Fathi Beddiar, Babbyan, Geanes Holland, Geannes Holland

Chaque année, le salon du livre de Paris est l'occasion, pour les hommes et femmes politiques, d'un bain de foule et, espérons-le, de culture. Alors, à quelques semaines de l'échéance électorale, le rendez-vous est bien entendu sur tous les agendas. Faites chauffer les smartphones et la liste de doléances, voici les politiques qui viendront faire un tour à Livre Paris.

Ce dimanche 2 octobre François Hollande a visité la résidence d'Emile Zola, à Médan dans les Yvelines, où l'auteur a notamment écrit Germinal. Rendant hommage à l'écrivain et journaliste politique, quelques jours après avoir salué la mémoire des mineurs de 1948, le président recommande au peuple de « ne pas s'abandonner à la facilité » et d'aller « jusqu'au bout ». Ce qui laisse deviner qu'il sera candidat à l'élection de 2017.

Ah, cette histoire de citation va faire le tour de la France. A l'occasion du meeting du Bourget, qui a révélé un candidat inattendu, François Hollande s'est offert une série d'allusions littéraires, mettant dans son discours du Camus et même du Shakespeare. William ? Du tout : Nicholas. 

Un candidat à l'élection présidentielle se doit par tradition de publier un livre. Pour le candidat PS, c'est chose faite, avant même le premier tour, avec Changer de destin, son livre programme, à la fois bilan et perspective, publié hier chez Robert Laffont.

Si Hollande ne connaît pas ses classiques en citant le mauvais Shakespeare, il garde néanmoins position - enfin et depuis peu, sur son projet d'abroger Hadopi pour mettre en place une nouvelle loi, esquisse d'une licence globale revisitée, présentée dans son programme officiel.

C'est en bon candidat à la présidentielle que François Hollande vient de faire un geste chargé de symbole : allez dans une librairie pour acheter des livres. Si. Parce que l'engagement ne connaît aucune limite. 

Elle est la femme par qui le tweet vint, et depuis quelques semaines, la journaliste dispose également du titre de première dame. Un cumul des casquettes qui fait sourire, tant on flirte avec le conflit d'intérêts de premier niveau. 

Premier désistement, dans la liste des promesses engagées par l'un des candidats des primaires socialistes, mais également aspirant à la présidence. De quoi donner confiance pour la suite.

Lancé dans la campagne des primaires socialistes, François Hollande a néanmoins eu le temps de prendre sa petite plume pour signer Un destin pour la France, édité chez Fayard (17 €) et qui sortira le 17 août prochain. Au sein de ce livre programme, le candidat prend l’étoffe d’un présidentiable.

Le consortium Tolino, réunissant éditeurs, libraires et opérateur téléphonique, poursuit son développement avec un partenariat maintenant déployé en Hollande. C’est avec le regroupement de librairies indépendantes Libris Blz, fondé en 1982, que Tolino va désormais travailler. Son appareil de lecture ainsi que les solutions technologiques seront prochainement accessibles dans plus de 200 établissements.

Suivant l’article 42-7 du Traité sur l’Union européenne, que France Hollande a évoqué ce 16 novembre, la France serait en droit de demander de l’aide aux autres pays européens. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a par ailleurs communiqué avec ses confrères européens sur ce point. En vertu de l’article, une solidarité doit s’installer entre les États, en cas d’« agression armée » sur le territoire de l’un d’entre eux. 

Le président François Hollande se rend donc aux États-Unis, première visite d'un chef d'État français depuis Jacques Chirac. Au programme, la rencontre avec Barack Obama, bien entendu, mais également le grand patron de Google. Les deux présidents ont, pour l'occasion signé une tribune, écrite à quatre mains (sans compter les plumes, évidemment). Dans ce texte, les deux hommes assurent que « l'avenir que nous voulons doit se mériter ». Louable. Or, la tribune est parue dans deux journaux, exclusivement, Le Monde en France, et le Washington Post outre-Atlantique. Personne ne sourcille ?

Pour ouvrir officiellement les festivités, François Hollande et José Manuel Barroso (président de la Commission européenne) se sont donnés rendez-vous à Marseille, ville choisie comme Capitale européenne de la Culture en 2013, de même que la ville de Kosice, en Slovaquie.

Interrogé par la Maison de la Francophonie sur l'opportunité de créer une Fondation de la Francophonie pour l'économie, le candidat socialiste à la présidentielle s'est dit en tout point favorable à l'idée, rapporte l'AFP. Resterait ensuite à réfléchir à sa mise en œuvre concrète.

Accompagné par le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon et de Michel Françaix, député de la 3e circonscription de l'Oise, François Hollande a exprimé, à l'occasion d'un passage dans le village de Dieudonné sa volonté de préserver les écoles rurales « s'il y a des effectifs suffisants » : le Président entend créer 60.000 postes pendant son quinquennat, rapporte l'AFP.

