effet une « liquidation des MJC dans le pays », structures dont « l’importance cruciale » n’est plus à démontrer. Or, la baisse de dotations des collectivités territoriales conduit à de vraies inquiétudes.

Si le redoux de janvier épargne la consommation électrique, se chauffer demeure pour certains un luxe. Question politique, au sens premier, les publics sans domicile interrogent notamment l’un des services cultures les plus inclusifs : les bibliothèques. Dans le cadre de leur mission sociale, ces dernières se retrouvent sollicitées — un rôle pas nécessairement évident.

Le gouvernement et son premier ministre, autant que le président de notre plateau de fromages de pays ont beau comprendre « l'inquiétude » ou encore assurer que l'on a le droit de s'exprimer, cette réforme des retraites fait mal. Très mal. Surtout à l'image déjà plus très bonne.

Soljenitsyne plus présent que jamais dans les rues de Moscou

BONNES FEUILLES - Mathieu vit dans la rue. Sam, sa chienne, l’aide à continuer. Quelque chose le tue, qui n’est pas le froid ou l’indifférence des autres. Quelque chose l’empêche de respirer. Quand Sam disparaît dans les rues de Montréal, Mathieu part à sa recherche et, sans le vouloir, ouvre la porte à ses démons.