Éric Clapton vient de sortir une autobiographie. On pourrait vous en faire la critique mais un certain Stephen King l’a déjà faite pour le magazine New York Times.
Le regard expérimenté et acerbe de Stephen King, ne laisse rien passer. L’auteur connu pour ses romans d’épouvante est aussi un très bon critique et il le prouve. Son article sur le livre d’Éric Clapton est très bien construit, pour peu il m’aurait donné envie de lire ce livre, et pourtant je ne suis vraiment pas amateur d’autobiographies de star, genre qui se développe à la vitesse grand V.
L’auteur, Stephen King j’entends, nous explique que Clapton par Éric Clapton, navigue entre « ivrographie » et rock’ n' blues. « Une ivrographie se compose de trois parties : comment c'était ; ce qui s'est passé ; comment c'est aujourd'hui » . Les deux premières parties, nous révèle-t-il sont assez étonnantes et relativement passionnantes. Quant à la dernière, elle est « la plus ennuyeuse » à lire, « On a un peu l'impression de lire la lettre d'un oncle jovial mais vieillissant ».
Stephen King conclura son article par ses phrases qui reprennent bien l’ensemble de
Crédits : 24heures.ch
l’article et son avis sur le livre : « Le récit de Clapton est honnête, souvent plein d'esprit, et distille un humour de survivant acquis au forceps. En fait, ce qui manque à son ivrographie, c'est une plongée en profondeur dans la musique à laquelle il a dédié sa vie. […] Clapton ne pèche pas par manque de volonté ou d'effort : il fait de son mieux avec les moyens à disposition, et le résultat n'a rien de honteux. Et il écrit sûrement mieux que la plupart des mémorialistes ne jouent de la guitare. »
Pour ceux qui voudraient lire cette très bonne critique en entier et en français s’il vous plaît suivez le lien, c’est chez nos collègues de 24 heures.