Alors que chaque jour amène son lot de morts dans les troubles en Syrie, Bernard-Henri Lévy a fait part de ses conseils sur la gestion de cette crise au président François Hollande au sein d'une lettre ouverte.

Historiquement, le lieu était la villégiature du premier ministre, jusqu'à ce qu'un certain Nicolas Sarkozy ne fasse main basse sur cette coquette résidence. Il fait de souvenir qu'en ces temps anciens, le premier des ministres s'appelait Dominique de Villepin, pas vraiment homme dans les petits papiers du futur omniprésident.

« Dans les affaires difficiles et de mince espérance, les desseins les plus courageux sont les plus sûrs. »

Depuis les premiers temps du projet de loi sur la numérisation des oeuvres indisponibles du XXe siècle, les organes représentant les auteurs ont plié devant le SNE. Aujourd'hui, ils n'admettent pas leurs erreurs et ne changeront sûrement pas leur fusil d'épaule, garantissant que la loi est bonne. L'accord originellement signé avec le ministère de la Culture, le SNE et la SGDL, ne plaît pourtant pas à tous. Pour preuve, une délégation d'auteurs, réunis sous le nom Le droit du serf, avait sollicité un rendez-vous au ministère, pour s'opposer à cette future loi. 

C'était à prévoir : à force d'être de tous les meetings, de toutes les réunions et de tous les déplacements, ou presque, la journaliste Valérie Trierweiler va publier le 21 juin prochain un ouvrage relatant la campagne de son concubin et désormais président, François Hollande. 

11 avril 1241 : bataille de Mohi (ou Sajo) (Hongrie)

Un socialiste pour parler d'un gaulliste ? Quoi de plus étrange ? Mais après tout, François Hollande estime qu'il est probablement le moins bien placé pour rédiger la préface d'un ouvrage consacré à l'ancien président Jacques Chirac.

Pour la deuxième année consécutive, le président François Hollande viendra faire un tour dans les allées du Salon du Livre de Paris, aka Livre Paris. L’occasion de croiser les cadors de l’édition française, bien entendu, mais aussi de faire un bain de foule consensuel et bienvenu.

Le dépôt légal est un « reflet de l’édition contemporaine », assure la Bibliothèque nationale de France, qui vient de communiquer les données 2015. Sa directrice générale, Sylviane Tarsot-Gillery assure que l’on peut y lire « des indicateurs de mutations ». L’un d’entre eux prête à sourire, quand on se penche sur le Top 100 des auteurs.

Le cabinet de François Hollande a été considérablement remanié en fin de journée, avec les départs confirmés de trois membres du cercle rapproché : Emmanuel Macron, conseiller économique et financier du Président, Claude Sérillon, conseiller en communication et David Kessler, en charge de la culture. Ce dernier quittera l'Élysée le 1er septembre prochain, et sera remplacé par la directrice adjointe du Centre national du cinéma, Audrey Azoulay.

Recevoir le Prix Nobel de littérature, six ans après que l'Académie suédoise a consacré JMG Le Clézio, cela fait bomber le torse français – et aurait certainement fait rire sous sa moustache George Brassens. Sauf que François Hollande n'aura pas le plaisir de serrer la pogne de Pat' Mod'.

Rentrée scolaire oblige, l'actualité est focalisée sur les conditions dans lesquelles les élèves vont suivre leur année. Entre les rythmes scolaires réformés et les achats de fournitures, en dernière minute, le président François Hollande et la ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, se sont rendus dans un collège de Seine-Saint-Denis. Une sorte d'inauguration pour l'établissement Louise Michel de Clichy-sous-Bois. 

Pour lancer la nouvelle année scolaire, le Président de la République avait choisi de faire le déplacement à Clichy-sous-Bois pour l’inauguration du collège Louise Michel. L’établissement compte 500 élèves et le Président entend y voir le symbole d’un dynamisme retrouvé dans la ville : « J’ai voulu venir en Seine-Saint-Denis pour la rentrée (…) parce que c’est un département particulièrement dynamique. » Il était accompagné de la nouvelle ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, et du Président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone.

François Hollande a annoncé à L'Obs ce mercredi 3 mai qu'il écrirait un livre dans lequel il expliquerait son mandat à la tête de l’État. Mea culpa ? Justifications ? Le président confie une nécessité de dire ce qu'il n'a jamais pu dire au peuple français.

Le secrétaire britannique des affaires étrangères, Boris Johnson, aurait transgressé le code de conduite ministériel lors d’un voyage en Serbie. Il aurait en effet profité de ce déplacement pour faire la promotion de son livre, The Churchill Factor.