. L’ampleur du fonds disponible à la Bibliothèque nationale de Lisbonne est à l’image de l’œuvre foisonnante du poète, qui écrivit, au long de sa vie, sur tous les sujets possibles et imaginables, le plus souvent sans avoir l’intention de publier.
Cependant, en 1926, il met en forme les différentes réflexions inspirées par son incroyable, et foisonnante, activité professionnelle pour une série d’article dans laRevue de Commerce et deComptabilité, dirigée par son beau-frère Francisco Caetano Dias..
Commerce et civilisation, à paraître le 8 novembre prochain aux Éditions de la Différence, rassemble la quasi-totalité de ces textes, auxquels s’ajoute une étude de même nature restée inédite jusqu’en 1986, intitulée Bases pour deux projets de concentration industrielle.
Dans ces pages, Pessoa montre le rapport étroit entre culture et commerce et fait observer que les sociétés qui se sont le plus brillamment distinguées dans la création de valeurs culturelles sont aussi celles qui se sont distinguées dans la pratique assidue du commerce : Athènes et Florence, par exemple.
On passe généralement sous silence ces textes théoriques et pratiques, mais chercheurs et spécialistes minimisent de moins en moins l’importance de ces articles dans la pensée du poète portugais
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À lire : la tribune de Parcidio Goncalves, traducteur de Fernando Pessoa, sur le site ActuaLitté intitulée Le jour où j’ai rencontré Pessoa