Un aller simple pour l’enfer

Les élèves ne traqueront plus les oeufs des cloches, mais entendront celle du retour en classe, puisque Xavier Darcos souhaite remettre au goût du jour des « stages de remise à niveau », pour les classes de CM1 et CM2. Les élèves en difficulté bénéficieront donc d'une semaine à Paques, ainsi qu'au cours des grandes vacances (une semaine début juillet, une autre fin août), à raison de 3 heures par jour.

Mais qui en aura la responsabilité ? « Des enseignants volontaires et payés en heures supplémentaires », avance le ministre. Une sorte de prime ? Ils devront « apporter une aide individualisée en français et en mathématiques pour les élèves qui rencontreraient des difficultés dans l'apprentissage de ces disciplines ». Et tout cela, pour supprimer les cours du samedi matin...

Les heures supplémentaires, sans charge sociale ni impôts (on se souvient de ce qu'elles avaient suscité, lors de la prime accordée aux chefs d'établissement), seraient un avantage chatoyant pour les enseignants. Mais sur nombre de forums, on se tâte « Si ce sont vraiment des volontaires (et pas des volontaires désignés d'office par leur hiérarchie) pourquoi pas ».

D'autre part, un système de « double évaluation » des classes de CE2 et CM1 verrait le jour. Les résultats de chaque école « seront mis en ligne sur Internet pour permettre aux parents d'en avoir connaissance ».

Une évaluation qui touche également les enseignants du second degré, après les propos de Mme Pécresse sur l'évaluation des prof du supérieur. Elle consistera à « réfléchir au rôle respectif de (l'inspecteur pédagogique régional) et du chef d'établissement dans le processus d'évaluation, afin que celle-ci prenne (...) la qualité disciplinaire des enseignants (et) leur capacité à animer une équipe pédagogique, à conduire des projets avec des élèves, à s'impliquer dans la vie de l'établissement ».

Vaste entreprise.

Plus que d’une hausse, pou être exact, il faudrait plutôt parler de rattrapage, étant donné que cela faisait plusieurs années que les sciences humaines étaient le parent pauvre du budget.

Lors du mouvement contre la loi favorisant l’autonomie des universités, les facs de sciences humaines étaient les plus mobilisées, ce qui révélait aussi leur malaise profond.

1.8 milliard d’euros ont été alloués en supplément pour l’ensemble des universités. Une première enveloppe de 73 millions (sur 161 millions) sera prochainement affectée directement aux 85 universités ( le reste étant là pour financer les salaires, la recherche, le patrimoine universitaire…)

C’est une hausse de 13.2% de la dotation de fonctionnement des universités. Cet argent ira dans trois postes de dépenses : la réforme de la licence, l’aide à la recherche et une exonération de charges sociales réservée aux universités qui emploient des contractuels.

Si l’on entre dans le détail, il apparaît que la quinzaine d’établissements de lettres et sciences humaines voient leur dotation grimper de 17.7%. Mais il faut dire qu’elles étaient aussi précédemment souvent sous dotées…

Des objectifs multiples

Cet argent servira donc à financer le « plan licence » qui veut lutter contre le fort taux d’échec dans ce cycle. Valérie Pécresse souhaite diviser par deux ce taux en première année d’ici cinq ans. Souvenez-vous, nous vous en avions déjà parlé. L’enveloppe de 27 millions allouée aux universités de sciences humaines a été attribuée également au regard de deux critères : le nombre d’étudiant d’une part et le nombre d’élèves en retard scolaire d’une autre. Les universités littéraires cumulent souvent ces deux critères, elles ont donc obtenu plus d’argent que les scientifiques.

Le retard dans le domaine des nouvelles technologies

Cette manne pourra servir notamment à rattraper le retard des universités françaises sur le plan des nouvelles technologies. Henri Isaac, maître de conférence en sciences de gestion à Paris IX-Dauphine vient de remettre à ce propos un rapport à Valérie Pécresse. Ce document dresse un constat sévère et formule douze préconisations pour améliorer l’état actuel.

"Les universités françaises sont encore trop faiblement présentes sur l'internet et dans les réseaux de partage et d'échange en ligne autour de la connaissance", explique ainsi M. Isaac, craignant qu'elle soit victime d'une "marginalisation" dans la compétition internationale.

L'objectif global d'une intensification du recours au numérique, préconisé dans son rapport, est donc double: "améliorer la qualité de service aux étudiants pour faciliter leur réussite dans le parcours universitaire" et "mettre l'université française au niveau des meilleures universités étrangères".

Il serait ainsi souhaitable que tous les étudiants aient "accès à l'ensemble des documents pédagogiques (polycopiés, documents, exercices, ressources numériques, etc) sous format numérique". Cela suppose auparavant leur numérisation.

Face à ces nouvelles technologies, les étudiants se doivent aussi d’être mieux formés. Il est aussi envisagé de mettre en place un "programmes de recherche" sur les jeux vidéo à visée pédagogique. Il faut donc rapidement convaincre les présidents d’université de faire les investissements nécessaires pour équiper correctement les campus.

Voilà encore un nouveau poste de dépense ouvert…

Les quelques croches, doubles et autres trilles de ce lambeau de papier valent de l'or. Non pas parce que le papier a encore augmenté : il s'agit d'une partition manuscrite de la Symphonie concertante pour violon, alto et orchestre (en mi bémol majeur) que le petit autrichien a rédigée à 23 ans.

Première estimation : entre 70 000 et 100 000 livres sterling. Enchère finale ? 156 000 euros. La musique adoucit les moeurs et creuse le portefeuille...

Acquis par un antiquaire londonien du nom de Maggs brothers, pour un généreux mélomane anonyme, ce recto, « c'est le plus important feuillet unique de Mozart apparu sur le marché depuis des décennies », explique le responsable du département musique de Sotheby's, Simon Maguire.

Une seconde partition, pour cors, cette fois sera mise aux enchères. Ce qui les rend particulièrement rares est que le manuscrit original a été égaré pour des parties habituellement improvisées.

Cependant, les chercheurs n'ont jamais pu approcher cette partition...

De deux choses : soit il est partout, auquel cas, il doit bien se marrer, soit il n'existe pas, mais on ne peut s'empêcher d'avoir un doute qui subsiste quant à cette assertion tout à fait gratuite.

Pour ceux qui regardent en l'air et dans les coins quand on leur parle de Dieu, le livre de Richard est tout à la fois une méthode rassurante et un examen érudit de la question : est-ce que Dieu existe ?

On regrette simplement que le corollaire : Dans ce cas a-t-il le droit de jouer au loto ? ne soit pas même évoquée dans l'ouvrage, elle aurait mérité une attention un peu plus poussée.

Mais soit. Pour vous faire une idée de quoi que ce monsieur cause, notre chronique est en ligne : Pour en finir avec Dieu, de Richard Dawkins.

Shortcovers, le logiciel de lecture d'ebooks disponible pour iPhone et BlackBerry vient de franchir un autre cap. Car Shortcovers c'est également une boutique de vente qui propose désormais des ebooks lisibles sur différents lecteurs dont la liste suit :

Conscient de l'attrait et de la popularité des lecteurs ebooks, le site de vente Shortcovers.com a donc souhaité réaliser une bibliothèque numérique disposant de milliers d'ouvrages à destination de ces appareils, et non plus simplement pour les smartphones.

Petite précision toutefois de Shortcovers : pour lire les ebooks sur son appareil, il faut les transférer via un logiciel comme la suite Adobe Digital Editions. En effet, les fichiers sont au format ePub. Pour mémoire, voici la liste des différents périphériques qui supportent le format ePub.